Le 22 mai, le Parlement européen ne s'est pas opposé à cette adoption, ayant obtenu de la Commission l'assurance que les méthodes de tests n'utilisant pas d'animaux seront à l'avenir validées de manière plus rapide et plus transparente, selon un communiqué.
Dans une résolution adoptée à 508 voix pour, 6 contre, et 8 abstentions, les députés européens ont toutefois critiqué le fait que la Commission n'ait pas inclus dans le règlement un certain nombre de méthodes d'essai alternatives scientifiquement validées, uniquement parce que la procédure réglementaire n'était pas terminée. Le Parlement a ainsi obtenu de la Commission que l'approbation des nouvelles méthodes d'essai alternatives à l'expérimentation animale soit plus transparente et plus rapide à l'avenir.
Lors de l'élaboration du règlement REACH, la promotion de solutions alternatives à l'expérimentation animale représentait une préoccupation majeure des députés qui fait désormais partie intégrante des objectifs de la réglementation des substances chimiques, a souligné le Parlement.