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Actu-Environnement

Fermentalg lance l'exploitation industrielle des microalgues

Biodiversité  |    |  A. Bolis

L'entreprise Fermentalg a réuni 14,6 millions d'euros d'aides et d'investissements avec le soutien d'Oséo, organisme de financement des PME innovantes, pour lancer un projet européen autour de l'exploitation industrielle des microalgues (Eima). L'objectif : produire en masse des molécules utiles pour la santé, la nutrition (Oméga 3), la cosmétologie, ou encore la chimie et l'énergie. A terme, cette production pourrait s'appliquer aux biocarburants (1) .

L'entreprise s'intéresse à des souches et cultures de microalgues "hétérotrophes" ou "mixotrophes", et non "autotrophes", c'est-à-dire qu'elles n'ont pas, ou très peu besoin de lumière. Les rendements sont alors cinquante à cent fois supérieurs aux cultures traditionnelles. Le projet Eima devrait entraîner, selon Fermentalg, une division par dix des coûts de production de la biomasse issue des microalgues d'ici 5 ans.

Cette matière première issue des algues intéresse autant des industriels (Lacatalis, Pierre Guerin, Sanders, Rhodia) que des scientifiques : le Commissariat à l'énergie atomique (CEA), le CNRS, l'Institut national des sciences appliquées (Insa), ou encore l'Institut des corps gras (Iterg).

1. Article du 17 mars 2011 : "Les filières énergétiques clés d'ici 2015 selon le ministère de l'Economie"
https://www.actu-environnement.com/ae/news/technologies-energie-cle-2015-12167.php4

Réactions1 réaction à cet article

C'est une belle avancée, mais quelle dommage de ne pas vraiment utiliser le potentiel des microalgues, à savoir convertir l'énergie photosynthétique en production de biomasse. L'utilisation en mode hétérotrophe ou mixotrophe implique l'utilisation de substance carbonée pour le développement de la biomasse et donc augmente fortement l'impact environnemental d'une telle production.
Qui plus est la part de ces espèces (hétérotrophes) au sein du règne des microalgues est fortement limitée par rapport au nombre d'espèce autotrophe, on passe donc réellement à côté de la majorité des espèces qui ont donc beaucoup plus de potentiel en pharmaceutique ou en dermo-cosmétique.
Pourtant d'autres acteurs en France se proposent de produire ces espèces autotrophes (Photosynthèse et carbone inorganique (comprendre CO2)) mais on en parle beaucoup moins. Pour n'en citer qu'une, Microphyt (située vers Montpellier) possède actuellement deux photobioréacteurs uniques et brevetés capable de produire de la biomasse de n'importe quelle espèce. Mais on en parle moins... pourtant la production vient de franchir le cap des 100kg de biomasse sèche produite.

ReAct | 13 juillet 2011 à 00h13 Signaler un contenu inapproprié

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