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Des filtres plus vertueux pour piéger les métaux dans l'eau

Des nouveaux médias adsorbants biosourcés sont désormais disponibles pour compléter ou se substituer aux résines échangeuses d'ions. Des approches plus vertueuses et plus efficaces pour le traitement des effluents contenant des métaux.

TECHNIQUE  |  Eau  |    |  C. Clicquot de Mentque
Des filtres plus vertueux pour piéger les métaux dans l'eau

Jusqu'il y a peu, les industriels n'avaient pas un grand choix d'alternatives aux résines échangeuses d'ions pour affiner l'épuration d'effluents contenant des métaux. Mais l'état de l'art est en train d'évoluer avec l'arrivée sur le marché de plusieurs nouveaux médias, affichant à la fois une grande efficacité mais également des atouts environnementaux et économiques.

Des champs d'application élargis

Exemple avec Ajelis, startup fondée à l'automne 2014 sur la base d'un projet commun du CEA et l'Université de Saclay. Elle développe toute une gamme de nouveaux adsorbants à base de fibres. Modifiées en surface pour présenter des propriétés d'échange ionique, ces fibres captent sélectivement un certain nombre de métaux d'intérêt (cuivre, argent, or…) ou dangereux (arsenic par exemple).

Intérêt de cette approche : le piégeage est dix fois plus rapide qu'avec les résines échangeuses d'ions et les capacités de piégeage sont aussi doublées. Ce qui fait de ces matériaux des candidats non seulement pour le traitement des traces de polluants mais aussi pour des concentrations plus élevées.

La structure devient aussi un atout pour faciliter la régénération du matériau à un moindre coût, là où la régénération des résines échangeuses d'ions est un vrai goulot d'étranglement économique et énergétique. On notera en outre que ces nouvelles gammes d'adsorbants peuvent supporter la présence de cyanure contrairement aux résines, ce qui élargit leur champ d'application dans certains sites de traitement de surface.

Affiner les traitements avec des écorces de pin et du lin

On retrouve une partie de ces argumentaires de simplicité et d'efficacité dans l'offre Biosorb mise au point par la société limougeaude Pe@rl en collaboration avec une PME normande Ecotechnilin. Biosorb repose sur un nouveau média de biosorption : des écorces de pin ayant subi un traitement d'oxydation pour leur conférer des propriétés de piégeage de cations métalliques. Ce phénomène d'adsorption est optimisé par l'intégration des écorces au sein d'un matelas de fibres de lin. Cela assure une diffusion homogène de l'effluent dans le média et maximise le contact sans chemin préférentiel.

Son usage est pensé plutôt pour les traitements d'affinage ou d'effluents peu chargés. Une fois saturé, cet adsorbant biosourcé peut être incinéré sans risque pour permettre la récupération du métal piégé dans les résidus.

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