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Actu-Environnement

Le marché immobilier tarde à intégrer la valeur environnementale des bâtiments

Si le reporting sur l’éco-performance des bâtiments progresse, le lien entre la performance environnementale des biens immobiliers et leur valorisation financière n'est pas encore ancré dans les pratiques. C'est ce que révèle le baromètre 2010 du reporting sur l’éco-performance des bâtiments Novethic, publié le 9 novembre, avec le soutien de l’ADEME. Pour la quatrième fois, cette étude évalue la qualité de la communication sur la performance environnementale des actifs immobiliers détenus par les promoteurs, les foncières et les gestionnaires d’actifs immobiliers.

Le baromètre note ces opérateurs à partir de quatre critères, pondérés de la manière suivante : évocation de la performance (15 %), connaissance de la performance énergétique et CO (35 %),  engagements sur la performance énergétique et CO future (30 %) et informations sur l’innovation financière, technologique et managériale (20 %).

Ainsi, les promoteurs immobiliers obtiennent une note moyenne de 65 % (tous obtiennent désormais une note supérieure à 50 %), soit une progression de 23 %, ''vraisemblablement tirée par l’échéance proche de la nouvelle réglementation thermique 2012''. 75 % d’entre eux s’engagent à atteindre le niveau BBC-Effinergie pour la totalité de leur production.

Les foncières voient également leur note moyenne progresser, de 26 % à 49 %, mais l'étude note des écarts importants entre acteurs (72 points d’écart entre le premier et le dernier). ''Certains semblent encore négliger les enjeux du Grenelle de l’Environnement'', note l'analyse.

Les gestionnaires d’actifs restent quant à eux ''à la traîne'', avec une note de 31,5  % : ''les trois quarts d’entre eux restent silencieux sur la performance environnementale de leurs actifs immobiliers''.

L'étude note que les entreprises ont ''globalement une connaissance de plus en plus large des performances énergétiques de leur patrimoine'', via la réalisation de bilans carbone ou d'audits énergétiques notamment. De leur côté, les engagements chiffrés se font plus nombreux mais restent souvent imprécis.

Si les entreprises ont intégré la qualité environnementale des bâtiments ''comme élément sensible de leur valeur future'', les valeurs d'expertise actuelles sont fondées sur les statistiques du marché immobilier qui ne les prend pas en compte, ''faute de transactions en nombre suffisant  de « bâtiments verts » en France''. Or, ''l’absence de statistiques, tout comme celle de consensus sur une définition internationale du bâtiment durable, sont des facteurs bloquants. La capacité de mesurer la performance énergétique réelle des bâtiments, très dépendante de leur usage, constitue également un frein''.  En revanche, l'étude révèle que ''certains actifs obsolètes sur le plan énergétique ou mal interconnectés aux transports en commun subissent déjà une décote''.

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