Le projet européen baptisé "Atlete" (Appliance Testing for Energy Label Evaluation) confirme "la fiabilité" des informations fournies par l'étiquette énergie, relaie l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe), partenaire du projet.

Atlete a été initié en 2009 par la Commission européenne et le comité européen des constructeurs d'équipements électriques domestiques (Ceced). Outre l'Ademe, parmi les partenaires figurent l'Agence nationale italienne pour les nouvelles technologies, l'énergie et l'environnement (Enea), l'Institut italien d'étude pour l'intégration des systèmes Isis ou encore le Centre d'efficacité énergétique de la République Tchèque (SEVEn).

Ce projet a pour objectif de vérifier la conformité de l'étiquette énergie fournie par le fabricant des appareils électroménagers. Cette étiquette énergie fournit depuis 1995 des informations sur les caractéristiques de plusieurs types d'appareils électroménagers proposés sur le marché européen (consommations d'énergie, d'eau, émissions sonores..). Ces informations sont fondées sur une déclaration faite par le fabricant sur son produit.

Les résultats de la campagne de mesure (1) lancée mi-2012 "confirment la solidité de l'étiquette énergie", à laquelle les consommateurs européens "peuvent se fier pour acheter des équipements plus économes en énergie", indique l'Ademe. Pendant deux ans, 50 machines à laver représentatives du marché européen ont ainsi été testées dans le cadre du projet. Résultat : 100% des lave-linges affichent des performances en matière de consommation d'énergie et d'eau conformes aux informations indiquées sur leur étiquette énergie "et tous respectent les exigences de consommations d'énergie et d'eau demandées par la directive européenne EcoDesign".

Des progrès doivent néanmoins être faits par les fabricants sur les modes d'emploi : seulement 38% des modèles ont fourni des informations permettant une bonne utilisation de la machine (par exemple, sur le dosage de la lessive, la température de lavage ou encore le chargement de la machine).

Seules les autorités de surveillance du marché des Etats membres "ont le droit de déclarer officiellement si un appareil mis sur le marché est conforme ou non conforme", préviennent les membres du projet. Il appartient à chaque autorité nationale de surveillance du marché dans l'Union européenne de décider "si des actions sont nécessaires".