Robots
Cookies

Préférences Cookies

Nous utilisons des cookies sur notre site. Certains sont essentiels, d'autres nous aident à améliorer le service rendu.
En savoir plus  ›
Actu-Environnement

Emballages plastique : Eco-Emballages prépare une profonde mutation des centres de tri

Eco-Emballages lance progressivement la collecte et le tri de l'ensemble des emballages plastique. L'occasion pour l'éco-organisme d'appeler à la modernisation des centres de tri et à une division par deux de leur nombre.

Déchets  |    |  P. Collet
Environnement & Technique N°343
Cet article a été publié dans Environnement & Technique N°343
[ Acheter ce numéro - S'abonner à la revue - Mon espace abonné ]

Ce lundi 24 novembre, Eco-Emballages a lancé l'extension des consignes de tri à l'ensemble des plastiques d'ici 2022. Cette démarche, qui vise à doubler le taux de recyclage des matières plastique à l'horizon 2030, se fera par étape, au fur et à mesure de la modernisation des centres de tri. Cette évolution est jugée incontournable par Eco-Emballages et à cette occasion, Eric Brac de La Perrière, son directeur général, a expliqué qu'il fallait revoir en profondeur la carte de France des centres de tri. A la clé, une division par deux de leur nombre, de l'ordre de 240 aujourd'hui.

Pour généraliser cette extension des consignes de tri des emballages plastique, Eco-Emballages va lancer un appel d'offres auprès des collectivités locales. "Toutes les collectivités ont les moyens de rentrer dans le dispositif, à partir du moment où elles investissent", explique Eric Brac de La Perrière. La première étape vise, d'ici 2016, l'extension à 8 ou 12 millions d'habitants supplémentaires, par rapport aux 3,7 millions impliqués dans la phase expérimentale. Une seconde phase prévoit l'extension à l'ensemble du territoire avec un déploiement progressif entre 2017 et 2022. A noter que jusqu'en 2017, la garantie de reprise des plastiques n'est pas assurée par Eco-Emballages, mais par d'autres acteurs tels que Federec, la Fnade ou Valorplast.

Doubler la valorisation des emballages plastique en 15 ans

Actuellement, le taux de recyclage des plastiques stagne à 23%, pour un million de tonnes d'emballages ménagers en plastique. Au-delà des enjeux de tri liés à la densité des territoires, l'une des principales difficultés posées par les emballages plastique est l'hétérogénéité des matières. Sept flux doivent être séparés en quatre familles : les bouteilles et flacons en PET et PeHD, les pots et barquettes en PP, PE et PET (57% des tonnages), les pots et barquettes complexes et les films en PP complexes ou trop petits (20%), les pots et barquettes en PET multicouches, PS, PVC ou PSE (15%) et enfin les films souples en PeBD et PeHD (11%). Parmi tous ces emballages, seuls les "gros" et "rigides" sont simples à trier et les 20% d'emballages regroupant les pots et barquettes complexes et les films en PP complexes ou trop petits ne sont pas recyclables.

Le but fixé par Eco-Emballages est de doubler le taux de valorisation des emballages plastique entre 2014 et 2030. Concrètement, aujourd'hui 23% des emballages plastique sont valorisés, dont 57% des bouteilles et flacons, 1% des pots et barquettes et 1% des films. Eco-Emballages entend porter la part des plastiques valorisés à 39% fin 2022, dont 70% des bouteilles et flacons, 25% des pots et barquettes et 11% des films. En 2030, l'objectif est de recycler 56% des emballages plastique, dont 82% des bouteilles et flacons, 55% des pots et barquettes et 23% des films.

Seulement 15% des centres sont aptes

La monté en puissance du dispositif sera très progressive. "Nous ne pouvons pas déployer la collecte des plastiques dans toute la France car l'outil de dégroupage n'est pas adapté", explique Eric Brac de La Perrière. Selon l'éco-organisme, l'expérimentation menée de 2012 à 2014 a montré que seuls 15% des centres de tri peuvent trier convenablement et à un coût raisonnable tous les emballages en plastique. Dans les autres centres, l'expérimentation a révélé un faible taux de captage, une baisse du rendement ou une dégradation des conditions de travail. Eco-Emballages juge donc que la modernisation des centres de tri est une condition indispensable à la réussite du projet.

Parmi les éléments indispensables au succès de l'extension des consignes de tri, l'éco-organismes met en avant l'efficacité des centres de tri conçus dès l'origine pour trier tous les emballages en plastique, les systèmes de tri automatisés des films et des emballages en plastique rigide, l'existence de solutions de valorisations énergétiques pour la fraction non-recyclable, l'existence de bâtiments pouvant accueillir l'augmentation des tonnages et un schéma tri simplifié suivi d'un tri spécialisé pour couvrir les zones rurales. A l'opposé, certaines situations sont particulièrement défavorables, et notamment un coût de tri des plastique atteignant parfois 1.500 à 3.000 euros par tonne (contre 800 euros, selon le standard qu'Eco-Emballages s'apprête à soutenir), le tri manuel des emballages en plastique, l'absence de marge d'évolution des centres de tri, des centre de tri trop perfectionnistes (jusqu'à 5 flux) et la mise en décharge de 40% des emballages en plastique triés par les habitants.

Redessiner la carte des centres de tri

La position de l'éco-organisme est en phase avec l'étude sur le sujet qu'a publié l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) en juin dernier. Les centres de tri manuel sont donc appelés à fermer, estime Eco-Emballages au profit de centres automatisés traitant de 30.000 à 60.000 tonnes par an de déchets. "Nous ne soutiendrons pas de centres de tri qui ne créeraient pas de valeur environnementale et économique", prévient Eric Brac de La Perrière. L'un des centres, les plus proches de l'idéal présenté par Eco-Emballages est celui de Rillieux-La-Pape (Rhône), le plus grand de France qui traite plus de 40.000 tonnes par an.

L'éco-organisme souligne notamment que plus les centres de tri sont grands et modernes, plus la rentabilité est bonne. C'est un point essentiel car l'extension des consignes de tri se fait sans hausse du barème des metteurs sur le marché et avec une aide financière apportée par l'éco-organisme de 45 millions d'euros sur deux ans. Pour éviter une explosion des coûts, il s'agit donc de s'assurer que le tri des plastiques permette une baisse des autres coûts du centre de tri. L'idée étant en effet que les gains de productivité réalisés sur l'ensemble des déchets triés permettent de financer l'extension du tri aux emballages plastique. L'éco-organisme estime que l'ajout du tri des plastiques dans un centre performant permet de réduire de 15% le coût global du tri pour l'ensemble des matières.

Idéalement, Eco-Emballages plaide pour que la reconfiguration de la carte des centre de tri permette d'aboutir à de grands centres de tri industriels (jusqu'à cinq flux de plastiques rigides différents et un flux de plastiques souples) dans les zones densément peuplées. Trente à 35 de ces centres couvriraient environ 42 millions d'habitants. Des centres moyens (jusqu'à trois flux rigides et un flux de plastiques souples) répondraient aux besoins des zones intermédiaires. Il y aurait 40 à 45 centres couvrant 25 millions d'habitants. Les 70 à 80 centres de ces deux catégories couvriraient 70 à 80% des tonnages. Enfin, 20 à 25 centres de tri de proximité seraient créés pour les zones moins densément peuplées. Ces centres dégrouperaient les déchets en un flux de plastiques rigides et un flux de plastiques souples. Le tri plus fin serait réalisé dans des centres spécialisés de surtri. "Toutes les collectivités auront des solutions, personne ne sera laissé sur le côté", rassure Eric Brac de La Perrière. Quant à la facture globale de cette reconfiguration, elle devrait atteindre 1,5 milliard d'euros, expliquait l'Ademe en début d'été.

Réactions16 réactions à cet article

La logique ne serait-elle pas plutôt dans une recherche diminuant les emballages plastiques, et surtout la pratique du suremballages ?

Mais non, suis-je bête .... tout cà c'est du commerce : Messieurs Danone, Nestlé, et consorts nous vendent de l'emballage, pour lesquels nous payons une éco-taxe, plus la redevance sur les ordures ménagères, sans compter notre action civique de les trier...

Au fait , qui siège au niveau d'Eco-Emballage ? Messieurs Danone, Nestlé, et consorts, qui se chargent ainsi du recyclage des emballages qu'ils ont produits.....

Elle est pas belle la vie !!!!

Pascal | 25 novembre 2014 à 09h47 Signaler un contenu inapproprié

Après les premières louables expérimentations tel TRISELEC Dunkerque en 1989, il devenait évident que la solution écologique c'était
- Presse à balles enrobée de plastique itinérante
- stockage sur vieux wagons limites réforme
- traitement dans des gros centres de tri proches d'une voie ferrée hyper-mécanisés

Mais c'était bien trop intelligent

Hélas à quelques exceptions près comme le SYDOM du Jura également pionnier, nos irresponsables politiques n'ont pas fait leur boulot en prétextant qu'il ne fallait pas aller trop vite et bousculer les Français indisciplinés

Il est vrai que trop de prise de conscience aurait nuits aux emballeurs qui ont préféré, avec la complicité de Brice Lalonde, contrôler étroitement Eco-emballages pour qu'il soit le moins performant possible en les laissant toujours suremballer.

Jean-Marie | 25 novembre 2014 à 10h18 Signaler un contenu inapproprié

Le tri de déchets cherche à apporter une solution à un problème mal posé.
A-t-on besoin d'autant de matières plastiques différentes pour emballer?
A-t-on besoin d'autant de marchandises préemballées?
La valorisation thermique en chauffage urbain ne serait -elle pas envisageable?
Pouvons nous redéployer le commerce de proximité sans voiture et sans suremballage?
On a les pollutions que l'on se donne.

ITC78 | 25 novembre 2014 à 11h49 Signaler un contenu inapproprié

La valorisation thermique des déchets ne permet pas de résoudre la limitation de la production de déchets.... au contraire il faut que le gisement perdure pour conserver la production de calories.

Pascal | 25 novembre 2014 à 11h56 Signaler un contenu inapproprié

L'idée de trier tous les plastiques est intéressante. Une partie de ces plastiques, trop petits ou trop souillés finiront certainement dans une usine d'incinération ( avec un peu de valorisation électrique et thermique), mais une bonne partie peut-être effectivement recyclée.
J'y vois aussi un autre avantage potentiel: la plupart des gens qui ne trient pas les déchets plastiques ont cette attitude car ils ne sont pas en mesure de séparer les déchets plastiques recyclables et les autres. S'ils n'ont plus besoin de faire cet effort, ils auront tendance à mettre leurs déchets plastiques dans la poubelle de tri.
Il y a sans aucun doute des excès d'emballages, mais l'emballage a aussi ses vertus: pour limiter le gaspillage et hélas, aussi, pour limiter le vol dans les magasins en libre service. La solution n'est pas simple.

marcvauld | 25 novembre 2014 à 12h32 Signaler un contenu inapproprié

Pascal a raison

D'où l'intérêt de bien dimensionner l'outil avec des prévisions raisonnables pour commencer

Puis, là encore ,de s'appuyer sur une stratégie presse mobile à balles (montée sur camion) enrubannées et transportées la nuit par longs convois de train vers une UIOM très peu polluante bâtie le plus loin possible des villages environnants quitte à rajouter une voie ferrée unique sur quelques kilomètres, à défaut d'un dirigeable faisant la navette entre une gare et l'UIOM

Sacahnt que des voies désaffectées non encore transformées en voie verte cyclable il en reste pas mal dans certaines regions gga^tiecréuIOMsssnlecn

Jean-Marie | 25 novembre 2014 à 14h54 Signaler un contenu inapproprié

Le plus efficace est de rétablir le maximum d'emballage consigné.Les bouteilles de vins,bières ,eaux minérales ,pots de yaourt à reconditionner en emballage verre etc.... car 12 bouteilles plastique c'est une caisse carton ,ces cartons sont posés sur une palette bois "perdue". Donc on pollue l'air par la fabrication des plastiques,l'eau par la fabrication du carton,on désertifie la forêt par l’adoption de la palette perdue.On donnerait du boulot à la manutention ,au lavage,au lieu de faire travailler les pays producteurs de pétrole, tout en perdant des devises.Une bouteille consignée tourne 18 fois avant de casser. Il faudra de toute façon an arriver là.

brusto | 25 novembre 2014 à 16h38 Signaler un contenu inapproprié

Avez vous remarqué que les fruits et légumes en barquette ou filets coutaient MOINS CHER que le vrac? Cela m'a toujours choqué. On paye des personnes pour emballer et le résultat est que c'est moins cher.

ami9327 | 25 novembre 2014 à 16h42 Signaler un contenu inapproprié

.../...

L’éco-conception des produits relève des équipementiers,des producteurs et des distributeurs, mais si,demander en amont aux administrés d’avoir un comportement écocitoyens,de payer à tous les niveaux sans contre-partie en voulant profiter pour certains en aval de l’argent public,comme d’autres le fond au passage d’ailleurs,il y a un pas qui sera difficile à franchir.

Heureusement que de nombreux élus conscients et responsables sont déjà critiques vis à vis de la gestion menée par certains éco-organismes et s’opposent d’autant plus à priori à leurs ambitions hégémoniques qui en fait "dépasseraient non seulement leurs compétences mais équivaudraient à un détournement légalisé de l’argent public au cas ou ". S’il appartient aux élus locaux de défendre l’intérêt collectif et d’agir dans le bon sens en la matière,les citoyens et associations ne manquerons certainement pas de réagir devant cet affairisme galopant aux détriments des contribuables et des économies locales !

"Les filets d'eau qui s'écoulent des rus,forment des fleuves tumultueux charriant les déchets de l'humanité qui,en bouillonnant dans le chaudron magique de l'environnement finissent par faire une soupe nauséabonde d'or et d'argent dont ce repaissent les chaudronniers!"

Vanmeulebroucke Guy | 25 novembre 2014 à 17h53 Signaler un contenu inapproprié

.../...

Toutefois,si divers ouvrages sont sous-équipés,obsolètes,voire inexistant et si la politique mise en œuvre relève d’une politique passéiste basée sur la notoriété politico-sociale, partisane,utopique et sans doute complaisante dans leurs choix rétrogrades des techniques et procédés,c’est la porte ouverte à l’immobilisme et aux abus de toutes sortes, contraire à l’intérêt de la collectivité toute entière en matière de développement économique , des administrés en général et en particulier "des usagers-contribuables-consommateurs (SERVICES+TAXES+REP)".

Compte tenu de tout ceux qui reste à faire et à moderniser et d’une véritable politique à mettre en œuvre dans ce domaine qui est très large,il est difficile de croire que tous ces effectifs seront supprimés.

.../...

Vanmeulebroucke Guy | 25 novembre 2014 à 17h55 Signaler un contenu inapproprié

Bonjour(?),

Très bel article.Toutefois cela laisse un goût amer.Pour mémoire??,lors de la préparation du Grenelle1,dans le rapport du Conseil Économique et Social National,figurait me semble t-il,la remarque d’un syndicat représentatif qui écrivait : "Toutes les activités qui découlent de l’environnement ne doivent pas servir de prétexte à la création d’un sous-prolétariat et d’emplois salariés de seconde zone."

Effectivement,dans beaucoup d’activités les techniques sont évolutives et les "emplois pérennes qualifiés"y ont toutes leurs places d’autant s’il s’agit d’un service public comme la gestion globale des "produits résiduels"qui se doit d’être efficient.Le DD local dans le domaine du 3RV est porteur de dizaines d’emplois pérennes qualifiés directs "en régie bien sur"et beaucoup plus avec les emplois induits et des activités annexes et connexes.

.../...

Vanmeulebroucke Guy | 25 novembre 2014 à 17h57 Signaler un contenu inapproprié

Le consommateur est le principal acteur, il doit par son comportement d'achat orienter les choix des producteurs, il doit également prendre conscience de l'importance du tri.
Je recommande de regarder l'intérieur des poubelles de tri, c'est très instructif," dis moi ce que tu a mets dans ta poubelle je te dirai qui tu es"

lio | 25 novembre 2014 à 18h19 Signaler un contenu inapproprié

+1 Lio.

Il faut effectivement baisser les déchets à la source. c'est un beau slogan, et il est vrai pour une fois. Cependant, ça ne fait pas disparaitre les déchets qui sont là et dont il faut s'occuper.

""La valorisation thermique des déchets ne permet pas de résoudre la limitation de la production de déchets.... au contraire il faut que le gisement perdure pour conserver la production de calories.""
Affirmation classique, mais fausse. L'incinération s'opposerait au recyclage.
C'est oublier un peu vite la réalité de terrain qui est tout autre.
Entre la décision de lancement d'une UIOM et son démarrage (même en prévoyant une diminution des OM), les tonnages d'OM d'un territoire ont souvent baissé sous le tonnage prévisionnel. Et continue de baisser ensuite.
Pour maitriser les couts de l'incinération, il faut alors élargir le territoire couvert par l'UIOM. Ce qui est loin d'être simple car modifier un arrêté n'est pas aisé. Les gisements sont là, avoir l'autorisation de les utiliser, ça c'est compliqué.

""la plupart des gens qui ne trient pas les déchets plastiques ont cette attitude car ils ne sont pas en mesure de séparer les déchets plastiques recyclables et les autres.""
C'est partiellement vrai. Même avec l'info affichée en grand et clair en face d'eux, certains te disent qu'ils ne savent pas. Bref excuse bidon des réfractaires.

"les fruits et légumes en barquette ou filets coutaient MOINS CHER que le vrac?"
pas la même qualité ni provenance

dolgan | 26 novembre 2014 à 11h30 Signaler un contenu inapproprié

J'approuve la réaction concernant Triselec Dunkerque: une belle idée entravée par des préjugés imbéciles: chaque édile veut son petit centre de tri et les emballeurs emballent "Eco-emballages", gigantesque pompe à fric truffée de technocrates déclassés qui s'y recyclent (bons salaires, vertu proclamée, job d'avenir) en se foutant de nous (ambassadeurs du tri et sous-prolétariat garantis).
Les emballages et les déchets d'emballages: éviter (choix techniques limités par les exigences de sécurité de l'aliment et de lutte contre le gaspillage par une taille adaptée des portions), réduire (idem car on ne peut pas tout vendre en vrac), réutiliser (la consigne, pourquoi pas, mais pense-t-on à l'énergie et au transport qui plombent le bilan), recycler-valoriser (il y aura toujours un rebut du rebut, même en % réduit qu'il faut se résoudre à valoriser énergétiquement et proprement car c'est possible).
Désolé pour la longueur du message mais je ne suis pas partisans de slogans à la "yakafokon" qui ne font rien avancer sérieusement...

Albatros | 27 novembre 2014 à 12h01 Signaler un contenu inapproprié

Le tri des déchets de plastiques est vraiment trés difficile par le nombre de matières a identifier, la forme et la couleur quelconque des objets.
Donc IL FAUT AGIR SUR LE PROBLEME avant de vouloir chercher des solutions.
Pour cela il faut NORMALISER les emballages par leurs formes, dimensions et matières. Il faut aussi eviter les mélanges de matières plastiques difficiles a séparer mécaniquement par densite.
Dans ces conditions les machines de tri pourraient gagner beaucoup en efficacité.
Les briques multicouches en carton ne sont pas aussi recyclables que leurs fabricants l'affirment: seule la partie papier est, difficilement, recyclable. Les reste des pellicules plastique sur papier, des pellicules plastique sur aluminium ne sont pas valorisables.
Le tri manuel des déchets est un travail ingrat, a la chaine, confié a des personnes en réinsertion (=emplois aidés) et il n'est pas concevable que ce puisse être la solution pour des tonnages aussi grands. Franchement accepteriez vous de trier des déchets sur un tapis roulant? Le travail étant pénible personne ne fait 8 heures par jour et le travail est fractionné souvent afin de pouvoir garder une certaine efficacité du tri (=de la reconnaissance des matières)

ami9327 | 04 décembre 2014 à 22h58 Signaler un contenu inapproprié

Faut un peu arrêter aussi avec l'histoire du travail qui est ingrat et celui qui ne l'est pas.. tout le monde ne peut pas être dans un bureau et avoir bac +5
C'est avec des idées comme ca que l'on arrive plus à avoir de poissonniers, de bouchers, de soudeurs, de manœuvres en tout genre, et j'en passe et des meilleurs.
Les personnes qui travaillent sur les lignes de tri, en CDD, CDI ou en réinsertion, ont au moins la satisfaction d'avoir un travail.
Si j'avais pas de boulot, j'accepterai les contraintes de ce travail, sans rechigner trop heureux de pouvoir assurer mon pain quotidien, et que lorsque que j'ai commencé à travailler (à l'age de 14 ans en apprentissage), je ne me suis jamais posé ce genre de question, mes parents, mes grands parents, et mes arrières grands parents encore moins.....

Pascal | 08 décembre 2014 à 11h31 Signaler un contenu inapproprié

Réagissez ou posez une question au journaliste Philippe Collet

Les réactions aux articles sont réservées aux lecteurs :
- titulaires d'un abonnement (Abonnez-vous)
- inscrits à la newsletter (Inscrivez-vous)
1500 caractères maximum
Je veux retrouver mon mot de passe
Tous les champs sont obligatoires