D'après l'étude, la qualité générale de l'air en Europe est ''médiocre'' avec des concentrations élevées en dioxyde d'azote (NO2) et en particules fines (PM10). Alors que le nombre de jours d'exposition à des concentrations journalières en particules fines excédant les 50 mg/m3 est limité à 35 par an, 84% des villes étudiées (dont Bruxelles et Anvers) dépassent cette limite. La situation est particulièrement critique à Londres, Rome, Milan et Madrid, où ce nombre est quatre fois plus élevé que la limite, souligne l'enquête. Neuf villes sur dix enregistrent à certains endroits, notamment ceux où le trafic est particulièrement dense, des concentrations moyennes annuelles de NO2 dépassant le seuil des 40µg/m3.
21 des 32 villes interrogées, dont Anvers et Bruxelles, ont fixé des objectifs de réduction des émissions de CO2. Selon l'étude, certaines grandes villes comme Vienne, Munich, Barcelone et le Grand Lyon font figure d'exemples en matière d'énergie solaire (installation de panneaux thermiques ou photovoltaïques sur les bâtiments publics). Oslo utilise notamment pour les feux de signalisation des LED au lieu d'ampoules à incandescence classiques, suivi par le Grand Lyon (61%) et Göteborg (42%).
Concernant les déchets, à l'exception de Dresde, aucune des villes étudiées n'atteint l'objectif européen de 1 kg de déchets produit annuellement par habitant. La quantité moyenne de déchets par habitant (déchets ménagers et autres, avant tri-recyclage) s'élève à 501 kg. En matière de transports en commun, Prague fait figure d'élève modèle, avec 718 passagers transportés annuellement par habitant et un taux de 58% d'utilisation des transports en commun pour se rendre au travail, contre 27% pour la voiture. Aussi selon l'étude, avec 108 litres d'eau consommées par jour, Bruxelles et Anvers se classent parmi les villes les plus économes d'Europe en la matière, juste derrière Dresde et Heidelberg et devant Barcelone.
Article publié le 04 février 2008