Robots
Cookies

Préférences Cookies

Nous utilisons des cookies sur notre site. Certains sont essentiels, d'autres nous aident à améliorer le service rendu.
En savoir plus  ›
Actu-Environnement

Faut-il réformer le GIEC pour rétablir la confiance ?

Gouvernance  |    |  F. Roussel
Prévisions erronées sur la fonte des glaciers de l'Himalaya, publication de mail qualifiés de manipulation scientifique, mise en évidence de conflits d'intérêts, le Groupe International d'Experts sur le Climat (GIEC) est depuis quelques mois au cœur de plusieurs polémiques qui ont tendance à ternir sa réputation et à alimenter la cause des ''climatospectiques''.

Pour tenter de ''rétablir la confiance'', cinq climatologues reconnus publient aujourd'hui dans la revue Nature, une tribune1 dans laquelle ils proposent de réformer le GIEC. Les cinq scientifiques proposent notamment de modifier la gouvernance du groupe pour se rapprocher d'une ''Agence internationale du Climat'' permanente et indépendante, d'accélérer la fréquence de publication des rapports actuellement fixés à 5 ou 6 ans ou encore de transformer le GIEC en une encyclopédie participative déployée sur Internet.

Un autre article2 publié dans la même revue propose quant à lui de nouveaux scénarios pour prédire les évolutions climatiques futures. ''Jusqu'à maintenant, les scénarios n'ont pas examiné en juste proportion d'autres possibilités, telles que la réduction du changement climatique et l'adaptation. Nous décrivons donc un nouveau procédé pour créer des scénarios plausibles afin d'étudier les questions les plus provocantes et les plus importantes au sujet du changement climatique'', expliquent les auteurs de l'étude.

Réactions2 réactions à cet article

tout a été dit ou presque !

A qui profite le crîme ?.....
Ce qu'un expert fait, un autre peut le défaire. Quand les passions se seront apaisées, il sera temps de parler sérieusement. Pour l'instant les "experts" sont chargés de tous les maux (et je les pèse)on se rapellera ensuite qu'il sont indispensables pour faire avancer la connaissance. Il faut donc leur permettre de travailler sereinement et ne pas leur tendre un micro à tout bout de champ (cela leur donne la "grosse tête"). Enfin ne jamais oublier que la notoriété ne garantit ni la sincérité ni la vérité. Bon en attendant le GIEC doit se "saborder" et se reconstruire après épuration et "charte d'indépendance transparente reconnue"

ralvot | 12 février 2010 à 09h50 Signaler un contenu inapproprié
Une embellie climatique ?

Il devenaient insupportable d'entendre ces gens du GIEC et autres coqueluches des médias qui manifestement mélangent spectacle, démarche scientifique et démarche religieuse. Brûlant les impies tel Claude Allègre et tant d'autres sur le bucher de l'hérésie à la moindre émission de doute ou de réticence quand ils dénoncent le manque de rigueur scientifique et les extrapolations hasardeuses qui tiennent plus de la prophétie de Mme Irma que de la vérité telle qu'elle se révèle expérimentalement. L'inacceptable qui confine à l'escroquerie est d'asséner en vérité ce qui n'est au mieux qu'hypothèse.
Une énorme circonstance atténuante, qui vaut pour tant d'autres notamment dans tout ce qui touche à la vie et l'écologie : pour être reconnu et donc pouvoir passer à la caisse (ou à l'urne) des aides et subvention via la tuyauterie médiatique, il faut faire peur, mieux encore terroriser. Le GIEC et tant d'autres l'ont si bien compris ! Le tout est d'avoir une conscience (dite scientifique...) assez élastique. Qu'en pense Galilée du haut de son nuage ?

micocharly | 12 février 2010 à 10h59 Signaler un contenu inapproprié

Réagissez ou posez une question à la journaliste Florence Roussel

Les réactions aux articles sont réservées aux lecteurs :
- titulaires d'un abonnement (Abonnez-vous)
- inscrits à la newsletter (Inscrivez-vous)
1500 caractères maximum
Je veux retrouver mon mot de passe
Tous les champs sont obligatoires