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Eolien offshore : la filière française se structure

Alors qu'Alstom a inauguré ce mardi ses usines de fabrication de turbines éoliennes offshore à Saint- Nazaire, la filière française demande à être consolidée, a indiqué le SER en chiffrant le potentiel de cette énergie d'ici 2030.

Energie  |    |  R. Boughriet
Eolien offshore : la filière française se structure
Environnement & Technique N°343
Cet article a été publié dans Environnement & Technique N°343
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En présence du Premier ministre Manuel Valls et de la ministre de l'Ecologie Ségolène Royal, Patrick Kron, PDG d'Alstom a inauguré ce mardi 2 décembre ses deux nouvelles usines dédiées à l'assemblage de nacelles et aux générateurs d'éoliennes offshore (en mer) à Montoir-de-Bretagne, près de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique).

La construction des usines a débuté au printemps 2013. Elles seront pleinement opérationnelles au premier trimestre 2015 pour produire les nacelles et les génératrices de la turbine "Haliade 150" d'Alstom, dotée d'une puissance de 6 mégawatts (MW). "Avec un rotor de 150 m de diamètre, l'Haliade 150 possède un rendement de 15% supérieur à celui des éoliennes offshores existantes, lui permettant ainsi d'alimenter en électricité l'équivalent d'environ 5.000 foyers", fait valoir Alstom. L'utilisation de cette turbine permettrait d'éviter le rejet de 21.000 tonnes de CO2 pendant un an, a ajouté le groupe.

Premières usines de production en France

Les usines sont situées sur une zone de 14 hectares et s'étendent sur une surface totale de 19.000 m². Elles ont été construites par Quille Construction, filiale de Bouygues Construction, représentant un investissement de 48 millions d'euros. "Ce sont les premiers bâtiments industriels français dont le programme et la conception ont été certifiés « Haute Qualité Environnementale » (HQE)", a indiqué Alstom. Les sites emploieront près de 300 salariés, dont 200 travailleront à l'assemblage des nacelles et 100 à la production des alternateurs.

Les usines de Saint-Nazaire auront une capacité de production de 100 machines par an. Les premiers modèles seront livrés à l'Américain Deepwater. Le contrat porte sur une ferme pilote de cinq éoliennes à Block Island, dont la mise en service est prévue en 2016.

En France, Alstom équipera d'ici à 2018 les parcs de Fécamp (Seine-Maritime, 498 MW), de Courseulles-sur-Mer (Calvados, 450 MW) et de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique, 480 MW) avec un total de 240 turbines, dans le cadre du premier appel d'offres éolien offshore remporté en avril 2012 avec EDF Energies Nouvelles.

Les mâts et les pales, en partenariat avec LM Wind Power, seront quant à eux fabriqués dans deux usines prévues à Cherbourg dont les travaux débuteront "sous peu", a annoncé Denis Cochet, président d'Alstom France. Le groupe de constructions maritimes STX France fournira au groupe les pièces de transition qui permettront de fixer le mât de l'éolienne à sa fondation monopieu.

A terme, l'ensemble de ces usines devrait générer 1.000 emplois directs et 5.000 emplois indirects, selon Alstom. "Ces nouvelles usines sont les premières usines de production d'éoliennes offshore en France. Grâce à elles, nous allons pouvoir servir le marché français et également satisfaire une demande internationale en expansion", a déclaré Patrick Kron, Président directeur général d'Alstom.

De même, le siège dédié aux énergies marines renouvelables de GE-Alstom, prévu à Nantes d'ici 2017, devrait créer 250 emplois de recherche et développement.

3e appel d'offres et un AMI en 2015

Deux appels d'offres éolien en mer ont été lancés par l'Etat pour la construction de 6 parcs offshore, pour une puissance totale de 3.000 MW d'ici à 2020 (contre 6.000 MW visés par le Grenelle) et permettant de mobiliser 10.000 emplois. Le site de Saint-Brieuc (Côtes-d'Armor, 500 MW) a été attribué en 2012 au consortium Iberdrola, Areva et Eole-Res. En mai 2014, les sites du Tréport (Seine-Maritime) et des Îles d'Yeu et de Noirmoutier (Vendée) ont été attribués au consortium formé par GDF Suez et Areva, associant EDP Renewables et Neoen Marine, lors du second appel d'offres (500 MW chacun). Les 4 parcs issus du premier appel d'offres devraient entrer en service en 2019. Les chantiers des sites du Tréport et de Noirmoutier ne démarreront qu'à cette date.

La filière mise sur le lancement en 2015 d'un troisième appel d'offres pour l'éolien offshore posé, confirmé par Ségolène Royal. Il capitalisera "sur le retour d'expérience des premiers parcs pour réduire les coûts" réclamés par les industriels français, a assuré ce mardi la ministre. Le volume sera fixé "dans la programmation pluriannuelle de l'énergie".

Demandée par le syndicat des énergies renouvelables (SER), la procédure d'attribution sera également "revue". L'appel d'offres "sur critères" sera remplacé par "un dialogue compétitif", a ajouté la ministre. Les zonages préalables au prochain appel d'offres ont été lancés sous l'égide des préfets des façades maritimes. Ces derniers lanceront jusqu'en avril 2015 des consultations publiques sur ces zonages prévus pour l'offshore posé et flottant, a précisé hier Marion Lettry, déléguée générale adjointe du SER.

Manuel Valls a annoncé ce mardi le lancement en juin 2015 d'un appel à manifestation d'intérêt (AMI) pour l'éolien flottant. Financé par les programmes d'investissement d'avenir (PIA), il sera doté de 150 millions d'euros, a-t-il précisé.

Les contentieux sur l'éolien offshore seront examinés en première instance par une cour administrative d'appel unique afin de réduire la durée des périodes de recours, a rappelé Mme Royal. "Le projet de décret est prêt, et va être mis en consultation dans les prochains jours", a-t-elle indiqué. Ce qui permettra d'"accélérer" la réalisation des projets. De quoi satisfaire le SER qui a réitéré hier la nécessité de simplifier les procédures administratives (autorisation unique des projets) pour "consolider" la filière française et gagner en "compétitivité" par l'exportation en Europe. Certains acteurs étant déjà positionnés dans l'UE : Areva, STX, Eiffage Construction métallique, Bouygues Travaux publics, Rollix, Mersen.

Réduire les coûts de production d'ici 2030

15.000 MW et 30.000 créations d'emplois d'ici 2030 : c'est le potentiel de l'éolien offshore français estimé par le SER, lors d'une conférence de presse. "Il existe d'importantes marges de manœuvre" pour réduire le prix de l'éolien offshore qui est actuellement autour de 200 euros le mégawattheure (MWh), a indiqué Jean-Louis Bal, président du Syndicat.

D'ici 2030, son coût de production pourrait être ramené entre 100 et 120 euros/MWh - soit le coût du photovoltaïque et de l'EPR, selon M. Bal - en faisant des progrès sur l'industrialisation de la chaîne de production, les améliorations technologiques (turbines plus puissantes, fondations offshore optimisées, taille augmentée des rotors) et l'optimisation des moyens de maintenance. Les coûts d'investissement (CAPEX), qui représentent environ les deux tiers du coût global, "pourront ainsi être réduits de 20 à 30%", selon le SER.

Réactions16 réactions à cet article

Pour construire de l'EnR, Alstom aurait pu au moins faire l'effort d'investir dans un bâtiment à énergie positive...

C'est dommage que les industriels du secteur ne montrent pas l'exemple

Stéphane | 03 décembre 2014 à 09h57 Signaler un contenu inapproprié

tout à fait d'accord avec vous !

Pascal | 03 décembre 2014 à 10h58 Signaler un contenu inapproprié

Dommage que la surface du toit de l'usine ne soit pas équipée de panneaux solaires
Le parking aurait pu être réalisé avec des matériaux poreux pour éviter l'imperméabilisation des sols, et équipé d'ombriéres photovoltaïques.
mais bon ne soyons pas trop exigeant

lio | 03 décembre 2014 à 12h37 Signaler un contenu inapproprié

Juste quelques bémols
Alstom racheté par GE (étatsunien) qui ne croit pas en l'éolien en mer a du créer une filiale spécifique dont l'avenir comme filière française est pour le moins incertain voire compromis compte tenu de l'intérêt financier nul malgré le très haut niveau se subvention de la filière.
Les subventions payées par nos impôts cesseront le plus vite, le mieux et l'usine fermera (Alstom a par ailleurs démenti l'annonce du conseil régional Pays de Loire de l'ouverture du centre de recherche de Nantes)
Concernant AREVA, c'est encore pire. Areva n'a pas de turbine pour l'éolien en mer posé. Areva s'est associé à l'espagnol Gamesa seul détenteur d'un minimum de savoir faire dans le domaine. La question de l'avenir de cette association maitrisée par l'espagnol qui recherche (désespérément )une solution pour assurer les contrats dèjà signés se pose (AREVA est financièrement exsangue).
Une turbine de 8MW est prévue mais elle n'existe que sur le papier (espagnol)
Et nos ministres claironnent une filière franco française,
de nouveaux appels d'offres financés par l'impôt ...

ITC78 | 03 décembre 2014 à 12h52 Signaler un contenu inapproprié

@lio
Il ne savent même pas comment boucler leur budget de production alors rajouter des frais dont l'utilité n'est pas démontrée...
GE ne va pas mettre un centime de plus dans ce tonneau des Danaïdes qu'est l'éolien inutile.
Affiché à 200 euros le MWh ce prix ne permettra même pas d'équilibrer les comptes. Alstom avait annoncé avant le dernier appel d'offre que sans un quatrième lot, il ne pourrait faire face.
Mais le SER continue de promettre des baisse de ces coûts (deuxième appel d'offre de l'éolien en mer à 220 euros du MWh).
Juste une remarque: les consultations du public n'ont pas été faites et on lancerait la production?
On se moque du citoyen (syndrome Sivens où il aura fallu un mort pour poser enfin le problème)
Un moratoire sur l'éolien terrestre et en mer s'impose qui paie quoi pour quel intérêt général. face à quels inconvénients...

ITC78 | 03 décembre 2014 à 13h08 Signaler un contenu inapproprié

@ITC78

AREVA, pas de turbine pour l'offshore fixe ? D'où sort le parc d'Alpha Ventus ? 12 turbines AREVA M5000, qui elle n'existe pas que sur le papier. Le savoir faire d'AREVA en matière d'éolien vient de l'allemand Multibrid qu'AREVA détient désormais à 100%.

Idem pour ALSTOM, qui avait acheté ECOTECNIA, un turbinier espagnol.

François | 03 décembre 2014 à 17h19 Signaler un contenu inapproprié

@François
Areva ne souhaite pas monter les turbines M5000 et propose maintenant une turbine de 8 MW qui n'existe pas. Un doute est permis sur la qualité de la M5000 puisqu'Areva souhaite en changer.
Multibrid dites vous? Après son acquisition Areva a commencé à licencier le personnel tout en promettant une turbine "made in France" aux promoteurs lauréats des appels d'offre pour l'éolien en mer en France.
Quand à Alstom on voit où l'a mené sons aventure Ecotecnica... dans les bras de GE l'étasunien
Après le report ou l'annulation de plusieurs projets, le développement de l'éolien en mer attendu n'aura pas lieu. Le montant des subventions est trop élevé, mais il ne permet pas la rentabilité des réalisations.
Il faudrait des séries de 500 machines: impossible Cette filière n'a aucun avenir, il vaudrait mieux arrêter avant que ça devienne dramatique.
D'autre part des études sur la dégradation attendue de la biodiversité marine commence à paraître. Il semblerait que l'état a décidé de l'éolien en mer sans prendre les moindres précautions vis à vis des risques sur la vie aquatique sur des fonds peu profond riches et très fragiles. Le décideur s'appelle ministre de l'écologie ....
Un moratoire s'impose

ITC78 | 03 décembre 2014 à 21h22 Signaler un contenu inapproprié

@ITC78

La M5000 a été élue meilleure turbine offshore en 2012. Proposer une M8000 à la place d'une 5000 ne remet absolument pas en cause la qualité de cette dernière : on passe d'une machine de 135m de diamètre à 180 ! Sans parler de l'augmentation de la puissance de la machine, permettant de diminuer considérablement le nombre de machines à installer ...

Dire que c'est le rachat d'Ecotecnia qui a envoyé Alstom "dans les bras de GE", je trouve cela un peu osé !

François | 04 décembre 2014 à 12h10 Signaler un contenu inapproprié

Ce n'est pas osé c'est de l'obsession, tout est bon pour essayer de torpiller la filière, quand on a pas d'arguments on en invente.
Don Quichotte aurait il changé de nationalité

lio | 04 décembre 2014 à 14h08 Signaler un contenu inapproprié

@Lio
Comment expliquez vous qu'une turbine élue meilleure turbine de l'année 2012 soit déjà abandonnée au profit d'un projet de turbine qui n'a pas encore fourni le moindre KWh?
@françois
Quel saut technique pour justifier de l'immaturité de la filière et aussi justifier les subventions injustifiables

ITC78 | 04 décembre 2014 à 21h24 Signaler un contenu inapproprié

@ ITC78 !
J'ai assisté hier à une présentation du projet éolien offshore au large de Noirmoutier, et je n'ai rien entendu qui confirme vos dires.

Par contre, j'ai entendu que la réalisation de ce projet en complément des parcs terrestres existants, permettrait de répondre à 50% des besoins énergétiques du département de la Vendée en 2025.
Qu'il serait créateur de 1500 emplois directs, dont les iliens de Noirmoutier, et d'Yeu semblent très demandeurs, et de 4 500 emplois indirects, sur les régions Pays de Loire et Poitou-Charentes

Pascal | 05 décembre 2014 à 10h18 Signaler un contenu inapproprié

@lio
Je n'invente pas mais les faits sont têtus
Cf article paris match du 27 11 au 3 12 p 44
Dommage que vous preniez un ton polémique, j'ai eu sur d'autres posts beaucoup de plaisir à échanger avec vous. Alors vous ameniez des arguments, des pistes de réflexions et recherches fort intéressantes.
Je ne suis pas anti éolien par principe, je devenu anti éolien industriel ... un peu grâce à vous.
Aucun pro éolien n'a pu justifier la nécessité d'imposer l'éolien industriel par la force aux populations rurales qui n'ont pas les moyens de se défendre, n'étant même pas consultées sur les projets. Avec la promotion de l'éolien industriel est répandue l'idée que l'on pourra sortir du nucléaire, idée utopique car il n'est pas envisagé de réduire la capacité de production en France (même si on annonce une réduction de la production électrique à 50% à partir de nucléaire le solde pouvant être exporté) et dans tous les pays qui ont développé une grande puissance d'éolien et PV il n'y a pas eu de réduction des émissions de C02.
Les deux objectifs présupposés de l'éolien industriel sont des mirages, l'éolien comme un mirage peut faire croire, mais la réalité est tout autre.
On nous promet un miracle, nous sommes devant un mirage.
Les milliards dépensés inutilement feront défaut à tout autre développement au profit de l'écologie, la vraie, une planète où il fait bon vivre pour tous en harmonie avec la nature.
Cette écologie là n'attire pas les investisseurs.

ITC78 | 05 décembre 2014 à 12h58 Signaler un contenu inapproprié

@Pascal
Vous avez assisté à une séance d'enfumage comme savent les organiser les promoteurs de l'éolien. Le mirage des emplois directs et induits et la consommation locale d'électricité sont le plus bel exemple de la malhonnêteté des promoteurs.
Pour Noirmoutier, le lauréat regroupe GdF Suez et Areva (cité plus haut)
Concernant l'emploi local Noirmoutier bénéficierait d'une base logistique au maximum 140 personnes (moins s'il y a moins d'éoliennes que prévu initialement) Les qualifications pour les personnels son telles que les emplois seront certes localisés mais pas destinés aux habitants des iles (en général personnels en déplacement selon les besoins).
Concernant les autres emplois, les mêmes ont déjà été promis en Bretagne et sont aussi promis en Normandie.
Areva le producteur théorique de turbines pense créer une unité de production et d'assemblage au Havre, les pièces essentielles des turbines voire les turbines entières ( la plus forte valeur ajoutée) ne pourraient venir que d'Allemagne ou d'Espagne. Les pales des éoliennes seraient produites au Havre ainsi que la tôlerie et l'application de la peinture. Les équipements électriques seraient produits en Moselle et en Isère.
Les fondations (non définies à ce jour) pourraient être assemblées à Brest (si jacket), STX est approché pour la station électrique en mer.
Les 1500 emplois fourniraient l'ensemble des projets en mer Suez Areva (si d'autres commandes arrivaient, commandes dont la probabilité diminue de jour en jour)

ITC78 | 08 décembre 2014 à 11h48 Signaler un contenu inapproprié

@Pascal (suite)
L'indépendance électrique de la Vendée ?
L'éolien comme tout autre moyen de production de l'électricité ne peut fournir une population définie Tout au plus il peut fournir en moyenne sur une année la quantité moyenne d'électricité consommée par un habitant moyen. Sauf que le vent permet de produire en moyenne la quantité annoncée mais le minimum est proche de ZERO et le maximum est rarement atteint (80% de la puissance). La production estimée pour l'éolien en mer ne représenterait en cumul que 30 à 40% de l'équivalent de production à pleine puissance soit au maximum deux jours sur cinq. A même puissance installée, la centrale à gaz fournirait 2 à 3 fois plus de courant et modulable à la demande.
Les jours sans vent les vendéens comme tous les européens seront fournis à partir de production thermiques seules machines pilotables avec les barrages hydrauliques.
En France on utilise moins de 8 % d'énergie thermique d'origine fossile. Face au développement de l'éolien (absent 3 jours sur 5),il faudra positionner le développement des usines électriques au gaz permettent de pallier les absences de vent. Une relance des émissions de C02 au final.
Vous a t on parlé des subventions?
GdF Suez est autorisé par l'appel d'offre à facturer 8 à 10 milliards d'euros l'électricité qu'il fournira au réseau avec priorité d'accès
Cette dépense autorisée par l'état ne figure sur aucun budget et n'est validée par aucun vote parlementaire, mais payée néanmoins par l'impôt.

ITC78 | 08 décembre 2014 à 12h19 Signaler un contenu inapproprié

Ne mettez pas tout au feu systématiquement : la filière de l'éolien en France représente tout de même plus de 10 000 emplois, dans un pays qui en a bien besoin.... et ce nombre se développera.

L'un des avantages de l'éolien off-shore en atlantique, c'est justement le fait de bénéficier de vent pratiquement à cycle constant, sous réserve ensuite d'avoir des machines capables de fonctionner sous des régimes de vents faibles.

Par ailleurs, en étant optimiste, on peut aussi espérer que la technologie permettra de stocker ou de transformer l'énergie électrique (transformation en calories par exemple qui pourrait ensuite refournir de l'électricité lorsque les autres systèmes de production sont défaillants.

Nous sommes au seuil d'une nouvelle révolution technique, laissons grandir et s'améliorer ces équipements, qui permettront aux générations futures de se passer (de gré ou de force), des énergies fossiles.

Pascal | 08 décembre 2014 à 13h32 Signaler un contenu inapproprié

@Pascal
10 000 emplois en France dont plus de 3000 en Ile de France région particulièrement équipée en éoliennes
C'est l'Allemagne qui bénéficie du plus grand nombre d'emplois associés à l'éolien français
La cote Atlantique n'est pas aussi ventée que certains l'imaginent, l'écosse mieux positionnée sur les dépressions nord tourne à 30% du temps équivalent pleine puissance, le fossile doit fournir en moyenne 70% quand il y a du vent, il y en a partout et sous un anticyclone ZERO vent.
Le stockage ? Benjamin Franklin a essayé de capter la foudre, il a inventé le paratonnerre mais est décédé en 1790.
La plus prometteuse serait l'hydrogène, grosse difficulté le coût.
Pour passer de l'électricité à l'électricité via l'hydrogène on a un facteur de 10. En partant de l'électricité de l'éolien en mer à plus de 200 euros du MWh on retrouve l'électricité à plus de 2000 euros le MWh (rappel prix du marché actuel 40 à 50 euros du MWh)
Une mauvaise nouvelle écologique, l'hydrogène serait un perturbateur de la couche d'ozone (celle qui est déjà trouée)
Avec l'argent mobilisé pour l'éolien terrestre et en mer subventionné par l'impôt, on pourrait accélérer la réalisation des économies d'énergie pour les logements et créer beaucoup plus d'emplois locaux ceux là.
Le seul objectif de l'éolien industriel est de soutirer le plus longtemps possible les rentes associées et financées par tous les consommateurs.
Partout où les subventions cessent, l'éolien industriel cesse.

ITC78 | 08 décembre 2014 à 21h13 Signaler un contenu inapproprié

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