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Actu-Environnement

Mobilité durable : de nombreux enjeux pour les élus

Transport  |    |  S. Fabrégat
Le Groupement des autorités responsables de transport (GART) organisait le 12 janvier un colloque sur la mobilité. Les politiques publiques de transport de moyen et long terme sont très concernées par les problématiques environnementale et sociale. Avec la décentralisation, la question des financements se pose également.

La problématique du périurbain

Avec l'étalement urbain, l'extension des banlieues… la problématique des transports devient primordiale. Pour Roland Ries, président du GART et maire de Strasbourg, le lien entre urbanisme et transport est très étroit : ''il ne suffit pas de travailler sur la gestion des flux, il faut aussi se pencher sur la génération des flux. Il est grand temps de raisonner globalement sur l'agglomération''. Nouveaux quartiers, lotissements ou équipements doivent être pensés dans une logique de transports. Mais pour François Goulard, député du Morbihan et ancien secrétaire d'Etat aux Transports et à la Mer, ''ne tombons pas dans l'illusion que l'urbanisme règlera tout, il faut faire avec les réalités actuelles !''. Autrement dit, créer les conditions pour que les villes actuelles allient praticité, fluidité et facilité d'accès. Cela passe par le développement des transports en commun et des modes de mobilité alternatifs (covoiturage, transport à la demande…).

Les compétences partagées

La compétence transport est partagée par les différents échelons territoriaux. Commune, département, région ont chacun leurs attributions : transport urbain, transport scolaire et périurbain, ferroviaire régional… Cette répartition entre différentes autorités organisatrices ne mène pas forcément à la cohérence des schémas de mobilité.''L'empilement des compétences ne facilite pas les choses'', reconnaît Roland Ries. Pourtant, il s'agit bien d'organiser les transports à l'échelle d'une agglomération, mais aussi entre agglomérations aujourd'hui.

Le financement en question

''Développer l'offre de transports a un coût public supplémentaire. Pour le périurbain, qui est une grosse problématique, il y a moins de clients donc c'est moins rentable. Qui dit moins rentable dit plus coûteux !'', explique Charles Eric Lemaignen, président de l'agglomération Orléans Val de Loire. Or, les collectivités sont confrontées à des contraintes budgétaires. Pour Louis Nègre, sénateur des Alpes-Maritimes, la réponse au financement des transports réside en partie dans des solutions inscrites dans le projet de loi Grenelle 2, comme la taxation des plus values immobilières et la mise en place de péages urbains, deux dispositifs dont les revenus seraient attribués aux politiques publiques de transport.

Réactions1 réaction à cet article

Neige, grèves, .... vite au télé-travail !

Pourquoi les "pouvoirs publics" ne jurent-ils que par le "covoiturage", les "transports publics" et "à la demande", donc chacun connait les contraintes, les limites ou le coût ? Alors que les emplois tertiaires sont les seuls à ne pas disparaitre (tout est relatif), alors que les conditions climatiques paralysent la moitié du pays et que des moyens techniques sont maintenant disponibles, pourquoi la France reste-t-elle muette et à la traîne en matière de télé-travail ? Est-ce un oubli, une mentalité nationale ou la volonté de favoriser des secteurs concurrencés par le télé-travail ?

michou | 11 février 2010 à 09h59 Signaler un contenu inapproprié

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