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Renouvelables : le ministère de l'Environnement reconnait un développement insuffisant

Le rythme de développement des renouvelables en France n'est pas suffisant pour atteindre l'objectif européen de 23% de la consommation énergétique en 2020. L'éolien ainsi que la chaleur et le froid renouvelables affichent un retard conséquent.

Energie  |    |  P. Collet
Environnement & Technique N°362
Cet article a été publié dans Environnement & Technique N°362
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Le rythme actuel de développement des énergies renouvelables en France est insuffisant pour atteindre l'objectif officiel de 23% de la consommation finale brute d'énergie en 2020. "Alors que la part des énergies renouvelables dans la consommation finale brute d'énergie a progressé de 5,7 points en dix ans, elle devra progresser de 8,1 points supplémentaires durant les cinq prochaines années". En 2015, les renouvelables n'ont représenté que 14,9% de la consommation finale brute. "Les efforts restant à réaliser pour atteindre les objectifs de la fin de la décennie s'avèrent ainsi très importants. D'après le plan national d'action en faveur des énergies renouvelables, plus de 13 millions de tonnes équivalent pétrole supplémentaires de consommation annuelle d'énergies renouvelables seraient nécessaires d'ici 2020, alors que celle-ci n'a progressé que de 7,3 millions sur les dix dernières années".

Telle est la principale conclusion d'une note de la direction générale de l'énergie et du climat (1) du ministère de l'Environnement qui dresse le bilan des énergies renouvelables en France en 2015.

Retard important dans l'éolien

Dans le cadre de la directive de 2009 relative à la promotion de l'utilisation de l'énergie produite à partir de sources renouvelables, la France est tenue d'atteindre une part de 23% de sa consommation finale brute d'énergie, dont au moins 10% pour le secteur des transports. Ces dix dernières années, la consommation finale brute d'énergies renouvelables a augmenté de 7,3 millions de tonnes équivalent pétrole (Mtep), soit une progression de 48%. Par ailleurs, la France a bénéficié d'une baisse globale de la consommation finale énergétique de 13,6 Mtep depuis 2005, soit un recul de 8%. Celle-ci est notamment liée à des conditions climatiques plus clémentes sur la période. Grâce à ces deux facteurs, la part des renouvelables dans l'ensemble de la consommation finale brute est passée de 9,5 à 14,9% entre 2005 et 2015. Toutefois, cela reste insuffisant puisque l'objectif intermédiaire fixé dans le plan national d'action en faveur des énergies renouvelables (PNA EnR) de 2010 était de 17%.

Exprimée en volume, la consommation d'énergies renouvelables aurait dû atteindre 27,4 Mtep. Elle n'est que de 22,7 Mtep, soit un retard de 17% par rapport à l'objectif fixé en 2010. Les transports offre un meilleur bilan : la part des renouvelables est passée de 2 à 8,5% dans ce secteur en dix ans, pour un objectif fixé à 7,7% en 2010.

Le retard concerne tout d'abord l'électricité renouvelable qui ne réalise que 87% de son objectif, et affiche un déficit de 1,2 Mtep. L'éolien, et dans une moindre mesure, la production d'électricité à partir de biomasse solide et de déchets, accusent le retard le plus important (0,9 Mtep). La hausse de production éolienne n'est que de 1,6 Mtep (soit 65% de l'objectif). Le ministère justifie ces mauvais résultats par le report de la mise en service des premiers parcs français offshore. Alors que le PNA EnR prévoyait une mise en production en 2012, les futures éoliennes en mer ne devraient pas produire leurs premiers électrons "avant la fin de la décennie". A l'opposé, avec une production de 0,7 Mtep, le photovoltaïque dépasse en 2015 son objectif pour 2020. Du côté des filières émergentes, la production d'électricité à partir de biogaz se développe comme prévu, alors que la géothermie et les énergies marines sont très nettement en retard (2) . Parallèlement, l'hydraulique accuse une "baisse tendancielle" concrétisée par un recul de la production de 8% sur la décennie écoulée.

Chaleur et froid renouvelables pénalisés par le climat ?

Autre secteur en difficulté : la chaleur et le froid renouvelables. "Environ 76% de l'objectif prévu par le PNA EnR pour le chauffage et le refroidissement est atteint en 2015, soit un retard de 3,6 Mtep", constate la DGEC. Toutefois, ces résultats sont à relativiser, puisqu'ils s'expliquent en partie par les conditions climatiques qui ne sont pas prises en compte pour mesurer le respect de l'objectif européen. En effet, 2015 a été la troisième année la plus chaude en France, derrière 2011 et 2014, "ce qui a eu un impact notable sur le niveau de la consommation de biomasse solide pour le chauffage". Après correction des aléas climatiques, le secteur affiche toujours un retard "important", explique la note sans donner d'informations chiffrées. La consommation de bois des ménages atteint 90% du niveau attendu pour 2015, l'usage de biomasse solide par les réseaux de chaleur progresse et l'objectif 2020 pour les pompes à chaleur est déjà atteint. En revanche, le solaire thermique, la géothermie ou la valorisation thermique du biogaz "accusent un retard important sur la trajectoire prévue". Seules les pompes à chaleurs progressent correctement, puisque l'objectif 2020 est déjà atteint.

Enfin, reste le secteur des carburants qui, sans surprise, progresse conformément à la feuille de route fixée en 2010. "L'avance observée pour le biodiesel (108% du niveau attendu en 2015) compensant l'écart à la trajectoire constaté pour le bioéthanol (79%)", explique le ministère de l'Environnement.

1. Télécharger la note de la DGEC
https://www.actu-environnement.com/media/pdf/news-27365-energies-renouvelables-france.pdf
2. Les énergies marines n'ont progressé que d'un millier de tep en 10 ans (passant de 0,041 à 0,042 Mtep), pour un objectif fixé initialement à 27.000 tep supplémentaires. La production électrique à partir de la géothermie a reculé de 9.000 à 8.000, alors qu'elle aurait dû progresser de 18.000 tep.

Réactions14 réactions à cet article

Ah, si les bureaux du Ministère communiquaient enfin entre eux, si les services de la biodiversité ne mettaient pas autant de bâtons dans les roues des projets EnR... peut-être aurait-on atteint les objectifs, non ?

philippeb81 | 23 août 2016 à 10h22 Signaler un contenu inapproprié

L'auteur de cet article se garde bien de donner les parts de production de l'éolien et du solaire. Il les cache avec un global éolien-solaire-hydraulique...
Il ne précise pas que les EnR sont intermittentes aléatoirement, indépendamment des fluctuations temps réel de la demande, et il reste muet sur les faibles facteurs de charge (24% pour l'éolien et 14% pour le solaire). Au cours du premier semestre de cette année, la part de production de l'éolien a été de 3,99% pour 7000 éoliennes, et celle du solaire de 1,55%, tout comme en 2015. Par ailleurs, les EnR intermittentes nécessitent en soutien permanent des centrales thermiques, donc émettrices de CO2. Pour une Puissance nominale P des EnR, il faut la même puissance nominale P du thermique. Quel est le gain en réduction de gaz satanique, qui est, mais cela n’est jamais précisé, gaz de la vie sur notre planète, car il est indispensable à la photosynthèse.

jipebe29 | 23 août 2016 à 10h59 Signaler un contenu inapproprié

Quant aux termes utilisés, ils sont absurdes : Biogaz ? Non ! Agrogaz ! Biodiesel ? Non ! Agrodiesel ! Il n’y a rien de bio dans ces produits...
Par ailleurs, comme la loi de transition énergétique prévoit de réduire nos émissions de CO2, je ne vois pas pour quelles raisons elle a pour objectif de réduire la part du nucléaire, qui n’en produit pas, et de favoriser l’agrogaz et le bois, qui sont fortement émetteurs de gaz satanique... Quelle est la logique de cette loi, qui fait la promotion de tout ce qui émet du gaz satanique et qui diabolise ce qui n’en produit pas ?

jipebe29 | 23 août 2016 à 11h01 Signaler un contenu inapproprié

Ce que les Français ont surtout vu, c'est que cette loi leur coûte de plus en plus cher, pour des prunes, mais elle accorde des avantages déraisonnables aux promoteurs des EnR intermittentes, à nos frais.

Selon une étude de l’IFRAP, les surcoûts de la loi de transition énergétique sont effarants : ils se montent à 23 Md€/an en 2016, et, si cette loi perdure en l'état, ils se monteront à 70 Md€/an en 2030. http://www.ifrap.org/agriculture-et-energie/transition-energetique-dites-la-verite-aux-francais. Les politiques climat-énergie de l’UE, et notamment celles de la France, sont parfaitement déraisonnables.

Même si le CO2 avait une action mesurable sur Tglobale, quelles seraient les conséquences de réductions drastiques de nos émissions de CO2 ?

Supposons donc très hardiment que les thèses du GIEC soient exactes. L'UE prévoit de réduire de 20% nos émissions de CO2 pour 2020, afin de « Sauver la Planète ».
Prenons les chiffres du GIEC :
Sensibilité climatique (échauffement en cas de doublement du taux de CO2) : 1-2,5°C
Part de CO2 anthropique dans l'atmosphère : 25%
Fraction d'origine européenne : 11%

Echauffement évité : 20% x 11% x 25% x 1-2,5°C=0,005°C à 0,014°C

Dépenser des centaines, voire des milliers de milliards d'euros pour un si piètre résultat est complètement absurde, et tout ce délire mènera l'UE à sa ruine...

jipebe29 | 23 août 2016 à 11h04 Signaler un contenu inapproprié

Ce que certains appellent "retard éolien" traduit en fait la prise de conscience des dommages causés aux paysages . La sensibilité au cadre de vie fait naître un mouvement de résistance de plus en plus efficace. Cet aspect de la réalité ne semble pas perçu par les esprits utilitaristes :ils ne voient au Mont Mézenc qu' une future zone éolienne .

sirius | 23 août 2016 à 11h13 Signaler un contenu inapproprié

Bonjour,

L'auteur de l'article ne donne que les chiffres qui sont présents dans le document. Il ne se garde pas de donner les parts de production de l'éolien et du solaire et ne les cache pas avec un global éolien-solaire-hydraulique, car elle n'y sont pas. Le document est en lien dans l'article.

Ce document dresse un bilan à mi-parcours du déploiement des renouvelables par rapport à la trajectoire adoptée par la France pour atteindre l'objectif de 23% en 2020. Cette trajectoire est exprimée en Mtep pour l'ensemble des différentes énergies (voir tableau en dernière page) et en pourcentage de la production pour trois blocs : électricité renouvelable, chaleur renouvelable et transport.

Pour obtenir les chiffres précis relatifs à la part de l'éolien et du solaire dans la production électrique française, il faut se tourner vers une autre source : RTE et son bilan annuel.

Rien n'est caché, le bilan est traité ici : https://www.actu-environnement.com/ae/news/energies-renouvelables-production-electricite-france-26181.php4

Cordialement,

Philippe Collet Philippe Collet
23 août 2016 à 11h30
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@Philippe Collet
Je connaît le bilan annuel RTE. Je rappelle les chiffres pour ceux qui ne les connaissent pas.

Les chiffres du rapport RTE pour l’année 2015 sont les suivants :
Puissance installée totale : 128 310MW Production : 546 TWh

Eolien :
Puissance installée : 10,3 GW
Production : 21,1 TWh
Facteur de charge : 23%.
Part de production dans le mix énergétique français : 3,9%
Nombre d’éoliennes : plus de 5000 éoliennes qui dénaturent notre pays.

Solaire
Puissance installée PV : 6 191 MW
Production : 7,4 TWh
Facteur de charge :14%
Part de production dans le mix énergétique français : 1,4%

Notons que le rapport ne donne pas les facteurs de charge. Il faut le calculer.

L’éolien et le solaire ne permettent pas de traiter les pointes hivernales, notamment le soir. En hiver, quand un anticyclone froid s'installe sur le territoire, il n'y a plus de vent, donc la fourniture de l'éolien est quasiment nulle, et celle du solaire est minimale, compte tenu du faible ensoleillement, alors que la demande d'énergie électrique pour le chauffage et l’éclairage est maximale…

Pourquoi favoriser des énergies intermittentes qui n’ont que des défauts ? Si l’on voulait produire 100% de l’énergie électrique consommée, il faudrait implanter 100 000 éoliennes, soit 5 éoliennes par km2, et encore, compte tenu de l’intermittence et de la puissance fluctuante aléatoirement, il faudrait au moins 300 000 éoliennes, soit près de 2 éoliennes par km2. Impensable !

Kenavo

jipebe29 | 23 août 2016 à 12h49 Signaler un contenu inapproprié

Pourquoi favoriser des énergies intermittentes qui n’ont que des défauts.
Mieux vaut faire évoluer notre production d’énergie électrique vers la surgénération 238U et 232Th, qui sont des sauts technologiques majeurs (ce qui n’est pas le cas de l’EPR). Avec notre expertise de surgénération 238U (centrale expérimentale Phénix), nous pourrions assez rapidement construire des mini-centrales 238U, de puissance nominale 300 MW, et utiliser les 300 000 tonnes d’uranium appauvri stockées en France, ce qui éviterait toute importation de combustible. La surgénération 232Th nécessite des financements plus importants en R&D, et c’est une bonne solution pour le moyen terme, en complément de la filière uranium appauvri. Elle pourrait alors être disponible pour 2025-2030, ce qui est très proche.
Quelques caractéristiques générales de la surgénération :
- Emprise au sol réduite
- Pas d'enrichissement (du combustible, bien sûr)
- Flux de neutrons rapides
- Marche/arrêt rapide
- Souplesse d’adaptation aux fluctuations de la demande
- Très bonne sûreté de fonctionnement
- Production sur une durée de 5000 ans environ, compte tenu des réserves en uranium appauvri et du processus de surgénération
- Peu de déchets, et radioactivité résiduelle négligeable au bout de 300 ans
- Possibilité de brûler du plutonium, qui est le pire déchet des centrales actuelles (durée de vie 24000 ans) –
- Prix du kWh compétitif
- Pas d'intermittence

jipebe29 | 23 août 2016 à 12h55 Signaler un contenu inapproprié

@ Philippe Collet
C'est bien de citer les chiffres du gouvernement, mais pourquoi ne pas publier d'analyses sur les performances des EnR, les coûts, les atteintes à la biodiversité et à la santé publique (éolien) ?

On nous roule dans la farine avec ces EnR, et de plus en plus d'associations de citoyens, comprenant des écologistes de terrain, luttent contre la techno-bureaucratie qui veut imposer ses vues par tous les moyens, y compris le déni de démocratie et contre les promoteurs rapaces et sans scrupules...

Les médias sont responsables de la désinformation sur les EnR, mais de plus en plus de citoyens sensés, qui ont bien compris cette arnaque, se battent pour faire annuler les projets.

Cordialement

jipebe29 | 23 août 2016 à 13h07 Signaler un contenu inapproprié

Par quel bout commencer, tant je lis d'absurdités.
Les éoliennes qui agressent le paysage? Tiens donc, et les pylônes des lignes à haute tension , elles n'agressent pas elles ? Tous ces fils qui pendouillent lamentablement , vous trouvez ça décoratif? Sans compter les émissions d'ondes électromagnétiques dangereuses pour la santé. Et combien d'oiseaux ont-elles dégommés?
Le nucléaire qui ne produit pas de CO2, tiens donc, il faudrait arrêter avec cette mauvaise fable. D'abord les tours produisent del avapeur d'eau, gaz éminamment impliqué dans le réchauffement climatique, ça on n'en parle pas assez. Ensuite, il y a toutes les activités annexes. L'uranium n'arrive pas par magie dans les centrales. Son extraction a des conséquences catastrophiques sur les populations nigériennes et sur l'environnement, et les engins de chantier ne fonctionnent pas à l'eau du robinet, donc dégagent du CO2, puis il y a le transport.
Je suis d'accord que même si on cessait d'émettre la moindre molécule de CO2, cela n'arrêterait pas l'emballement du climat, étant donnée l'inertie des systèmes ( eau et atmosphère), mais il serait quand même temps de penser survie de l'humanité, après le pétrole et sauvegarde de notre environnement. Les agro carburants présentés comme solution ne sont-ils pas émetteurs de polluants tout comme les carburants fossiles? A priori ils sonts constitués des mêmes composants chimiques, longues chaînes carbonnées,donc leur combustion produit les mêmes effets.

la souris verte | 23 août 2016 à 13h36 Signaler un contenu inapproprié

Et si les commentateurs commençaient par réviser leurs cours du primaire (arithmétique, sciences nat) ?
Je lis : "100 000 éoliennes, soit 5 éoliennes par km2"... ah bon ? Pour moi, 500.000 km2 / 100.000 éoliennes = 1 éolienne pour 5 km2, soit un rapport de 1 à 25... pas mal, comme erreur...
Ensuite, je lis : "del avapeur d'eau, gaz éminamment impliqué dans le réchauffement climatique"... O0h lala !!! H2O un gaz GES ???
SVP, arrêtez d'écrire n'importe quoi, ok ?

philippeb81 | 23 août 2016 à 15h20 Signaler un contenu inapproprié

@ souris verte . Les éoliennes ne font que s'ajouter aux pylônes .

"le développement des énergies renouvelables rendra nécessaire la création de plusieurs milliers de KM. de lignes à haute-tension "

Delphine Batho -ministre,devant l'Assemblée nationale -10 oct.2012
Inutile de joindre la peste au choléra .

sirius | 23 août 2016 à 17h15 Signaler un contenu inapproprié

Stop au biocarburant plus consommateur de CO2 que le diesel. Il faut développer nos EnR pour alimenter de véhicule électrique beaucoup plus efficace énergétiquement !

ActiVE | 23 août 2016 à 19h15 Signaler un contenu inapproprié

Enfin un espoir de retour au principe de réalité : les soi-disant renouvelables ne le sont pas (silicium, terres rares, béton, voirie, surfaces dévastées,...) et nous coûtent un bras : tout le matériel est importé et le courant vendu à des tarifs délirants. La conséquence, des tarifs spot de l'électricité qui font tellement le yoyo que même les Suisses n'ont plus les moyens d'entretenir leurs barrages, un comble ! Et au final, pour quoi ? Regardons notre voisin si vertueux : en Allemagne, le tarif de l'électricité domestique est le double d'en France, et depuis 20 ans qu'ils s'y sont mis, les renouvelables peinent à ne serait-ce que compenser la diminution du... nucléaire, pendant que le charbon continue à croître, avec la bénédiction de l'Europe (5 G€ de subvention par an). Voilà le vrai fondement des renouvelables : un trou abyssal dans le commerce extérieur, un infect lobbying soutenu par les hydrocarbures nécessaires à gérer l'intermittence !

dmg | 29 août 2016 à 21h45 Signaler un contenu inapproprié

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