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Actu-Environnement

Le Giec devrait confirmer le rôle des activités humaines dans les changements climatiques

Gouvernance  |    |  P. Collet

"Il est hautement probable que l'influence humaine sur le climat soit responsable de plus de la moitié de la montée des températures à la surface du globe entre 1951 et 2010." Telle est l'une des conclusions tirées d'une version provisoire du premier volet du cinquième rapport du Giec.

Le New York Times (1) , a pu consulter le document qui sera présenté officiellement à l'automne. Le Giec estime, dans cette version provisoire de son cinquième rapport de synthèse depuis sa création en 1988, qu'"il y a un degré élevé de confiance pour dire que [l'influence humaine] a engendré le réchauffement des eaux océaniques, fait fondre la neige et la glace, et fait monter les océans".

En réaction à ces fuites, le Giec rappelle dans un communiqué que "le projet de rapport sera probablement modifié pour prendre en compte des commentaires des différents pays reçus ces dernières semaines et sera examiné par des représentants gouvernementaux et des scientifiques lors d'une réunion de quatre jours fin septembre avant d'être approuvé", ajoutant qu'"il est donc prématuré de tirer des conclusions de ce projet de rapport".

Un rapport sans grands bouleversements

Le Guardian (2) indique pour sa part que par rapport au document précédent présenté en novembre 2007 (3) , le futur rapport n'apportera pas de grandes nouveautés mais plutôt de légers changements dans les niveaux de certitude atteints. Il faut surtout s'attendre à un ton plus ferme, même si la version finale pourrait être édulcorée par rapport au projet qui a fuité, craint le climatologue américain Michael Mann interrogé par l'AFP. "Les scientifiques qui participent à l'élaboration du rapport du Giec pourraient craindre, s'ils sont trop brutaux quant aux impacts futurs du réchauffement, de déchaîner les attaques des climato-sceptiques", estime le directeur du Centre des sciences de la Terre à l'Université de Pennsylvanie, ajoutant qu'"[il] pense que ces pressions, couplées à la réticence naturelle des scientifiques à tirer des conclusions trop tranchées, font que le rapport final du Giec pourrait minimiser le facteur humain dans le changement climatique".

En six ans, les outils de suivi et d'analyse du climat ont progressé et les certitudes relatives au rôle joué par les activités humaines dans ces changements se sont renforcées. Néanmoins, le Guardian rappelle que les éléments les plus importants étaient déjà bien connus en 2007 : les températures augmentent, les océans se réchauffent et s'acidifient, le niveau des mers s'élève, les glaciers fondent et, élément important, "c'est avec un degré de très haute confiance [c'est-à-dire qu'il y a au moins 9 chances sur 10 pour que l'affirmation soit correcte] que l'on peut affirmer que l'effet global moyen net des activités humaines depuis 1750 a été le réchauffement", affirmait déjà le Giec en 2007. Il devrait confirmer tout cela à l'automne et préciser certains points, notamment concernant la fonte des glaces en Arctique et au Groenland qui semble s'accélérer.

La principale nouveauté concernera l'introduction d'estimations à court terme (d'ici 10 ans) ou à très long terme (jusqu'en 2300) et l'amélioration des données régionales. Autant d'innovation dont les résultats commencent à être présentés et dont on sait déjà qu'ils sont marqués par de grandes incertitudes. Quant aux sujets les plus délicats, tels que l'impact du réchauffement climatique sur les événements météorologiques extrêmes comme les tempêtes, ils sont toujours aussi débattus.

1. Consulter l'article du New York Times.
http://www.nytimes.com/2013/08/20/science/earth/extremely-likely-that-human-activity-is-driving-climate-change-panel-finds.html?pagewanted=all
2. Consulter l'article du Guardian
http://www.theguardian.com/environment/climate-consensus-97-per-cent/2013/aug/19/global-waring-ipcc-ar5-report
3. Consulter le quatrième rapport.
http://www.developpement-durable.gouv.fr/Telecharger-les-versions.html

Réactions44 réactions à cet article

La réaction de Michael Mann est tout simplement superbe. Si les scientifiques étaient vraiment convaincus de leur thèse, ils seraient brutaux et ne craindraient pas les « climato-sceptiques », un terme très péjoratif et dénigrant. Car la plupart des « climato-sceptiques » sont des gens qui ne nient pas le changement climatique – en fait, le climat a toujours changé – mais doutent – visez bien le mot : doutent – de l'origine anthropique du changement.

« ...le rapport final du Giec pourrait minimiser le facteur humain dans le changement climatique » ? C'est bien la preuve que l'on ne se situe pas dans le domaine de la science, mais dans celui de la politique.

Wackes Seppi | 22 août 2013 à 16h12 Signaler un contenu inapproprié

Ah, les climato-sceptiques...
En 800.000 ans, il n'y a jamais eu autant de C02 dans l'atmosphère (133% de plus que dans les pires moments de l'histoire de notre planète), mais, mais, il y a une brochettes d'idiots utiles qui continuent de vous dire de continuer de polluer, sur-consommer, que c'est normal, c'est la nature.

Au passage, n'oublier pas 5 OGM par jour contribuent à réguler la population mondiale...

Hannicare | 22 août 2013 à 17h27 Signaler un contenu inapproprié

Ah, les flagellants !

Je ne sais pas ce qu'est un « climato-sceptique » selon votre conception. Peut-être simplement quelqu'un qui ne partage pas – ou ne semble pas partager – le bonheur de la pénitence et de l'expiation, enfin confortablement assis dans son canapé.

« En 800.000 ans... » ? Oui, il n'y a jamais eu autant de CO2 dans l'atmosphère. Et alors ?

« 133% de plus que dans les pires moments de l'histoire de notre planète » ? La concentration en CO2 (en ppm en volume) varie en gros de 180 à 280 ppm, avec des chutes brutales, ces deux derniers 2,5 millions d'années. Vos 133 % de plus (par rapport aux 280 ppm de 1750) nous mettraient à 553 ppm. Y a comme une c...

Quant aux idiots utiles...

Wackes Seppi | 22 août 2013 à 22h06 Signaler un contenu inapproprié

C'te mauvaise foi (sens propre & figuré inside)n ça en devient comique.

Déjà, on va commencer par un cours de math pour calculer une augmentation par un pourcentage. Chose fort opportune, mais ce sera court, la flemme, c'est vendredi...
'Tention ça va aller vite : 280 * 1.33 = 372 ppm ...[laisse un temps d'assimilation]... dur, jme suis froissé le neurone !
Et oh, surprise, nous sommes actuellement à des niveaux équivalents (cf. Projet EPICA).

Ensuite, le CO2, c'est un gaz à effet de serre et on l'appelle comme ça parce que ça réchauffe, justement. Rho, les mots sont quand même bien fait... C'est un émerveillement.
D'ailleurs, pour le sens de "climato-sceptiques", ça marche pareil mon lapin.

Pour finir, ce sera de l'histoire avec le concept d'"idiot utile" et là wikipédia est ton ami.
Enfin "flagellant," j'accepte en partie, moi, puisque ce sont avant tout des pénitents, un acte inexistant quand on aborde l'Environnement. Ils attendent la révélation (encore de l'étymologie, boudiou!) qui sera faite au peuple.
Après pour le fouet, à titre perso, pas fan. Mais si ça te tente, on peut s'arranger ;)

Hannicare | 23 août 2013 à 10h29 Signaler un contenu inapproprié

Partage l'avis du Giec qui est que l'activité humaine amplifie le phénomène naturel de réchauffement global. Comment peut-on nier toute influence humaine alors que depuis le démarrage des activités émettrices, aucune similitude en terme de rapidité et d'intensité d'augmentation des concentrations en GES dans l'atmosphère et d'augmentation de la T° moyenne du globe n'a été observée, aussi loin que l'on puisse remonter dans l'analyse des paléoclimats ?

Quand à la dernière intervention d'Hannicare, même si je partage votre avis sur l'évolution climatique et la responsabilité humaine, je reste dubitatif quant à vos compétences mathématiques (ça doit être à cause du vendredi ;) ). Une augmentation de 133% d'un nombre x est égale à x + 1,33x . Votre formule donne une augmentation de 33%...

AlexG | 23 août 2013 à 12h11 Signaler un contenu inapproprié

Pas fan de fouet, M. Hannicare ? De bonnet d'âne oui.

Mais la mauvaise foi a ses raisons...

Vous avez écrit dans un premier temps : « 133% de plus que dans les pires moments de l'histoire de notre planète ».

Vous n'aviez pas écrit selon le mode « calculer une augmentation par un pourcentage ».

133% « de plus », sur une base de 100, vous mène à 233 (je vous fais grâce du calcul détaillé). Et sur une base de 280, ça vous propulse à 553.

Wackes Seppi | 23 août 2013 à 12h55 Signaler un contenu inapproprié

Selon le baromètre d'opinion sur l'énergie et le climat en 2013 publié le 2 août par le Commissariat général au développement durable (CGDD), plus d'un tiers des Français (35%) peuvent être qualifiés de "climato-sceptiques" et "nient" la position du Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (Giec) sur le sujet.

22% des "climato-sceptiques" considèrent que le changement climatique "est une réalité mais qu'il n'est pas prouvé que les activités humaines en soient à l'origine" quand 13% "doutent" littéralement "de la réalité du changement climatique". Quatre pour cent des Français sondés sont eux "sans opinion sur le sujet".

Les partisans du nucléaire "se recrutent surtout" chez les climato-sceptiques : le solde d'opinion sur le nucléaire entre ceux qui y voient plutôt des avantages et ceux qui y voient plutôt des inconvénients "est de + 29 points chez les personnes qui doutent de la réalité du changement climatique, contre 0 chez celles qui considèrent que les activités humaines perturbent le climat et partagent l'avis du Giec", précise le CGDD.

Les climato-sceptiques sont également "surreprésentés" chez les personnes sans diplôme (53%) ainsi que chez les 70 ans et plus (48%) mais "sous-représentés" chez les diplômes Bac+3 et plus et les moins de 25 ans (26% dans les deux cas). La contestation de la réalité du changement climatique dépend "nettement de l'âge" : seulement 4% des moins de 25 ans adoptent cette position, contre 22% chez les 70 ans et plus.

lio | 24 août 2013 à 15h39 Signaler un contenu inapproprié

De la à considérer que Wackes Seppi a plus de 70 ans et peu de diplômes il n'y a qu'un pas

lio | 24 août 2013 à 15h42 Signaler un contenu inapproprié

"Le Giec devrait confirmer le rôle des activités humaines dans les changements climatiques".

Mao confirmait régulièrement que le communisme ouvrait un avenir radieux à l'humanité.

Les annonces du Giec sont du même tonneau, 100 % idéologie et mensonge, 0 % science.

Laurent Berthod | 26 août 2013 à 10h55 Signaler un contenu inapproprié

133% de 280 représente 280 × 133 ÷ 100 = 372.4

d'où

280 + 133% = 280 + 372.4 = 652.4

La valeur une fois l'augmentation effectuée est égale à : 652.4 .

Je ne suis pas un pro des pourcentages mais je sais me servir d'internet...

Inconnu | 26 août 2013 à 14h11 Signaler un contenu inapproprié

Les petits jeunes sont prêts à croire un peu n'importe quoi. Les vieux qui ont roulé leur bosse ont l'avantage de l'expérience et ne s'en laissent plus conter aussi facilement. Ils se sont fait avoir plusieurs fois c'est pourquoi on ne les y prend plus.

Laurent Berthod | 26 août 2013 à 15h10 Signaler un contenu inapproprié

Merci Lio de communiquer ce baromètre d’opinion . On peut interpréter ce sondage suivant ce que l’on veut lui faire dire, et même en profiter pour stigmatiser les tenants d’un avis contraire aux vôtres ( l’avis sur Wackes Seppi)
Je trouve extraordinaire que plus d'un tiers des Français (35%) subissant le matraquage médiatique glorifiant quotidiennement les thèses alarmistes des réchauffistes. puissent être qualifiés de "climato-sceptiques"
Je suis prêt à parier que le pourcentage pourrait s’inverser si les médias devenaient honnêtes, et publiaient avec la même régularité les études qui modèrent les excès du GIEC .

Certains climatologues avouent leurs excès . Par exemple Stephen Schneider (climatologue, GIEC) dit
« Nous avons besoin d'une base d'appui importante, et de capturer l'imagination du public. Bien sûr, cela inclut la couverture médiatique. Nous devons donc offrir des scénarios catastrophe ("scary"), affirmer des choses simplifiées et dramatiques, et faire peu mention des doutes que nous pourrions avoir. Cet "engagement à double morale" dans lequel nous nous trouvons souvent ne peut pas être résolue par une simple formule. Chacun d'entre nous doit décider de la balance précise entre l'efficacité et l'honnêteté. »

Bocaorne | 26 août 2013 à 16h13 Signaler un contenu inapproprié

La France doit accueillir la conférence des Nations unies sur le climat de 2015,. La communauté internationale a décidé de conclure en 2015 un accord global, embarquant tous les pays pour tenter de contenir à +2°C le réchauffement global de la planète.

Or, que constate-t-on ? Alors que le taux de CO2 continue son ascension régulière, le réchauffement s'est arrêté depuis plus de 10 ans. Tous les modèles censés prévoir l'effet de ce gaz sur l'atmosphère projettent une augmentation de la température qui ne se produit pas. Cela veut dire simplement que nous ne savons pas comment fonctionne le climat terrestre, et surtout que nous ignorons l'effet réel de la concentration du C02.

Imaginer contenir un réchauffement en limitant les émissions de CO2 est donc une vue de l'esprit. Plus le temps passe, plus les hypothèses émises dans le passé sont contredites par ce que l'on constate aujourd'hui.
Ainsi, les évolutions actuelles du climat telles qu'elles sont observées contredisent formellement les schémas projetés par le GIEC, et combattre les émissions de CO2 ne sert qu'à rassurer les consciences. Le CO2 n'est pas un polluant, il est beaucoup plus important de tenter de comprendre les mécanismes du climat que d'agir de manière désordonnée et coûteuse dans le sens des transformations radicales de nos sources d'énergie

Pour info : AUSTRALIE. La taxe carbone supprimée dès juillet 2014
"Le gouvernement a décidé de mettre fin à la taxe carbone, pour réduire le coût de la vie des

Bocaorne | 26 août 2013 à 16h23 Signaler un contenu inapproprié

Pour en finir avec les stupidités lues régulièrement du style "il n'y a pas de réchauffement depuis 10 ans" etc voir des sites scientifiques indépendants comme parmi d'autres skepticalscience.com qui répondent avec références scientifiques détaillées et ouverture d'esprit à la grande majorité des bêtises publiées régulièrement par des gens qui se disent climatosceptiques mais qui ont la plupart du temps des connaissances scientifiques des plus sommaires sur ces sujets et ne font que reprendre en fait des arguties de lobbies et autres villages Potemkine montés de toutes pièces sur des amalgames incohérents de théories souvent infondées et non les arguments de vrais climatosceptiques scientifiques qui sont en fait peu nombreux de nos jours et doutent la plupart de leurs arguments ce qui est une bonne démarche, d'autant que l'histoire des explications climatosceptiques a été très changeante depuis près de cinquante ans et que par exemple la tendance à l'acidification des océans sort du champ de leur intérêt alors que c'est pourtant un problème bien réel et constaté.

Scientifique | 27 août 2013 à 00h37 Signaler un contenu inapproprié

@scientifique (de quoi?)

Les glaces de l’arctique diminuent et tout le monde en parle
en même temps
les glace de l’antarctique augmente et silence radio.

Ces fameuses modélisations qui sont la base de beaucoup de politiques environnementale d’aujourd’hui sont maintenant prouvé fausses. Depuis 17ans les mesures réelles ne corresponde pas du tout du tout à celles qui était prévu d’après les modélisations( professeur Roy Spencer climatologue américain directeur de recherches sur les questions climatiques à l'Université de l'Alabama spécialiste des mesures satellitaires chef de projet sur la recherche climatique à la NASA) (merci LB pour l'info).
Le discours reste pourtant le même.

Qu’ils est raison ou tord dans le résultat final, ce qui est sure c’est que les donneurs de leçon de vie du GIEC ne savent pas comment cela fonctionne, (et vous et moi non plus Mr scientifique).

L’homme n’est pas responsable du réchauffement du Sahara (qui était vert très récemment à l’échelle du temps de la planète)
Les glaciers de Chamonix ont des références historiques ou l’homme les a vue encore plus haut qu’aujourd’hui (quelle était la source de chaleur à l’époque qui les avait fait fondre ???)

L’homme peut il réellement impacter l’évolution climatique d’une planète comme la terre ???

Au fait pour les pauvres ours polaire que l’on nous montre sur des glaçons flottants pour nous culpabiliser de leurs conditions de vie détruites par notre faute, leur population augmente.

yann | 27 août 2013 à 10h23 Signaler un contenu inapproprié

Certaines réactions vis-à-vis de cet article sont intéressantes et on trouve même quelques perles :

- Laurent Berthod : "Les petits jeunes sont prêts à croire un peu n'importe quoi. Les vieux qui ont roulé leur bosse ont l'avantage de l'expérience et ne s'en laissent plus conter aussi facilement."

J'adore, on n'est pas du tout dans le cliché, et quelle profondeur de réflexion ! Pour continuer dans le plus nauséabond cliché, on aurait tout aussi bien pu dire (mais comme ça ne rejoint pas les thèses de l'auteur, il s'en est bien gardé...) :
"Les vieux n'ont plus toute leur tête"
Ou bien sur le fait que les "climato-sceptiques" se rencontrent plus souvent chez les personnes peu diplômées que fort diplômées :
"Les personnes peu enclines à la réflexion préfèrent penser qu'elles ne sont pas responsables du réchauffement climatique, ça les arrange"

Citons maintenant Bocaorne :
"Alors que le taux de CO2 continue son ascension régulière, le réchauffement s'est arrêté depuis plus de 10 ans."

Bravo ! Le réchauffement s'est tellement arrêté depuis plus de 10 ans que 9 des 10 années les plus chaudes depuis 1880 se situent... après 2001 ! Incompétence ? Mauvaise foi ? Les 2 ?

Laurent M | 27 août 2013 à 11h43 Signaler un contenu inapproprié

Allez, une dernière pour la route :

Yann :
"Au fait pour les pauvres ours polaire que l’on nous montre sur des glaçons flottants pour nous culpabiliser de leurs conditions de vie détruites par notre faute, leur population augmente."

Leur population augmente tellement qu'ils sont menacés d'extinction d'ici la fin de ce siècle...

Bref, moi-même étant d'un naturel sceptique, je dois dire que les"arguments" des "climato-sceptiques" sont loin de me convaincre... Pourtant, j'aimerais moi aussi croire que toutes nos actions n'ont pas d'impact sur le climat. Je pourrais alors faire tout ce que je veux la conscience tranquille, voyager aux 4 coins du monde, tout ça en me persuadant que non, non, décidément cette histoire de réchauffement climatique, ça ne tient pas debout !

Mais quand l'avis de 2500 scientifiques provenant de 130 pays est quasi-unanime, tandis que seuls quelques scientifiques isolés et autres "piliers de comptoirs" en mal d'audimat (ex : Claude Allègre) doutent, j'ai tendance à devenir sacrément sceptique au sujet des "climato-sceptiques" justement...

Laurent M | 27 août 2013 à 12h10 Signaler un contenu inapproprié

@Laurent M

On a la preuve que les bases analytiques des modélisations climatiques sont fausses, mais on est sure que les conclusions sont bonnes quand même !
On adore ce genre de leçon donné par des personnes qui une fois qu’elles ont parlé il n’y a plus rien à rajouté.
Vous étés gentil !!!
Pour les ours il faut effectivement attendre le prochain recensement prévu en 2014 et d’ailleurs les cotas de chasse au Canada et Russie on été revue a la baisse dans cette attente pour 2013.Pour des animaux en voie d’extinction……
Dans les pays où ils se trouvent le discours n’est pas du tout celui-ci aux vues des premiers comptages.
Il est quand même certain qu’il y en a moins sur la banquise arctique puisqu’elle elle diminue effectivement.

yann | 27 août 2013 à 12h42 Signaler un contenu inapproprié

Laurent M ne sait pas de quoi il parle.

La population d'ours polaires est en augmentation et n'est aucunement menacée de disparition.

Et qui ne réfléchit pas à ce qu'il dit.

Si j'ai parlé de l'expérience des vieux c'était juste en réaction à l'insinuation que les climatosceptiques se recrutaient tout particulièrement chez les gâteux. Juste un cliché contre un autre.

Ce n'est pas parce que les dix dernières années sont les plus chaudes depuis longtemps que le réchauffement ne s'est pas arrêté pendant ces dix ans.

Monsieur Laurent M croit ce qu'il lit dans le journal et entend au JT à propos des 2500 scientifiques du Giec, qui n'est qu'une légende savamment construite par le Giec lui-même !

Laurent Berthod | 27 août 2013 à 13h45 Signaler un contenu inapproprié

@ Yann : je ne peux développer vu le peu de place ici et l'impossibilité de mettre des liens mais allez sur le site indiqué par exemple de skepticalscience à la rubrique "view all arguments" et cliquez sur le niveau médian d'explications et de références, vous aurez les réponses détaillées aux affirmation que vous faîtes auxquelles il a été largement répondu depuis longtemps. Les questions du climat et CO2 se sont posées dès la fin du 19e siècle avec notamment le suédois Arhénius et depuis près d'une cinquantaine d'années ce sont à présent des dizaines de milliers de chercheurs de nombreuses disciplines et de multiples organismes scientifiques et origines qui se succèdent avec des conclusions finales qui se confirment. A l'inverse et historiquement les argumentations des climatosceptiques ont été très changeantes et beaucoup de vrais climatosceptiques ont admis s'être trompés au fil du temps et des preuves. C'est inversement plus rare. Ceux qui restent ont du mal à véritablement répondre à toutes les questions avec leurs théories aussi intéressantes soient-elles parfois. Et dans tous les cas la tendance vers l'acidification des océans sort du champ des théories des quelques vrais climatosceptiques restant malgré que c'est un réel et crucial problème. Donc merci de lire les argumentations et références d'un site comme skepticalscience en détail, vous aurez certainement des réponses détaillées à toutes vos questions et si ce n'est pas le cas le site est ouvert.

Scientifique | 27 août 2013 à 13h53 Signaler un contenu inapproprié

@ Laurent M
Vous pouvez vous abreuver des proses des 2.500 participant du GIEC . qui sont désignés par les 195 pays qui composent le GIEC . Parmi ces pays, une vingtaine tout au plus disposent d’une expertise valable dans les multitudes de disciplines qui traitent du climat et plus de 170 n’en ont aucune . Comme le GIEC est un organisme politique et non scientifique, il est inévitable qu’il soit dirigé par une grande majorité de personnes ne détenant aucune compétence à l’égard de l’objet même de l’organisme . Ceux qui possèdent une qualification se rapprochant quelque peu de la climatologie se comptent sur les doigts d’une main et ils servent de caution à tous les autres
Vous devriez diversifier vos sources d’informations. Yann vous a cité les modélisations établies par professeur Roy Spencer qui a comparé 44 projections climatiques confrontées à la réalité des observations « La différence entre les modèles et les observations n'est pas un problème nouveau... elle est juste de plus en plus criante au fil du temps.
Il sera intéressant de voir comment tout cela se joue dans les prochaines années. Franchement, je ne vois pas comment le GIEC peut continuer d’affirmer que les modèles ne sont pas "incompatibles" avec les observations. Aucune personne saine d'esprit ne peut penser autrement ». Précise t il

bocaorne | 27 août 2013 à 14h55 Signaler un contenu inapproprié

En réponse à ce cher Laurent Berthod :
"Laurent M ne sait pas de quoi il parle."

Soit ! Donc M. Berthod connaît la vérité, mieux que 2500 scientifiques réunis et disposant de moyens importants ! Mais je vous en prie, puisque vous êtes sachant mieux que quiconque, faites-nous donc profiter de votre savoir !

"La population d'ours polaires est en augmentation et n'est aucunement menacée de disparition."

Les ours polaires ne vivent que dans l'arctique et c'est la raison pour laquelle, en lien avec le réchauffement climatique, qu'ils sont menacés d'extinction. De plus, sur les 19 sous-populations, 5 sont en déclin, 5 sont stables, 3 sont en augmentation et pour 6 d'entre elles, les informations sont imprécises ou inexistantes. C'est donc plutôt une diminution qu'une augmentation...

"Si j'ai parlé de l'expérience des vieux c'était juste en réaction à l'insinuation que les climatosceptiques se recrutaient tout particulièrement chez les gâteux."

Il n'y avait aucune insinuation dans le commentaire de lio puisqu'il énonçait seulement un fait. Libre à vous de vous sentir visé, mais dans ce cas, il s'agit de paranoïa.

Laurent M | 27 août 2013 à 15h04 Signaler un contenu inapproprié

@Scientifique
Je viens de visiter ce site de sois disant référence et la je suis maintenant sure d’une chose :

Vous n’este pas un scientifique (ou avec une rigueur séralienne) Utiliser se type de site qui ne donne que des affirmations sans référence sérieuses ne peu être l’argumentaire d’un scientifique digne de ce nom.
Si je ne suis pas un spécialiste sur tous les sujets techniques et scientifiques pour donner un avis sur leurs « réponse vérité » mais je maîtrise relativement bien la biologie et l’agronomie pour vite trouver votre « fameux site » nul et à la limite du ridicule sur ces sujets car je vous le redis : pas de référence que des affirmations.
Exemple :
Question N°10 et surtout la réponse faite à l’impacte du CO2 sur les plantes. :
Les avantages dont bénéficient les plantes en présence d’un excès de CO2 sont contrebalancés par les effets négatifs de la sécheresse, les mauvaises herbes et les températures élevées….
Au début cela intrigue ….voyons leur explication ….les études qui valident leurs discours….RIEN QUE DES AFFIRMATIONS

Pour résumer, si votre discours donneur de leçon ‘ n’a que ce site comme référence TAISEZ-VOUS.

Oups !science daily sité deux fois sur des « arguments détails »

yann | 27 août 2013 à 15h07 Signaler un contenu inapproprié

Moi qui voulais me vanter de mon certificat d'études... c'est raté. Je ferai bien à l'avenir d'utiliser les outils électroniques comme M. Inconnu.

Mme Lio nous a rappelé un baromètre d'opinion. Le texte exact du CGDD est, dans le résumé: «En revanche, sans contester le changement climatique, 22% des Français considèrent qu’il n’est pas prouvé que les activités humaines en soient à l’origine et 13% doutent de la réalité même du changement climatique. 35% des Français peuvent donc être qualifiés de "climato-sceptiques", au sens où leur position diffère de celle du Giec.»

Or, c'est une énorme imposture, d'une part, de qualifier d'un terme dénigrant quiconque ne partage pas l'avis du GIEC (et l'avis et l'intérêt du CGDD) et, d'autre part, d'utiliser le même terme pour des gens – scientifiques ou béotiens – qui, ne partageant pas l'avis du GIEC, professent des avis totalement divergents.

Il faut aussi voir les questions posées, sans nul doute avec l'aval du CGDD: «Le changement climatique est une réalité et il est provoqué par les activités humaines»; «Le changement climatique est une réalité mais rien ne prouve que ce soit dû aux activités humaines»; «Le changement climatique n'est pas prouvé». Questions éminemment simplistes et biaisées... et réponses accommodées à la sauce de l'intérêt du CGDD.

(À suivre)

Wackes Seppi | 27 août 2013 à 16h15 Signaler un contenu inapproprié

(Suite)

Exemple pour la question 1: la possibilité de causes non anthropiques (celles qui doivent forcément expliquer les variations antérieures du climat) est omise. Or le GIEC, selon la première phrase du billet ci-dessus nous dit maintenant: «Il est hautement probable que l'influence humaine sur le climat soit responsable de plus de la moitié de la montée des températures à la surface du globe entre 1951 et 2010.»

Pour la question 3: le «...n'est pas prouvé» du sondage n'est pas la même chose que le « ...doutent de la réalité même du changement climatique» du commentaire.

Nous sommes face à une exploitation politique et idéologique d'une question pour laquelle le GIEC produit – de l'aveu même de M. Mann (voir mon premier commentaire) – un document de nature politique et idéologique.

Cette constatation, on peut la faire quelle que soit l'opinion que l'on peut avoir sur la question de l'évolution du climat de la Terre.

Cela vaut la peine de lire l'article du New York Times. Il rapporte que Michael Mann a dit: «Je pense que le GIEC s'est de nouveau laisser aller sur ce point à une sous-estimation de l'importance des changements probables.» Traduction: on a affaire à un extrémiste et est en pleines prévisions astrologiques.

Et quid de son avis que le Groupe ait pu être influencé par les critiques de climatosceptiques? La preuve d'un rejet dogmatique de points de vue qu'il ne partage pas... la preuve de l'antiscience.

Le NYT paraphrase aussi un autre chercheur, Christ

Wackes Seppi | 27 août 2013 à 16h16 Signaler un contenu inapproprié

Le NYT paraphrase aussi un autre chercheur, Christopher B. Field, non impliqué dans la rédaction du nouveau projet, selon qui le Groupe avait dû refléter toute la gamme des avis scientifiques plausibles.

Que faut-il de plus pour démontrer la nature peu scientifique mais politique et idéologique de l'exercice? Encore une fois, quel que soit l'avis que l'on puisse avoir sur l'évolution du climat.

Wackes Seppi | 27 août 2013 à 16h21 Signaler un contenu inapproprié

@ Yann : vous l'avez visiblement parcouru en quelques secondes ou n'avez pas su bien vous servir du site skpeticalscience qui a plusieurs réponses à la question que vous évoquez et plusieurs niveaux de réponses et références. J'obtiens des réponses nettement plus fournies que les vôtres (en version anglaise)

C'est un site indépendant, ouvert à tous, auquel de nombreux scientifiques coopèrent, plusieurs fois primé, qui répond à de nombreuses questions avec beaucoup de références mises régulièrement à jour où tout le monde peut s'exprimer ce qui n'est la plupart du temps pas le cas des sites dits climatosceptiques comme vous pouvez le vérifier. Si vous avez mieux en site global proposez.

Il y a les réponses à toutes les questions que vous évoquiez sur les glaciers, l'antarctique, le C02 et la végétation etc et vous allez en apprendre car excusez-moi vous sortez de grosses bêtises y compris en agronomie et c'est domage que vous ne sembliez pas connaître les expérimentations en réel sur le CO2 et la pousse des végétaux dans un contexte de réchauffement climatique rapide, d'appauvrissement des sols et de biodiversité. C'est sûr qu'avec la tendance vers l'acidification des océans, la diminution de cette biodiversité vous allez obtenir des résultats brillants selon vos affirmations très personnelles pour des espèces comme la nôtre à terme et que le taux de CO2 va être utile entre 2 incendies de sequoias centenaires à Yosemite Park...

Scientifique | 27 août 2013 à 16h32 Signaler un contenu inapproprié

@ scientifique affirme : « Pour en finir avec les stupidités lues régulièrement du style "il n'y a pas de réchauffement depuis 10 ans »

Il ne suffit pas d’affirmer qu’une thèse est stupide pour convaincre et renvoyer à votre seule référence skepticalscience.com .Site d’une rigueur séralienne suivant l’avis Yann . Il faut apporter un minimum de preuves chiffrées

Pour preuve de la stabilité des températures depuis plus de 10 ans, l’analyse des données climatiques globales de la NOAA par Luc Maréchal .
Le calcul des températures moyennes donne les résultats suivants

Période 1997-2004 = 14,41 ° C Période 2005 – 2012 14,45 °C
On obtient ainsi une différence de 0,04°C soit une augmentation d’environ 0,3% (en degrés Celsius) entre les deux périodes. Sur les seize dernières années, une régression linéaire nous donne une augmentation de 0,005 degré Celsius par an et en restreignant l’intervalle de mesure aux douze dernières années (entre 2001 et 2012), on trouve une variation de l’ordre 0,0016 degré Celsius par an (!).http://scmsa.eu/archives/SCM_Luc_Marechal_temp_globales_2013_02_25.pdf

Concernant l’influence du Co2 , une fraction notable des climatologues qui cherchent à établir la valeur de la sensibilité du climat vis-à-vis des émissions de CO2 et qui se basent sur les observations, suggèrent qu'il est probable que le climat soit nettement moins sensible au CO2 qu'on ne le pensait initialement et comme cela avait d'ailleurs été suggéré par plus

Bocaorne | 27 août 2013 à 18h53 Signaler un contenu inapproprié

Le problème c'est non seulement qu'il n'y a pas 2500 scientifiques qui partagent le point de vue officiel du Giec, c'est un mensonge du Giec lui-même, mais c'est surtout qu'il y a a un grand nombre de scientifiques qui pensent que les thèses du Giec sont erronées, et qu'ils sont chaque jour plus nombreux. Renseignez-vous sérieusement au lieu de gober ce que vous raconte votre journal.

Sur les ours polaires, pour une fois je crois être d'accord avec ce que vous rapportez, mais comment pouvez-vous en conclure que globalement la population est en déclin, et encore moins en danger de disparition ? Moi j'en tire la conclusion inverse.

Visiblement les insinuations vous faites semblant de ne pas connaître.

Laurent Berthod | 27 août 2013 à 21h21 Signaler un contenu inapproprié

M. Berthod, quand vous dites "un grand nombre de scientifique", pouvez vous nous dire lesquels et d'où vous tenez cette affirmation ?

Je suis régulièrement les publications du GIEC et ils n'avancent pas "masqués". Je serai donc curieux d'avoir les noms de VOS scientifiques. Cela ne devrait pas être difficile, vu qu'il y en a un si grand nombre.

Pouget Steve | 28 août 2013 à 16h05 Signaler un contenu inapproprié

@ Bocaorne : vous n'intégrez pas l'intégralité des données aussi vous répétez les mêmes erreurs que Yann en analysant qu'un aspect de la question. Je vous invite à nouveau à relire les différentes argumentations détaillées sur la question que vous évoquez (en cliquant "niveau avancé" en anglais) et référencées du site septikalscience, ce sera plus détaillé que tout ce que l'on peut écrire ici et c'est plutôt bien fait.

Quant au Giec, on peut toujours critiquer, c'est une petite instance administrative relai avec ses qualités et défauts mais ce qui compte c'est le fond du problème et la réalité des différents travaux scientifiques dans le monde qui datent pour les plus anciens de plus de 50 ans. S'il était évident de démontrer que les émissions de Ges n'ont aucune importance et que ce n'est pas source de plusieurs problèmes majeurs, ce serait déjà fait tellement çà dérange certains groupes et pays producteurs. Il y a malheureusement trop d'éléments qui démontrent et confirment le contraire depuis trop longtemps et ce débat binaire qui date depuis des décennies maintenant est absurde car les vrais climatosceptiques n'ont pas d'explications satisfaisantes qui permettrait de clore ce débat. Par contre ont continue d'émettre en moyenne autour de 40 milliards de tonnes de C02 par an sans parler d'autres Ges et le climat n'est pas la seule conséquence problématique. Les vrais climatosceptiques reconnaissent d'ailleurs la plupart qu'il y a trop de CO2 et Ges émis.

Scientifique | 28 août 2013 à 17h33 Signaler un contenu inapproprié

Cherchez vous trouverez. Je n'apporte pas le plat tout cuit aux paresseux.

Laurent Berthod | 28 août 2013 à 18h08 Signaler un contenu inapproprié

@Scientifique Vous avez la foi du charbonnier dans la validité des thèses alarmistes du GIEC, et vous vous appuyez sur une seule et même référence ; le site septikalscience .
Vous déniez à quiconque le droit de contester la théorie « officielle » basée sur des projections informatiques qui depuis quelques années sont en déphasage total avec les observations sur le terrain . Voir la communication du climatologue américain Roy Spencer le 9 juin 2013. Les choses deviennent vraiment intéressantes quand M. Pachauri, le président du GIEC en personne, admet publiquement en Février Dernier « qu'il n'y a pas eu de réchauffement climatique mondial au cours des dix-sept dernières années. »
A suivre

Bocaorne | 28 août 2013 à 21h02 Signaler un contenu inapproprié

Suite
Le Professeur Suédois Lennart Bengtsson qui a joué un rôle moteur, aux côtés de Bert Bollin (premier président du GIEC, également suédois) nous dit "La température du globe n'a pas augmenté de manière constante mais plutôt à des intervalles de temps irréguliers. Typiquement on a observé une tendance au réchauffement de 1910 à 1940, une tendance à un léger refroidissement de 1945 à 1970 suivi par une tendance rapide au réchauffement jusqu'à la fin du XXè siècle et, enfin, aucune tendance au réchauffement perceptible durant les 15 dernières années. En particulier, l'absence d'un quelconque réchauffement significatif dans la troposphère tropicale depuis le début des observations de l'ère satellitaire, en 1979[1], est particulièrement problématique parce que les modèles actuels prévoient un réchauffement moyen de 0,3°C-0,4°C durant la même période. De telles observations, aussi problématiques pour la science soient-elles, n'ont pratiquement jamais retenu l'attention des médias tandis que, bien au contraire, le public a été saturé de rapports excessifs au sujet d'un réchauffement rapide et menaçant qui serait en train de devenir incontrôlable à moins que des mesures radicales soient prises pour y mettre un terme. Même s'il n'y a aucun signal global évident, on avance des arguments adhoc à partir d'une liste sans fin d'événements météorologiques extrêmes. Le fait que des événements météorologiques extrêmes aient été observés pour le présent comme pour un climat normal, est

Bocaorne | 28 août 2013 à 21h53 Signaler un contenu inapproprié

En réponse à M. Berthod :
« Ce n'est pas parce que les dix dernières années sont les plus chaudes depuis longtemps que le réchauffement ne s'est pas arrêté pendant ces dix ans. »
M. Berthod vient de réinventer l’échelle Celsius : quand la température monte, il ne fait donc pas plus chaud… Il reconnaît que les 10 dernières années ont été les plus chaudes depuis longtemps et pour autant que ça ne serait pas réchauffé… Cherchez l’erreur !

« Sur les ours polaires, pour une fois je crois être d'accord avec ce que vous rapportez, mais comment pouvez-vous en conclure que globalement la population est en déclin, et encore moins en danger de disparition ? Moi j'en tire la conclusion inverse. »
Belle preuve de mauvaise foi : M. Berthod reconnaît qu'il y a plus de sous-populations en déclin qu’en augmentation, et pour autant en conclut que la population n’est pas en déclin mais inversement. No comment…

« Cherchez vous trouverez. Je n'apporte pas le plat tout cuit aux paresseux. »
Encore une fois, M. Berthod fait très fort : il demande à ses contradicteurs de prouver leurs assertions et quand ceux-ci le lui demandent à son tour, il se défausse et trouve en plus le culot de les traiter de « paresseux ». Du grand art.

Laurent M | 29 août 2013 à 19h21 Signaler un contenu inapproprié

Suite et fin :
« Monsieur Laurent M croit ce qu'il lit dans le journal et entend au JT à propos des 2500 scientifiques du Giec, qui n'est qu'une légende savamment construite par le Giec lui-même ! »
Vous pensez donc que parce que seulement une centaine de personnes participent à la rédaction des rapports du GIEC, ils ont tout fait eux-mêmes ?! Voila qui est bien naïf…
Sur la question des média, je vous rejoints totalement : ils ne sont bons qu’à nous parler de réchauffement climatique à la moindre canicule venue, et de donner raison aux « climato-sceptiques » dès que le moindre froid pointe le bout de son nez… Je n’y apporte aucun crédit.

Pour terminer, pour avoir lu quelques articles sur votre blog, celui-ci prouve définitivement que le manque d’inspiration de vos commentaires postés ici ne relève pas de l’incompétence : en effet, on peut y trouver quelques articles tout à fait pertinents (si si !) qui prouvent si l’on ne s’en doutait pas que vous n’êtes pas celui pour lequel vous vous faites passer ici. Vous êtes bien trop lucide pour penser réellement ce que vous écrivez ici ; ce qui vous plaît est de contester quoi qu’il en soit la thèse majoritaire afin de vous offrir une tribune (et de ce point de vue, vous pouvez vous féliciter, c’est tout à fait réussi, et je suis le premier à être tombé dans le panneau !). Avec un brin d’auto-persuasion, peut-être arriverez-vous même à vous en convaincre ! Vous êtes un peu le Claude Allègre d'Actu-Environnement en fait ;-) !

Laurent M | 29 août 2013 à 20h29 Signaler un contenu inapproprié

@Scientifique

Le hasard : Hier soir je suis tombé sur un article de science et vie du moi d’août 2013(p 25):
Les zones arides ont reculé de 10% sur le planète ces 30 dernière année.Une des explication donné par le scientifique australien randall ….. ? (J’ai oublié son nom) L’augmentation de la couverture végétale de ces zone est sûrement du à l’augmentation de taux de CO2 dans l’atmosphère.....

yann | 30 août 2013 à 09h09 Signaler un contenu inapproprié

@ Scientifique après avoir nier avec véhémence la pause du réchauffement ,malgré les preuves de plus en plus nombreuses , vous acceptez de diversifier vos sources d’informations en parcourant « Science et Vie » … En enfin vous découvrez les bienfaits du CO 2 atmosphérique .
Cela ne fait que confirmer ce qui paraissait déjà le 22 juin 2013 sur sceptique
GRÂCE AU CO2 LA TERRE REVERDIT: ON DIT "BOUH", OU ON DIT "YOUPI"?
Depuis des années, les observations en provenance du monde entier montrent que la température moyenne de la terre n'augmente plus. Alors que le taux de CO2 a continué sa progression. C'est contraire aux équations digérées par les gros ordinateurs

Mais un nouveau coup est asséné par un résultat d'une autre observation, permise par le réseau de satellites d'observation de la terre, constitué depuis quelques années: le verdissement de la couverture végétale. L'intensité de ce verdissement est mesurable. Il traduit les effets conjugués d'un degré hygrométrique plus élevé et d'une quantité disponible de CO2. Là où il y a gain, il est de 20%, là où il y a perte, elle n'est que de 2%. Le site "Pensée Unique" publie en langue française ces résultats.

bocaorne | 30 août 2013 à 18h55 Signaler un contenu inapproprié

Suite pour Scientifique

Mesurée en unité de volume, la concentration en CO2 est de 400 parties par million (400 ppm). Traduit en pourcentage, cela ne représente que 0,04 % de l'atmosphère terrestre . Même l'argon, un autre gaz dit 'rare' de l'atmosphère est 23 fois plus abondant : 9 300 ppm. Les 400 ppm de CO2 de 2013 représentent 120 ppm de plus que les 280 ppm de 1800,
Quelle différence ces 120 ppm ont fait pour les plantes et pour les animaux et les humains qui dépendent de ces dernières ! Plus de CO2 dans l'atmosphère signifie plus de CO2 absorbé par les plantes et cela est unanimement observé - et plus vite et plus haut elles croissent, même dans des conditions adverses comme le manque d'eau, des températures de l'air très élevées, et des attaques plus importantes de la part d'insectes ou d'autres éléments ravageurs. Et comme les arbres, l'herbe, les algues et les récoltes poussent plus vite et deviennent plus robustes et en meilleure santé, les animaux et les humains profitent de meilleures conditions de nutrition sur une planète de plus en plus verte

Bocaorne | 30 août 2013 à 20h24 Signaler un contenu inapproprié

Les erreurs de raisonnement de Laurent M .

1° Quand vous avez grimpé 100 km dans l’Himalaya et que vous arrivez sur un plateau et que vous y parcourez dix kilomètre à plat, vous avez cessé de grimpé.

2° A propos des ours polaires. La conclusion sur l'évolution de la population globale à partir de l'évolution de des sous-populations dépend du poids de chaque sous population dans la population globale. Si on ne connait pas ces poids, les deux thèses, augmentation ou diminution de la population globale, sont aussi possibles l'une que l'autre.

Monsieur Laurent M n'a pas le début d'une notion de logique ou de statistique de base.

Laurent Berthod | 01 septembre 2013 à 21h35 Signaler un contenu inapproprié

Réponse à Laurent M sur la troisième partie de son message du 29 août 2013 à 19h21 et à la première partie des son message du 29 août 2013 à 20h29.

Si vous achetez et lisez l'ouvrage d'Istvan Marko, Docteur en chimie, professeur de l'Université Catholique de Louvain, intitulé "Climat : 15 vérités qui dérangent", vous trouverez en annexe la liste de 130 scientifiques, avec leurs titres académique, qui ont écrit au Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-Moon, le 29 novembre 2012, pour lui faire part que les connaissances scientifiques actuelles n’accréditent pas sa déclaration sur le fait que le RCA est une connaissance acquise qui ne fait plus débat.

Vous y trouverez aussi les citations de 396 scientifiques, avec leurs titres académiques, qui, chacun à sa façon, expriment leur doute sur le RCA, voire carrément leur contestation.

Bon, voilà, ne comptez pas sur moi pour recopier ces deux listes pour satisfaire à votre paresse intellectuelle.

Laurent Berthod | 01 septembre 2013 à 21h51 Signaler un contenu inapproprié

Laurent M s'adressant à moi a écrit : "Vous êtes bien trop lucide pour penser réellement ce que vous écrivez ici ; ce qui vous plaît est de contester quoi qu’il en soit la thèse majoritaire afin de vous offrir une tribune."

Ma réponse :

1° Je pense toujours tout ce que j'écris, même si quelque fois les forums me conduisent à m'exprimer de façon un peu lapidaire. (Si vous avez juste une connaissance lapidaire de l'épigraphie, vous devriez arriver à comprendre ce que je veux dire en utilisant ce terme. Je n'ai pas dit simpliste mais lapidaire, c'est-à-dire contraint à la brièveté par des contraintes).

2° Difficile de faire de la pub pour mon blog sur un forum qui n'accepte pas de liens !

Laurent Berthod | 01 septembre 2013 à 21h58 Signaler un contenu inapproprié

Faute de frappe. Ce n'est pas "3% scientifiques" mais "396 scientifiques" qu'il faut lire.

Laurent Berthod | 02 septembre 2013 à 09h47 Signaler un contenu inapproprié

Et encore, 396 est un minimum. la liste fait 66 pages, il y a toujours au moins six noms par page et quelques unes, que je n'ai pas comptées, en ont sept.

Laurent Berthod | 02 septembre 2013 à 14h10 Signaler un contenu inapproprié

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