"Le Fonds vert pour le climat est reconnaissant envers les gouvernements qui ont conclu leurs accords de contribution dans les temps, a souligné Héla Cheikhrouhou, directrice exécutif du Fonds. Nous appelons maintenant les autres à les finaliser d'urgence afin de permettre que le Fonds puisse commencer à allouer ses ressources comme prévu ". Aujourd'hui, seulement 42% des engagements ont été transformés en accords de contribution (soit 4 milliards de dollars). Le Fonds pourra en effet les attribuer seulement lorsque 50 % du montant total des contributions annoncées à la Conférence des donateurs en novembre 2014 à Berlin aura été mis à disposition (soit l'équivalent de 4,7 milliards de dollars). A cette occasion, le Fonds avait pu lever entre 9,3 et 9,4 milliards de dollars (1) . Les engagements s'élevaient quand à eux en décembre à 10,2 milliards de dollars.
Parmi les "bons élèves" figurent l'Autriche, la Belgique, le Chili, la République tchèque, le Danemark, la France, l'Allemagne, l'Islande, la Lettonie, le Liechtenstein, le Luxembourg, les Pays-Bas, la Nouvelle-Zélande, la Norvège, la Panama, la Pologne, la Suède, la Suisse et le Royaume-Uni. Lancé en 2010, le Fonds vert pour le climat doit permettre d'aider financièrement les pays en développement dans leur adaptation au changement climatique. L'objectif fixé est d'atteindre 100 milliards de dollars par an d'ici 2020. "Le financement du climat et du fonds vert sont une brique décisive pour l'accord climatique de Paris (2) , a estimé Héla Cheikhrouhou. Le succès du Fonds est un aiguillon pour la réussite de ce dernier".