Sans surprise, le président des Etats-Unis Donald Trump n'a pas souscrit au passage sur les politiques climatiques du communiqué final du G7 (1) qui s'est tenu à Charlevoix, au Canada, les 8 et 9 juin.
L'Allemagne, le Canada, la France, l'Italie, le Japon, le Royaume-Uni et l'Union européenne réaffirment dans un paragraphe séparé leur ferme détermination à ''mettre en œuvre l'Accord de Paris grâce à une action climatique ambitieuse, notamment en réduisant les émissions tout en stimulant l'innovation, en renforçant les capacités d'adaptation, en consolidant et finançant la résilience (…), en garantissant une transition juste''.
Ces pays ''promouvront la lutte contre le changement climatique'', stipule le communiqué du G7, sous la forme de ''partenariats''. En revanche, pas d'engagement à réduire leurs subventions aux énergies fossiles qu'un rapport récent (2) pointe à hauteur d'au moins 100 milliards de dollars par an.
Quant aux Etats-Unis, ils affirment qu'ils ''continueront à promouvoir la sécurité énergétique et la croissance économique d'une façon qui améliore la santé des océans et de l'environnement, tout en augmentant les investissements publics-privés dans les infrastructures et les technologies énergétiques'' dans ''toutes les sources d'énergie disponibles''.
Enfin, le G7 a accordé une mention spéciale à la pollution plastique des océans sous la forme d'une charte spécifique qui prévoit de rehausser à 100% le recyclage d'ici 2030 et de rechercher des alternatives aux emballages. Celle-ci a été rejetée par le Japon et les Etats-Unis.