Une étude publiée récemment dans la revue Environmental Health Perspectives confirme les impacts sanitaires de la pollution à l'ozone troposphérique et aux particules fines (PM 2,5). Selon la modélisation atmosphérique réalisée depuis l'époque préindustrielle à nos jours, l'ozone est responsable de 0,7 million de cas de mortalité respiratoire par an tandis que les particules provoquent 3,5 millions de morts dues à des problèmes cardio-vasculaires et 220.000 cancers du poumon par an.
Les auteurs de l'étude concluent par ailleurs que la mortalité est réduite d'environ 30% quand les seuils de concentrations sont inférieurs à 33,3 ppb (microgrammes par milliard de litres) pour l'ozone (66,6 µg/m3)
2 et 5,8 µg/m3 pour les particules fines.
Rappelons qu'en Europe la directive 2008/50/CE sur la qualité de l'air impose de ramener les niveaux d'exposition aux PM 2,5 en-dessous de 20 µg/m3 d'ici 2015 et fixe le seuil de la protection pour la santé à 110 µg/m3 sur 8 heures pour l'ozone.
Article publié le 22 avril 2010