La centrale de Fessenheim a été mise à l'arrêt total du 18 avril au 20 avril 2014, suite à la survenance d'"incidents" ayant touché les deux réacteurs.
"Un arrêt automatique du réacteur n°2 a été déclenché suite à la fermeture intempestive d'une soupape qui règle l'arrivée de la vapeur sur le groupe turbo-alternateur dans la partie non-nucléaire de la centrale", a indiqué à l'AFP un porte-parole d'EDF Fessenheim.
Le réacteur n°1 était quant à lui déjà à l'arrêt depuis le 9 avril, en raison d'une fuite détectée dans sa tuyauterie d'alimentation en eau.
"Il n'y a aucune conséquence pour la sûreté des installations et pour l'environnement", a assuré EDF. Ces deux anomalies concernent les "parties non nucléaires" de la centrale et ne sont, selon l'exploitant, pas liées à l'âge avancé de la plus ancienne centrale du parc nucléaire français.
Pour Europe Ecologie Les Verts (EELV), "la prise de conscience est inéluctable : nos centrales nucléaires les plus vieilles sont fragiles et il faut les fermer. EELV dénonce l'acharnement thérapeutique de ceux qui voudraient maintenir en activité tous les réacteurs y compris au-delà de leur âge limite".
La centrale de Fessenheim, en service depuis 1977, devrait être fermée d'ici fin 2016.