Créer un groupe d'experts internationaux spécialisés sur la biodiversité à l'image du Groupe International d'Experts sur le Climat (GIEC), voilà l'idée qui a été lancée sous l'impulsion de l'ancien Président de la République français, Jacques Chirac, lors de la Conférence de Paris sur la biodiversité en janvier 2005. Depuis, cette initiative fait son chemin.
L'Assemblée générale des Nations Unies a donné son feu vert à la création de la Plate-forme scientifique et politique intergouvernementale sur la biodiversité et les services de l'écosystème (IPBES) en décembre 2010. Du 16 au 21 avril 2012, se tiendra la seconde session de la plénière de l'IPBES à Panama city. C'est au cours de cette rencontre intergouvernementale que sera choisi le lieu d'implantation du futur secrétariat de l'IPBES. Cinq pays sont candidats : l'Allemagne (Bonn), la Corée du Sud (Séoul), la France (Paris), l'Inde (non précisé), et le Kenya (Nairobi).
Selon la fondation pour la recherche sur la biodiversité (FRB), la France propose d'accueillir le secrétariat de l'IPBES à Paris, au Palais de Chaillot, dans le pavillon d'About contigu au Musée de l'Homme. Une brochure (1) préparée par les Ministères de la recherche, de l'environnement et des affaires étrangères, avec l'appui de la FRB sera diffusée à travers le réseau diplomatique de la France ainsi qu'à Panama city.
Cet IPBES vise à combler le fossé important qui sépare les scientifiques des décideurs politiques, et ainsi catalyser une réponse à la fois locale et globale à l'érosion de la biodiversité.