Selon le règlement européen entré en vigueur le 24 mars, les contrôles sur les aliments importés du Japon, suite à l'accident nucléaire de Fukushima, sont prolongés jusqu'au 31 octobre mais vont diminuer en fréquence, compte tenu que les ''mesures de contrôle afférentes aux denrées alimentaires et aux aliments pour animaux destinés à être exportés vers l'Union sont appliquées correctement et efficacement par les autorités japonaises'', indique le texte venant "modifier" le précédent règlement adopté le 26 mars 2011.
Une fois arrivés en Europe, les produits font à nouveau l'objet de tests par les pays de l'UE. Les contrôles européens visant à détecter la présence de césium-134 et de césium-137 sur les aliments portent désormais sur 5% des lots déjà contrôlés au Japon issus des 11 préfectures voisines de la centrale (Fukushima, Gunma, Ibaraki, Tochigi, Miyagi, Yamanashi, Saitama, Tokyo, Chiba, Kanagawa ou Shizuoka) et 10% pour les lots provenant d'autres préfectures.
Le dispositif de contrôle reste toutefois prolongé jusqu'à fin octobre, les niveaux de radioactivité de certaines denrées alimentaires en provenance des préfectures proches de la centrale continuant "d'être supérieurs aux seuils d'intervention", indique le règlement.