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Investissements dans les EnR : les banques préfèrent les gros projets

Energie  |    |  S. Fabrégat

Pour faire face à la croissance de la demande en énergie, remplacer les infrastructures existantes et réduire les émissions de CO2, l'Agence internationale de l'énergie (AIE) estime que 1.900 milliards d'euros devront être investis dans le secteur énergétique européen au cours des vingt-cinq prochaines années. ''Les besoins d'investissement pour la création de nouvelles capacité de production sur les 15 prochaines années sont estimés entre 733 et 1.000 milliards d'euros en Europe, pour la construction de prés de 600 GW supplémentaires'', indique le cabinet d'étude KPMG, qui a enquêté auprès de cadres dirigeants des principales banques en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique pour connaître leurs intentions de financement dans le secteur. L'éolien devrait drainer  237,6 milliards d'euros d'investissements, suivi par le charbon (235,3 milliards d'euros), le solaire (180 milliards d'euros), et le gaz (142,6 milliards d'euros).

Selon KPMG, pour mener à bien ces objectifs, le financement bancaire devrait atteindre 60 % du capital requis. Si les banques se déclarent impliquées ou prêtes à s'impliquer, plusieurs conditions sont indispensables, selon elles. Tout d'abord, ''elles affichent une préférence pour le financement de projets supérieurs à 50 millions d'euros, et pour le secteur des énergies renouvelables à fort potentiel de croissance, en particulier les projets éoliens et solaires photovoltaïques''. Ensuite, elles souhaitent ''des projets bien structurés et une prise de risque limitée''. Ainsi, ''les banques interrogées sont susceptibles de s'engager en priorité sur les projets qui s'appuient sur des contrats d'achat d'énergie à long terme. Les deux autres facteurs clés de succès cités par la plupart des établissements financiers reposent sur le recours aux contrats de construction clés en main sécurisés et la relation de confiance instaurée avec les porteurs de projet''.

Un cadre réglementaire stable est également indispensable selon elles. ''Le risque de remise en cause des dispositifs réglementaires est le frein le plus important du point de vue des institutions financières pour s'engager sur des projets de long terme. Le facteur exogène le plus déterminant pour les banques est la présence d'une réglementation nationale capable de garantir la viabilité du projet à long terme'', analyse Jacques-François Lethu, associé KPMG responsable des services Audit dans le secteur de l'énergie.

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