La facture énergétique de la France s'allège ce début d'année : un gain d'environ 2 milliards et demi (Md€) en février 2014 par rapport à janvier, selon le Commissariat général au développement durable (CGDD). Cette tendance s'avère également vraie à une échelle annuelle. "Entre mars 2013 et février 2014, le solde importateur énergétique de la France recule de 6,8% par rapport à la période similaire de l'année précédente, pour un total de 64,3 milliards d'euros ", souligne t-il.
Sous l'effet de températures clémentes (supérieures de 3,3°C en moyenne par rapport au mois froid de mars 2013), les besoins en chauffage ont été limités et la demande d'énergie a connu en mars sa troisième baisse mensuelle consécutive (- 10,8 %).
Toutefois, en données corrigées des variations saisonnières, climatiques, et des jours ouvrables, la consommation d'énergie primaire augmente légèrement (+ 0,8 % entre février et mars).
Une hausse de la consommation de charbon
Selon les types d'énergie, la situation n'est pas la même : le CGDD enregistre en effet une hausse de la consommation pour le charbon (+13,5%) et le pétrole (+4,6%) et, dans le même temps, une baisse pour le gaz naturel (-2,6%) et l'électricité primaire (-1,5%).
La production d'énergies renouvelables électriques poursuit parallèlement son ascension en 2014 : elle enregistre, en mars, + 7% au total sur un an, selon le Commissariat au développement durable. Cette progression est essentiellement liée au dynamisme de la production hydraulique (+8,7 % en glissement annuel).
La production d'électricité nucléaire, quant à elle, affiche toujours une tendance à la baisse (- 2,7% sur un an),
D'une façon globale, la production d'énergie primaire du mois de mars 2014 continue sur la pente descendante initiée en février : - 2,3% en mars 2014 (par rapport à l'année dernière), pour un total de 10,6 millions de tonnes équivalent pétrole (Mtep).