Ce recadrage a reçu l'appui du Président de la République qui a prévu de recevoir cette après-midi Jean-Louis Borloo, Nathalie Kosciusko-Morizet et Eric Woerth ministre du budget.
Critiquées sur le fond comme sur la forme par certains députés de la majorité et de l'opposition et plus récemment par le MEDEF, le bonus-malus et les autres mesures de fiscalité verte ne sont donc pas pour demain et pourraient ainsi ne pas apparaître dans la loi de finances pour 2009. Ils ne sont pas pour autant jetés aux oubliettes et pourraient revenir au menu des débats dès 2009.
À la suite de cette annonce, les associations de protection de l'environnement ont souhaité défendre les conclusions du Grenelle en rappelant que ces mesures fiscales ont déjà fait l'objet de milliers d'heures de négociations. La concertation entre acteurs doit aujourd'hui faire place à un débat parlementaire serein, explique Arnaud Gossement, porte parole de FNE.
La question n'est pas de savoir si le bonus malus est remis en cause mais comment il va s'appliquer intelligemment secteur par secteur. La question n'est pas de savoir qui va gagner la bataille de la communication ou aller à Matignon, la question est de savoir comment faire en sorte que le Grenelle change la vie des français, rappelle Sébastien Genest, Président de FNE.
Article publié le 19 septembre 2008