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Actu-Environnement

L'investissement citoyen au secours des énergies renouvelables

Alors que les financements publics disponibles pour le développement des énergies renouvelables font souvent défaut en période de restriction budgétaire, plusieurs projets locaux ont bénéficié de l'investissement de citoyens. Investissements en temps et surtout en argent.

Reportage vidéo  |  Energie  |    |  B. Clarke

Dans le cadre du débat national sur la transition énergétique, les citoyens ont été mobilisés afin de savoir quelles étaient leurs attentes en matière de transition énergétique. Si pour certains ce fût l'occasion de s'investir dans la réflexion, d'autres ont choisi l'action en investissant parfois plusieurs milliers d'euros dans un projet d'énergie renouvelable près de chez eux, une façon d'épargner "utile".

Plusieurs montages financiers s'offrent en effet aux citoyens

Quel est le point commun entre un parc éolien à Beganne (56), un autre parc à la communauté de communes du Mené (22) et des centrales solaires sur le toit d'écoles sur la communauté de communes de plaine sud de Caen (14) ? Tous ces projets ont été financés en partie par des citoyens. En se regroupant sous des structures particulières comme les Clubs d'Investisseurs pour une Gestion Alternative et Locale de l'Epargne Solidaire (CIGALES), les sociétés coopératives ou encore des sociétés d'actions simplifiés, les citoyens ont pu compléter le fonds déjà apportés par les Régions, Départements, etc. Pour certains projets 50% des fonds sont citoyens ! Le plus difficile reste à convaincre les banques de "mettre au bout", frileuses par nature et plus encore sur des montages financiers particuliers.

Musique : http://www.style-loops.com

Réactions8 réactions à cet article

en 2012 j ai investi dans une éolienne de maison cette une déception complète lorsque l état donne des crédit d impôt a ce genre d arnaque après comment voulez vous QUE L ON N AI CONFIENCE a ce genre de chose merci je voulais dire ce petit message

e.e | 27 juin 2013 à 09h16 Signaler un contenu inapproprié

Je suis désolé de votre mésaventure. Investissement citoyen ne signifie pas investissement individuel. Si vous êtes tout seul, que vous êtes démarché par un commercial qui vous fait miroiter un coquet retour sur investissement si vous installez chez vous une petite éolienne ou un panneau solaire, vous avez intérêt à vous méfier et vous faire accompagner ou conseiller par un expert indépendant qui vous dira ce qu'il pense du projet, de sa qualité et des risques encourus.
Mais aujourd'hui l'investissement citoyen revêt une forme collective qui me paraît plus sûre. A plusieurs, on peut s'engager sur un projet de plus grande envergure, où des experts mettront forcément leur nez, où les systèmes seront probablement plus performants (en particulier pour l'éolien, plus le rotor est éloigné du sol et meilleures sont les performances), où la décision pourra être plus éclairée. Et le soutien public pourra intervenir autrement que par un crédit d'impôt.

Aujourd'hui, une structure comme Energie Partagée permet de faciliter ce type d'investissement citoyen collectif et de soutenir des projets portés par un groupe de citoyens.

StephT | 27 juin 2013 à 12h53 Signaler un contenu inapproprié

Super projet! C'est vraiement le genre de choses qui font plaisir à voir! On se dit que tout n'est pas perdu, que certains pensent différemment et agissent aussi! Et on garde espoir dans la défense de notre cause! :-)

PI, nous défendons de notre coté le "vivre autrement" que nous dédions au textile made in france et à toutes autres formes d'actions liées au développement durable. Sans dépenser un centime de plus puisque le sourcout est compensé par une baisse de notre consommation (gaspillage entre autres).
Bravo et bonne continuation!!

MathieuD | 27 juin 2013 à 15h54 Signaler un contenu inapproprié

Nous prend-on pour des naïfs ? Ceux qui ont investi dans des projets PV en avaient les moyens, et étaient alléchés par les subventions exorbitantes (4 milliards d'euros par an) garanties par l'Etat ! Et pour quel résultat ? Le PV fournit moins du millième de notre consommation électrique !
Ceci alors que les crédits pour l'isolation des logements ont été fortement diminués, faisant ainsi passer le nombre de logements rénovés de 400 000/an à moins de 200 000. En comptant environ 10 000 euros par rénovation, on pourrait, avec les 4 milliards donnés au PV (aux chinois notamment) financer justement 400 000 logement de plus par an !!! Il faut le dire à tous ceux qui croient encore que le PV (chinois) est un placement citoyen !

alain38 | 27 juin 2013 à 23h58 Signaler un contenu inapproprié

Les promoteurs éoliens savent fort bien ,et ne le cachent pas ,que pour faire accepter la dénaturation des paysages l'appât du gain est la meilleure des solutions.
Rendre les bénéfices collectifs leur donne une apparente légitimité .
En réalité les revenus éoliens restent considérables pour les affairistes du secteur ,ils n'en versent qu'une fraction mineure aux diverses collectivités ou aux groupes d'intérêts privés.

sirius | 28 juin 2013 à 16h50 Signaler un contenu inapproprié

Beau reportage. Plein de bonnes intentions et de belles réalisations.
Et puis des commentaires qui montrent bien que tout le monde ne trouve pas cela aussi clair qu'on voudrait le montrer.
Je crois, qu'avant de tirer des conclusions, il faut faire l'effort de penser ces questions d'énergie de manière nouvelle. En particulier, le vocabulaire aujourd'hui banalisé, je pense d'abord à "production d'énergie" et à "énergie renouvelable", mérite d'être analysé.

1 - Produit-on réellement de l'énergie ?
Dans un premier temps, il est évident que quand on brûle du charbon, du pétrole, du gaz ou que l'on contrôle une fission nucléaire dans un réacteur, on produit de la chaleur utilisable pour le confort ou les activités humaines. De même quand on fait tourner des éoliennes ou que l'on branche des panneaux solaires, on produit de l'électricité utilisable pour beaucoup… d'utilisations.
Mais si l'on veut bien réfléchir un instant au sens des mots et à la réalité qu'ils nomment, il faut accepter de voir que ces opérations de "production" ne sont, en réalité, que des opérations de "transformation".
L'homme ne crée pas d'énergie. Il ne fait que la transformer. Il faut donc trouver une source d'énergie primaire, pour l'essentiel le soleil, sur laquelle nous n'avons aucun pouvoir.

Jean-Claude HERRENSCHMIDT | 05 juillet 2013 à 10h31 Signaler un contenu inapproprié

2 - L'énergie est-elle renouvelable ?
Là aussi, l'expression est trompeuse. L'énergie ne se renouvelle pas. Même si, à notre échelle, le rayonnement solaire exploité par les cellules photovoltaïque, et les vents résultant des mouvements atmosphériques liés au climat semblent éternels, l'énergie de notre étoile Soleil se disperse inéluctablement dans l'espace intersidéral. La vie sur la planète Terre n'existe que grâce à cette énergie solaire.

À partir de là on peut se demander si le langage de l'argent est le mieux à même de comptabiliser les investissements et les rapports liés à l'énergie. Ne serait-il pas plus pertinent de faire une comptabilité en "énergie", justement.
Pourquoi pas en kWh, puisqu'ici on parle d'électricité.
On comptabiliserait donc le nombre de kWh dépensés pour faire les travaux, pour créer et réaliser les installations et matériels, leur exploitation et leur maintenance pendant toute leur durée de vie de, etc., jusqu'aux kWh dépensés pour faire vivre tous les personnels intervenant tout au long de la vie de cet investissement. Cette somme de kWh dépensée pourrait alors être comparée à la somme de kWh produite. On aurait là une mesure de rentabilité indépendante des fantaisies des systèmes monétaires et de leurs acteurs dont les intérêts ne sont pas toujours concordants.

Jean-Claude HERRENSCHMIDT | 05 juillet 2013 à 10h54 Signaler un contenu inapproprié

Si un jour toutes les toitures de maisons individuelles étaient en Photo Voltaïque, si nos véhicules et nos routes et autoroutes étaient source d'énergie électrique pourrait on se passer des centrales atomiques ? Si nos bateaux de transport sur les mers étaient équipés de cellules, combien de fuel lourd ne serait pas consommé et transformé en pollution principalement de la mer et des ports ?
On confond "renouvelable" "consommable" "biodégradable" etc..
n'oublions pas que tout ça n'est qu'un service rendu par quelque chose que l'on paie, qui procure un emploi certes, mais qu'on utilise qu'une fois seulement.

geka41 | 03 septembre 2019 à 11h42 Signaler un contenu inapproprié

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