Le 21 mars, l'Union internationale de conservation de la nature (UICN) a annoncé l'engagement de plusieurs Etats en faveur de la reforestation. Cette annonce n'est pas sans évoquer le discours du Secrétaire général de l'ONU à l'occasion de la journée internationale des forêts.
Ce dernier a appelé à "ralentir le déboisement, [et] conserver les forêts en bon état". Il rappelle que "malgré la valeur écologique, économique et sociale des forêts, le déboisement continue à l'échelle mondiale à un rythme alarmant", ajoutant que "13 millions d'hectares de forêts sont détruits chaque année".
A l'issue d'une conférence organisée à Bonn, en Allemagne, une quinzaine d'Etats se sont engagés à restaurer plus de 60 millions d'hectares de forêt d'ici 2020. L'UICN souhaite quant à elle atteindre les 150 millions d'hectares d'ici cinq ans. Les pays engagés dans le processus sont les Etats-Unis, l'Ethiopie, le Congo, le Mexique, ou bien encore le Pérou, pour des surfaces importantes. A une échelle plus réduite participent également le Brésil, la Colombie, ainsi que le Chili.
Le défi de Bonn en faveur de la reforestation a vu le jour en 2011, sur initiative de l'Allemagne et de l'UICN. Des actions efficaces ? Dans son discours, le Secrétaire général de l'ONU a interpellé sur certains signes encourageants. "Au cours de la dernière décennie, le taux de reboisement mondial a reculé de près de 20%, ce qui montre qu'il est possible d'arrêter cette destruction", conclut-il.
