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Actu-Environnement

Quatre nouveaux gaz fluorés détruisent la couche d'ozone

Gouvernance  |    |  R. Boughriet

Dans une étude publiée le 9 mars dans la revue "Nature Geoscience (1) ", une équipe de chercheurs britanniques de l'Université d'East Anglia ont identifié dans l'atmosphère quatre nouveaux gaz fluorés destructeurs de la couche d'ozone "qui ont commencé à apparaître dans les années 60".

L'équipe de Johannes Laube, aux côtés notamment de chercheurs français, a analysé la composition des échantillons d'air non pollués collectés en Tasmanie entre 1978 et 2012, et prélevé des carottes de neige au Groenland en 2008. Ils ont utilisé la chromatographie en phase gazeuse - technique de séparation des molécules - avec détection par spectrométrie de masse.

Trois des gaz identifiés par les chercheurs sont des chlorofluorocarbures (CFC) et un hydrochlorofluorocarbures (HCFC) utilisés comme fluides dans la réfrigération et comme propulseurs dans les aérosols. Si dans le cadre du Protocole de Montréal, les CFC ont été retirés du marché mondial en 2010, les HCFC sont en cours d'élimination.

Pourtant deux des gaz - un CFC et un HFCF - "continuent de s'accumuler dans l'atmosphère", ont prévenu les scientifiques. Les chercheurs estiment qu'avant 2012, les émissions des quatre gaz combinés s'élevaient à plus de 74.000 tonnes. Il s'agit toutefois d'une quantité limitée par rapport aux émissions des CFC qui s'élevaient "à plus d'un million de tonnes par an dans les années 80". Bien que ces émissions "soient faibles", elles sont "contraires" aux engagements du Protocole de Montréal et "soulèvent des questions sur les sources de ces gaz", indiquent les chercheurs.

Sept types de CFC et six HCFC étaient jusqu'ici connus pour leurs effets destructeurs sur l'ozone. Les HFC, hydrofluorocarbures, sont venus remplacer ces gaz. Si les HFC sont sans effet sur la couche d'ozone, leur pouvoir de réchauffement global, jusqu'à 14.000 fois plus élevé que celui du CO2, a été pointé lors de la 25ème réunion des Parties au Protocole de Montréal en octobre dernier.

1. Consulter l'étude parue dans "Nature Geoscience"
http://www.nature.com/ngeo/journal/vaop/ncurrent/full/ngeo2109.html

Réactions1 réaction à cet article

Quel dommage que la nature exacte de ces gaz ne soit pas divulguée!!!! Le lien vers la revue n'apprends qu'une chose: il faut être abonné pour lire la suite...

ami9327 | 12 mars 2014 à 14h58 Signaler un contenu inapproprié

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