Reste qu'à moins de trois mois de Copenhague, de nombreux responsables ne cachent pas leur pessimisme, rappelant les désaccords constants entre pays développés et en développement et l'absence d'engagements sur le financement de la lutte contre le réchauffement climatique.
Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon a prévenu, jeudi, qu' au sommet sur le changement climatique convoqué le 22 septembre à New York, les Etats Membres devront s'engager publiquement à parvenir à un accord sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre à Copenhague. Nous voulons que les dirigeants mondiaux montrent qu'ils comprennent la gravité des risques liés au climat ainsi que les avantages qu'il y a à agir tout de suite. Nous voulons qu'ils s'engagent publiquement à conclure un accord à la Conférence sur les changements climatiques de Copenhague de décembre 2009, a commenté M. Ban dans un communiqué. Nous voulons que les chefs d'Etats donnent à leurs équipes des ordres visant à accélérer le processus en vue de parvenir à un accord mondial sur le climat qui soit équitable, efficace et ambitieux d'un point de vue scientifique, a indiqué le Secrétaire général tout en se préoccupant du chemin qu'il reste à accomplir alors qu'il ne reste que 81 jours avant Copenhague, dont 15 jours de négociations seulement.
Même inquiétude du côté du Premier ministre suédois Fredrik Reinfeldt, dont le pays préside l'UE : les négociations avancent trop lentement. Les objectifs de réductions de certains pays ne sont pas suffisants, a confié à l'AFP M. Reinfeldt, à son arrivée à un sommet des chefs d'Etat et de gouvernements des 27 à Bruxelles. Il est temps que les dirigeants du monde se réveillent. Nous avons vraiment besoin que les dirigeants commencent à agir, a-t-il dit.
Article publié le 18 septembre 2009