Ainis, 27% des citoyens de l'UE estiment que la pollution de l'air et de l'eau et les catastrophes d'origine anthropique, telles que les marées noires et les accidents industriels, constituent les menaces les plus graves pour la biodiversité. Suivent le changement climatique (19 %), l'intensification de l'agriculture, la déforestation et la surpêche (13 %), et la construction de routes, de logements ou de zones industrielles (8 %). Pour 93% des Européens, la préservation de la diversité biologique est une obligation morale pour les générations actuelles, et 75% estiment que la dégradation de la diversité biologique peut avoir des répercussions économiques négatives.
Un cinquième des Européens interrogés considèrent qu'ils sont actuellement touchés par la diminution de la diversité biologique, mais 70% pensent que celle-ci aura un effet dans le futur sur eux ou sur leurs enfants. Deux tiers des Européens déclarent avoir déjà accompli un effort personnel pour protéger la biodiversité, tandis qu'un tiers aimerait en faire plus. L'enquête révèle également que les Européens s'inquiètent davantage de la diminution de la biodiversité au niveau mondial que dans leur propre pays.
Depuis les années 70, l'Union européenne s'est engagée dans la protection de la nature et nous ne ménageons pas nos efforts pour atteindre l'objectif que nous nous sommes fixé, à savoir enrayer la diminution de la biodiversité sur notre continent à l'horizon 2010, a déclaré le commissaire européen à l'Environnement, Stavros Dimas. Cet objectif nécessite que tous les citoyens de l'Union coopèrent afin de garantir la viabilité et le bon état de santé des écosystèmes, a souligné M. Dimas.
Article publié le 21 janvier 2008