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Actu-Environnement

OGM : l'Efsa ne veut pas réévaluer les risques liés au NK 603

Sans surprise, l'Efsa a retoqué l'étude Séralini sur la toxicité du maïs NK 603 et du Round up. L'agence juge qu'une réévaluation n'est pas justifiée. Sur ces dossiers, la balle est désormais dans le camp des Etats membres et de la Commission.

Risques  |    |  S. Fabrégat

"L'analyse réalisée par l'Efsa a montré que les lacunes observées dans l'article de Séralini et al induisent une qualité scientifique insuffisante pour l'évaluation des risques". Tel est le verdict final de l'Agence européenne de sécurité alimentaire, sur l'étude de l'équipe du professeur Séralini sur le maïs génétiquement modifié NK 603 et son herbicide associé. L'Efsa a été mandatée par la Commission européenne, au lendemain de la publication d'un article sur cette étude dans la revue Food and Chemical Toxicology. L'étude, qui souligne la toxicité de ce maïs et de son pesticide associé, avait alors provoqué de nombreuses réactions à travers le monde.

Début octobre, dans une analyse intermédiaire, l'Efsa avait déjà jugé que les conclusions de l'étude n'étaient pas scientifiquement valables et qu'il n'y avait donc pas lieu de procéder à une réévaluation de l'innocuité de cet OGM. Elle pointait du doigt le manque de clarté des objectifs d'études, la taille insuffisante des groupes de traitement de rats, des imprécisions sur la méthode statistique utilisée … L'Efsa avait donc demandé aux auteurs de l'étude des informations complémentaires et décidé de poursuivre les travaux d'analyse.

Mais le professeur Séralini a refusé de répondre à l'Efsa et n'a publié qu'une réponse générale aux multiples réactions soulevées par l'étude. "Après s'être penchée attentivement sur cette publication, l'Efsa a conclu qu'elle ne fournissait qu'un nombre limité d'informations pertinentes qui n'apportaient pas de réponse à la majorité des questions en suspens soulevées dans la première déclaration de l'Autorité", indique donc l'agence dans son verdict final.

Et maintenant ?

L'Efsa souligne que les agences de sécurité nationales de l'Allemagne, de la Belgique, du Danemark, de la France, de l'Italie et des Pays-Bas, mandatées de façon indépendante par les Etats membres, sont parvenues aux mêmes conclusions qu'elle. "Ces évaluations ont démontré que, pour une partie significative de la communauté d'évaluation des risques de l'UE, il existe un consensus sur le fait que les conclusions de Séralini et al. ne sont pas étayées par les données contenues dans l'article publié", commente Per Bergman, qui a dirigé les travaux de l'Efsa.

Si en effet les agences de sécurité sanitaire pointent les lacunes scientifiques de l'étude, plusieurs d'entre elles, à l'instar du Haut conseil français des biotechnologies (HCB) et de l'Agence française de sécurité (Anses) ont souligné le manque de connaissance sur les effets à long terme des OGM et des produits phytopharmaceutiques et la nécessité de mener des évaluations de long terme.

Le gouvernement s'est rangé aux conclusions de l'Anses sur la nécessité de renforcer l'évaluation sur les effets à long terme et a rappelé la position de la France sur les OGM. Elle plaide au niveau européen pour un renforcement des évaluations et pour que les Etats aient la possibilité d'autoriser ou d'interdire les OGM sur son territoire.

Réactions32 réactions à cet article

Lire le rapport de l'EFSA page 10: les opinions minoritaires. Quatre des experts ne sont pas d'accord avec les autres (d'ailleurs on ne sait pas combien ). Y-a-t-il seulement UN journaliste pour l'avoir lu ?

Robs75 | 29 novembre 2012 à 13h49 Signaler un contenu inapproprié

Effectivement, page 2 (notée p2/10) on lit qu'ils sont 11 membres dans le comité. Page 10 (notée p10/10). On lit qu'ils sont 4 à avoir une opinion minoritaire sur un point déterminant. j'en conclue donc que 64 % d'un effectif de 11 membres seulement agréent avec le rapport et 36 % ont une opinion au moins partiellement différente . UN statisticien peut-il calculer la probabilité pour que l'avis de l'EFSA soit significativement correct ?

Complement75 | 29 novembre 2012 à 14h44 Signaler un contenu inapproprié

C'est curieux! Je n'ai pas trouvé d'opinion minoritaire dans l'avis de l'EFSA.

D'ailleurs, il ne fait que 9 pages, la dixième (stupide gâchis de papier si on imprime) ne comportant que la mention « ANNEX 1).

Wackes Seppi | 29 novembre 2012 à 16h10 Signaler un contenu inapproprié

J'ai été un peu rapide.

Le titre du billet, « OGM : l'Efsa ne veut pas réévaluer les risques liés au NK 603 », ne correspond pas à la réalité.

L'EFSA n'a en rien décrit ses intentions mais simplement conclu sur l'impact que pouvait avoir l'« étude » de M. Séralini. Et cet impact est nul, la qualité scientifique de l'« étude » étant insuffisante aux fins de l'évaluation :

« Taking into consideration Member States’ assessments and the authors’ answer to critics, EFSA finds that the study as reported by Séralini et al. is of insufficient scientific quality for safety assessments. EFSA concludes that the currently available evidence does not impact on the ongoing re-evaluation of glyphosate and does not call for the reopening of the safety evaluations of maize NK603 and its related stacks. »

Wackes Seppi | 29 novembre 2012 à 16h17 Signaler un contenu inapproprié

Je confirme que 4 membres sur 11 (page 10) ne sont pas du même avis que les autres. L'avis est donc partagé à 64 % par l'ensemble du comité. La presse pourrait être un peu plus mesurée...et devrait commencer par lire l'avis et ne pas se contenter du document de presse...

complement75 | 29 novembre 2012 à 17h57 Signaler un contenu inapproprié

Je confirme que l'avis de l'EFSA – neuf pages plus une dixième ne comportant que la mention « Annex 1 » – ne comporte pas d'avis minoritaire.

Wackes Seppi | 30 novembre 2012 à 09h37 Signaler un contenu inapproprié

Maintenant que l’Efsa génétiquement modifié par les conflits d’intérêts à confirmé son 1er avis, passons aux choses sérieuse !

Maintenant que l’état socialiste prenne ses responsabilités ! Que l’étude de M. Séralini soit réévaluée en toute transparence à l’abri des lobbys et politiciens véreux où jugent et parties !

Seule cette réévaluation permettra de répondre démocratiquement à l’opinion publique qui est majoritairement contre les OGM !!!

Eau Pure | 30 novembre 2012 à 11h30 Signaler un contenu inapproprié

Voici le lien pour le texte de l'EFSA . IL y a bien la page p10/10 avec l'opinion minoraitaire. Je ne comprends pas l'entêtement de Wakes Seppi, sauf de vouloir faire de la désinformation.
http://www.efsa.europa.eu/fr/efsajournal/pub/2986.htm

complement75 | 30 novembre 2012 à 20h03 Signaler un contenu inapproprié

j'ai trouvé aussi sur le site de l'EFSA le pdf annexe1 et à la page 10 les opinions minoritaires. Il est vrai que c'est un gros problème de constater que l'avis de l'EFSA n'est pas si tranché.

zorro | 01 décembre 2012 à 11h05 Signaler un contenu inapproprié

J'ai aussi trouvé les opinions minoritaires dans le pdf complet appelé annexe1. Effectivement, c'est très troublant.

Aussi75 | 02 décembre 2012 à 08h20 Signaler un contenu inapproprié

Eh bien, je m'entête! Il n'y a pas d'opinion minoritaire dans l'avis de l'EFSA. Je répète pour que ce soit bien clair: de l'EFSA.

Wackes Seppi | 03 décembre 2012 à 11h10 Signaler un contenu inapproprié

je vous présente mes excuses, c'était bien sur le site de l'EFSA et dans l'annexe1 du compte-rendu. Mais effectivement, il s'agissait de l'agence belge dont le compte-rendu est annexé à l'avis de l'EFSA.

complement75 | 03 décembre 2012 à 11h39 Signaler un contenu inapproprié

Il n'y avait pas de quoi.

Il faut aussi bien lire cette opinion minoritaire:

«Considérant les incertitudes sur les effets à long terme du maïs NK 603 sur la santé, nous demandons une réévaluation de l'avis du BAC sur les dossiers initiaux du maïs NK 603, en ce qui concerne les effets sur la santé humaine et animale, en utilisant la même analyse critique que celle qui a été appliquée par les experts du BAC à l'étude de Séralini et al.»

Les minoritaires n'ont pas contesté que l'«étude» était bourrée de malfaçons et qu'elle n'appelait pas à une révision des autorisations accordées pour le maïs NK 603.

La conclusion du Conseil belge est toutefois plus modérée, au moins sur le plan rédactionnel, que les autres avis. Selon le Conseil, il n'y a pas d'éléments nouveaux, scientifiquement pertinents, qui pourraient – notez le conditionnel – mener à un réexamen immédiat – notez le "immédiat" – des autorisations.»

Manifestement, le Conseil belge a produit une juxtaposition d'avis plus ou moins partagés, pas forcément discutés pour voir s'il y avait consensus; un compte rendu de réunion plutôt qu'un avis collectif. Et il y avait au sein du Conseil des experts qui étaient manifestement sensibles au discours politico-médiatique de M. Séralini.

Du reste, le Conseil belge a demandé à l'EFSA de ne pas se référer explicitement à ses conclusions. L'EFSA a donc reproduit son avis dans l'intérêt de la transparence.

Wackes Seppi | 04 décembre 2012 à 12h15 Signaler un contenu inapproprié

Si Monsanto doit présenter une étude de deux ans prouvant l'innocuité du NK603 il dispose de l'étude su Sieur Séralini qui a prouvé que les rats nourris avec le maximum de NK603 avec ou sans RoundUp dans l'eau de boisson ou abreuvés avec le contenu de votre pulvérisateur de RoundUp ont une longévité supérieure aux témoins qui étaient privés de ces bienfaits. Voir Fig.1 page 4 de l'étude.

VD69 | 04 décembre 2012 à 17h12 Signaler un contenu inapproprié

Merci à Wackes Seppi pour son obstination, même en milieu très hostile, et pour la précision du propos: conditionnel et incertitude temporelle. La science n'est pas intrinsèquement démocratique, même si certains le regrettent.
J'ai peur du noir disent des citoyens.
Interdisons le noir, répond le "démocrate" écolo.

Albatros | 06 décembre 2012 à 17h12 Signaler un contenu inapproprié

Merci aux lanceurs d'alertes d'ouvrir les yeux de l'opinion publique ! La société civile sait maintenant ! Rien ne sera plus comme avant !!!

Eau Pure | 07 décembre 2012 à 12h36 Signaler un contenu inapproprié

Je serais reconnaissant d’être alerté, mais n'ai jamais supporté d’être pris pour un c...

VD69 | 07 décembre 2012 à 18h27 Signaler un contenu inapproprié

Quelle est la logique des points d'exclamation dans un forum écrit? Dans le cas qui nous occupe, celle des points d'interrogation s'impose bien davantage. Mon propos n'est ni alarmiste ni ogéhémiste, il est de tenter de savoir. Superficiellement, je serais tenté de me questionner sur les intérêts des distributeurs à se verdir (leur puissance de feu est au moins égale à celle des chimistes tant honnis) en utilisant la terreur semée par les "lanceurs d'alertes" pour faire de la bonne vieille pub pour leurs rayons "bio". Les cons-sots-mateurs veulent du vert, on va leur en vendre jusque plus soif. Même les dosettes de café (4g de came dans 15 g d'alu) sont "vertes", c'est dire.
Demandez aux agriculteurs "bio", surtout dans le lait, s'ils ne sont pas autant pressurés par la grande distribution que ne le sont les producteurs conventionnels. C'est la loi du genre. Et je ne parle pas du "bio" ou "éthique" acheté dans des pays extra-UE...

Albatros | 07 décembre 2012 à 19h07 Signaler un contenu inapproprié

C'est vrais, ce n 'est pas plaisant d'être pris pour un c..

Aller dans des pays en voie de développement et "convaincre" les agriculteurs locaux d'abandonner leurs variétés, leurs pratiques... pour des variétés GM, c'est les prendre pour des c... !

Nous dire que les OGM peuvent être une des solutions à la famine alors qu'ils détruisent l'agriculture vivrière, c'est nous prendre pour des c...

Nous dire que les OGM consomment moins de pesticides alors que les variétés round-up ready sont faites pour consommer plus de glyphosate et que, à causes des résistances (avérées),les producteurs d'OGM utilisent à nouveau des pesticides, c'est nous prendre pour des c...

Prétendre à la création d'OGM résistants au sel ou poussant dans le désert depuis 15 ans pour justifier le reste, c'est nous prendre pour des c...

L'Efsa qui donne un avis négatif murement réfléchit à une étude qui aurait remis en cause sa crédibilité, c'est nous prendre pour des c...

Nous dire que cette étude à long terme ne prouve rien pour réévaluer les risques alors que les études d'AMM sont réalisées sur 3 mois, c'est nous prendre pour des c...

Nous faire croire que les assoc et autres lanceurs d'alerte font de la désinformations sachant l'opacité qu'il y a en face, c'est nous prendre pour des c...

Enfin, 2 ou 3 personnes inondant les forum d'éléments techniques pro-OGM en ignorant le fait que la société ne veut, tout simplement, pas d'OGM, c'est prendre les gens pour des c...

jujuniep | 11 décembre 2012 à 15h58 Signaler un contenu inapproprié

La longueur du message précédent est inversement proportionnelle à son intérêt.

Albatros | 12 décembre 2012 à 00h55 Signaler un contenu inapproprié

En réponse à Jujuniep je propose de reprendre ses arguments, preuve que je fais appel à sa capacité de réflexion et donc que je ne le prends pas pour un c... .
Les agriculteurs des pays en voie de développement qui utilisent depuis plusieurs années des semences OGM ont peut-être pu être abusés une ou deux années, s'ils continuent c'est qu'ils ont constaté après réflexion qu'ils y ont intérêt. Imaginer qu'ils continuent à être ainsi abusés c'est leur dénier toute capacité d'analyse et de réflexion, bref, les prendre pour des c...
Si l'intéret des premiers OGM RoundUp Ready peut etre discuté, je constate qu'aux USA et au Brésil les OGM Bt permettent effectivement d'économiser la moitié des insecticides, et c'est d'ailleurs le seul critère qui justifie leur utilisation aux yeux des agriculteurs et surtout à leurs finances. Ne pas admettre qu'ils sont capables de gérer, c'est les prendre pour des c... .
Empêcher d'espérer que cette technologie permette des avancées utiles c'est ne pas faire un minimum de confiance aux chercheurs qui tentent
de rendre le monde de demain plus accueillant, c'est prendre ces chercheurs pour des c... .
Suspecter les experts de l'EFSA ou des académies d'émettre des avis uniquement avec des visées politiques, c'est leur faire un procès d'intention, c'est les prendre pour des c... .
Si je vous propose de lire l'étude de Monsieur Séralini, Figure 1 page 4, c'est parceque je ne vous pas pour un c.. .

VD69 | 12 décembre 2012 à 10h02 Signaler un contenu inapproprié

Merci Albatros j'apprécie beaucoup. J'adore les réponses constructives comme ça ! Mais juste une question : quel est l’intérêt de parler (régulièrement) du verdissement des grandes surfaces dans un débat sur les OGM et ne jamais ni prendre en compte ni même évoquer le fait que les gens ne veulent tout simplement pas des OGM ? Peut être pour détourner le débat sur le greenwashing ?

C'est gentil à vous (et à d'autres) d'essayer décider à notre place de ce qui est bon ou pas pour nous mais on va se faire notre propre avis. Et en ce qui concerne les OGM, cet avis est sans appel...

jujuniep | 12 décembre 2012 à 10h32 Signaler un contenu inapproprié

La mention "sans OGM" sur un paquet ou une boîte d'aliment prend réellement les gens pour des cons et ele est le signe d'un calcul marketing dégueulasse.
En toute matière, je suis également méfiant vis-à-vis des avis sans appel car je suis terrifié par la perspective d'être gouverné par des gens qui ont ce type d'avis.
Recevez tous mes voeux: Joyeuses fêtes à tous et une paisible et prospère 2013. Ces voeux ne sont pas (hélas) sans appel mais remplis de doutes.

Albatros | 21 décembre 2012 à 08h51 Signaler un contenu inapproprié

Super ! Enfin, la boite à pandore est ouverte et plus rien ne pourra l'arrêter ! Merci aux lanceurs d'alertes et politiciens intègres ! Le compte à rebours démocratique des citoyens est lancé, l’heure de vérité approche à très grand pas ! A partager sans modération !!!

OGM: après Séralini, l’Europe va mener des études à deux ans

La Commission reconnaît la nécessité de mener des études sur la vie entière de rats nourris avec des OGM. Elle cherche les crédits nécessaires. Un tournant après l’étude controversée du Professeur Séralini.

À Bruxelles, le patron de la DG Sanco (Direction générale de la santé et de la protection des consommateurs) Ladislav Miko a annoncé discrètement la semaine dernière que la Commission Européenne essayait de réunir un budget pour mener une étude à long terme de deux ans sur les OGM. C’est ce que révèle un article du Journal EU Food Policy en date du 17 décembre.

Cette décision fait suite à l’étude controversée sur des rats conduite par le Professeur Gilles-Eric Séralini, de l’Université de Caen. Ce dernier a été entendu le 14 décembre dernier par la Commission Européenne.

Pour le moment, Bruxelles n’a pas été plus précise sur le protocole de l’étude qu’elle chercherait à lancer. Il semblerait toutefois que la Commission envisage de tester un maïs différent de celui testé par le Pr Séralini, le Monsanto 810. Contrairement au NK 603, il n’est pas tolérant à un herbicide, mais sécrète son propre pesticide pour résister à ses prédateurs.

...

Eau Pure | 02 janvier 2013 à 14h30 Signaler un contenu inapproprié

Le fait de relancer une étude est un acte essentiellement politique, je le constate, je l'admets.
Les anti OGM sont-ils prets à s'engager à en accepter les résultats même si , comme l'étude du Sieur Séralini, ils montrent que les OGM ne montrent aucune toxicité pour l'alimentation humaine?
Quant au financement, il suffit de frapper aux portes de Carrefour, Auchan, Cabinet Huglo-Lepage ou de divers parlementaires.

VD69 | 02 janvier 2013 à 17h54 Signaler un contenu inapproprié

Ne vent pas la poste de l’ours avant de l’avoir tué VD69 !

L’étude devra être transparente et la société civile y veillera !

Dépêche-toi de proposer ta candidature pour être cobaye ! Tu as l’occasion unique de nous prouver que les OGM ne montrent aucune toxicité pour l'alimentation humaine !

L’occasion pour toi de passer de la parole à des actes concrets !

Bonne appétit !

Eau Pure | 03 janvier 2013 à 19h17 Signaler un contenu inapproprié

Concernant le seul OGM alimentaire autorisé à la culture en UE, le MON 810 (Bt) , je suis demandeur d'obligation. Il permettrait d'éviter la seule alternative existante à savoir les pesticides de synthèse, qui subissent dans la chaine alimentaire une bio-accumulation.
Ces pesticides de synthèse sont reconnus universellement pour leur toxicité et leur bio-accumulation alors que l'insecticide naturel objet des OGM Bt n'a donné lieu à aucune toxicité aux doses concernées et ne présente aucune bio-accumulation. (Si vous suspectez une toxicité , n'achetez plus de produits bio, ils ont reçu des doses de ce produit insecticide dix fois supérieures à celle suspectées dans les OGM Bt)
Si Eau Pure préfère se shooter aux insecticides de synthèse, il peut refuser les OGM Bt, sinon il n'a plus qu'à cultiver son jardin en ne se nourrissant que les bonnes années.

VD69 | 04 janvier 2013 à 18h20 Signaler un contenu inapproprié

On se demande à quoi sert l'Afsa ...A critiquer l'étude de Gilles SERALINI qui a durait 24 mois alors qu'elle même s'est croisée les bras!!!
Le consommateur n'a pas besoin désormais de son avis de mauvaise fois.

jeanaimar | 07 janvier 2013 à 14h09 Signaler un contenu inapproprié

«On se demande à quoi sert l'Afsa»? L'Afsa, ça n'existe pas.

«... l'étude de Gilles SERALINI ... a durait (sic) 24 mois»? Et alors? Cela ne l'empêche pas d'être nulle, de ne pas valoir un clou (même si elle a coûté trois millions d'euros), comme l'ont constaté des dizaines de scientifiques et une douzaine d'instances d'évaluation.

« ...alors qu'elle même s'est croisée (sic) les bras»? L'EFSA a fait ce qui est dans son mandat. Elle ne conduit pas d'études.

«Le consommateur n'a pas besoin désormais de son avis». Non, le consommateur n'a pas besoin... Il choisit librement en fonction de ses convictions, qu'elles résultent de sa propre réflexion ou de l'imprégnation d'un intense matraquage médiatique et commercial. Et aussi en fonction de son porte-monnaie.

«...de son avis de mauvaise fois (sic)». Ben voyons! Quand on critique une «étude» de M. Séralini – même avec des arguments qu'on opposerait à un étudiant de deuxième année de fac particulièrement obtus, et qui sont accessible à quiconque dispose d'un minimum de jugeote – on ne saurait être que de mauvaise foi.

Wackes Seppi | 07 janvier 2013 à 17h52 Signaler un contenu inapproprié

VD69,
Vous avez raison sur les pesticides de synthèse mais vous innocentez un peu vite les bio-pesticides contenus dans les OGM... C'est justement le manque de données objectives, transparentes et de long terme sur ces molécules qui fait débat en ce moment. Vous ne pouvez donc pas vous reposer sur les données actuelles pour dire qu'il n'y a pas besoins d'autres données... Pour les OGM comme pour d'autres problématiques agronomiques, nous sommes dans un mode de contrôle fait par et pour le système en question...

Et le bio-pesticide de l'OGM Bt serait inoffensif que ça ne règlerait pas le problème du développement accru de résistances dans les populations cibles (dues au mode d'administration) et donc du recours (constaté) à des insecticides de synthèse en plus des OGM...

Cela dit, pouvez-vous être plus précis sur votre référence aux bio-pesticides dans les produits bio ? Je ne sais pas à quoi vous faites référence et cela m'intrigue... Merci

jujuniep | 10 janvier 2013 à 08h43 Signaler un contenu inapproprié

D'après le "Guide des intrants utilisables en agiculture biologique", sont autorisés les produits à base de cinq souches de Bacillus thurigiensis ( aizawwai; kurstaki; sérotype 3; 7;tenebrionis)
Le Scutello produits à partir de la souche (artificielle )"sérotype 3" peut ainsi etre utilisé à la dose de 1000 g/ha soit (quand même...) 100 mg/m².
Quand on parle de résidus de l'insecticide Bt dans les plantes OGM, on parle de microgramme ou plutot de nanogramme soit un millième ou un millionième de mg.

VD69 | 11 janvier 2013 à 11h13 Signaler un contenu inapproprié

Merci pour la précision VD69.

jujuniep | 11 janvier 2013 à 15h19 Signaler un contenu inapproprié

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