Selon l'objectif fixé au sommet de Copenhague en décembre dernier, soixante pays, dont la Chine, les Etats-Unis et les 27 membres de l'UE, ont présenté à l'ONU, à la date-butoir du 31 janvier, des engagements individuels de réduction des émissions de gaz à effet de serre à l'horizon 2020, destinés à limiter le réchauffement mondial à deux degrés Celsius en moyenne.
''A peine plus d'un mois après la conférence de Copenhague, les ministres de l'environnement ont parlé d'une seule voix, claire et sans équivoque'', s'est réjoui le Directeur exécutif du PNUE, Achim Steiner, à l'issue du forum qui s'est tenu du 24 au 26 février.
Selon le Programme, les gouvernements, réunis en session extraordinaire, reconnaissent que ''la refonte du système institutionnel global s'avère nécessaire pour gérer les questions climatiques et environnementales, spécifiquement la protection de la biodiversité et la réduction des émissions de carbone''.
Les ministres et représentants entendent également intensifier leurs coopérations sur le contrôle des mouvements transfrontières de déchets dangereux et de leur élimination (Convention de Bâle), sur le commerce international de certains produits chimiques et pesticides (Convention de Rotterdam) et sur l'interdiction de certains polluants organiques persistants (Convention de Stockholm), précise le PNUE.
Les négociations internationales sur le climat doivent reprendre en avril à Bonn, en Allemagne, avant le prochain sommet mondial sur le climat à Cancun, au Mexique, du 29 novembre au 10 décembre. L'objectif, étant, après le sommet de Copenhague, ''de parvenir à un accord satisfaisant'', a déclaré le PNUE.
Article publié le 01 mars 2010
