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Actu-Environnement

Gaz de schiste : des parlementaires appellent à lancer des forages expérimentaux

L'Opecst a adopté le rapport sur les alternatives à la fracturation hydraulique. Celui-ci demande de démarrer les recherches sur les différentes techniques, notamment en Seine-et-Marne, et de lancer l'exploration et l'exploitation du gaz de houille.

Energie  |    |  S. Fabrégat

"Le gaz de schiste est devenu un sujet tabou. Ce dossier a été diabolisé en France. Nous devons pourtant rejoindre le peloton de tête des pays qui font des recherches sur le sujet", estime le sénateur Jean-Claude Lenoir (UMP, Orne). Ce dernier est l'auteur, avec Christian Bataille (député SRC, Nord), du rapport sur les techniques alternatives à la fracturation hydraulique pour explorer et exploiter les hydrocarbures non conventionnels, adopté le 26 novembre par l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (Opecst), à 19 voix contre deux (Denis Baupin et Corinne Bouchoux, tous deux EELV, cf. vidéo).

Denis Baupin, vice-président de l'Assemblée Nationale, réagit au rapport adopté par l'Opecst

Ce rapport passe en revue les différentes techniques alternatives à la fracturation hydraulique, mais revient également sur cette dernière technique. "La fracturation hydraulique est la technique mondialement utilisée. Les autres techniques sont marginales. Par conséquent, nous considérons que l'interdiction de la fracturation hydraulique est un blocage clair de la principale technique d'exploration et d'exploitation pour laquelle, comme nous le montrons dans le rapport, les impacts environnementaux sont maîtrisables", indique Christian Bataille.

Les deux élus demandent donc, outre le respect de la loi de 2011 (mise en place de la commission d'évaluation des techniques de recherche et d'un programme d'expérimentations scientifiques), l'abrogation de la circulaire du 21 septembre 2012 qui va plus loin que la loi en interdisant tous travaux de recherche recourant à la fracturation hydraulique. Ils sont en effet favorables au lancement de forages expérimentaux, avec ou sans fracturation hydraulique, notamment en Seine-et-Marne, "où de tels forages ont déjà été réalisés avant l'adoption de la loi". Pour le Sud-Est, les élus se montrent plus prudents et estiment qu'une meilleure connaissance du sous-sol est nécessaire avant tous travaux.

Enfin, ils souhaitent la poursuite "sans tarder de l'exploration puis de l'exploitation du gaz de houille si sa production sans fracturation hydraulique se révèle viable". Comme ils le soulignaient déjà dans leur rapport d'étape publié en juin, les principaux gisements, qui se trouvent en Lorraine et dans le Nord-Pas-de-Calais, pourraient représenter dix années de consommation de gaz en France. Leur extraction ne nécessiterait pas de recours à la fracturation hydraulique.

Une piste : la stimulation par propane non inflammable

"Il n'existe pas de technique miraculeuse", reconnait Jean-Claude Lenoir. Les parlementaires ont néanmoins recensé différentes techniques qui ont "des effets positifs sur l'environnement" puisqu'elles ont un moindre impact sur la ressource en eau et qu'elles sont sans additifs, principaux reproches faits à la fracturation hydraulique.

Actuellement, est expérimentée en laboratoire la fracturation par arc électrique (notamment par Total), par procédé thermique ou encore pneumatique (injection d'air, notamment d'hélium).

Mais les deux techniques qui ont réellement attiré l'attention des deux élus sont celle de stimulation à partir de gaz liquéfié ou gélifié (azote ou CO2) ou encore de fluides alternatifs, comme le propane.

"La stimulation au propane n'est pas une technique récente puisqu'elle est utilisée par l'industrie depuis une cinquantaine d'années, notamment pour réactiver des puits conventionnels", indique Jean-Claude Lenoir. Ses avantages selon lui : peu d'additifs et aucun biocide.

Le recours à du propane non inflammable, "utilisé pour éteindre les feux et dans le domaine médical", permettrait de réduire les risques en surface. De plus, ce produit pourrait être développé par Solvay en France…

"D'autres méthodes sont en cours de développement. Nous avons pu mesurer la rapidité avec laquelle la recherche progresse et les résultats qu'elle peut obtenir. Malheureusement, elle se développe partout dans le monde, sauf en France et en Bulgarie", souligne ironiquement le député de l'Orne.

L'alternative ? La fracturation hydraulique !

Et selon lui, la recherche progresse aussi sur la fracturation hydraulique, "qui est en constante amélioration". De ce fait, alors qu'ils avaient été mandatés pour plancher sur les alternatives à la fracturation hydraulique, les deux parlementaires y consacrent plus de pages qu'aux autres techniques (50 contre 35 pour l'ensemble des autres techniques) !

"La fracturation hydraulique reste la technique la plus efficace et la mieux maîtrisée", estiment les parlementaires, ajoutant que "des solutions existent [pour parvenir] à un impact acceptable sur l'environnement". Ce qui n'a pas manqué de faire réagir Jean-Paul Chanteguet (SRC, Indre), président de la commission Développement durable de l'Assemblée nationale. "Cette conviction se révèle, au fil de la lecture du rapport, relever de l'acte de foi et non de la moindre preuve scientifique", écrit-il dans un communiqué.

France : 45 fracturations hydrauliques recensées

Depuis le milieu des années 80, la fracturation hydraulique aurait été utilisée en France à 45 reprises, sans entraîner "aucun inconvénient notable". Ces forages ont été réalisés sur le gisement de Chaunoy entre 1986 et 1987 (14 opérations), en Lorraine et dans les Cévennes entre 1988 et 1995 (7 opérations pour recherche du gaz de houille) et dans le Bassin parisien entre 2004 et 2008 (22 opérations).
En 2010, la société Vermilion a également procédé à deux fracturations sur le site de Champotran (Seine-et-Marne), à la recherche d'huile de roche mère. Le bassin parisien fait d'ailleurs l'objet actuellement de 39 demandes de permis de recherche. Dont sept permis controversés, pour lesquels la société Hess Oil a fait une demande de mutation.
S'ils reconnaissent que les risques sont variables selon les régions et les géologies, les élus insistent sur le fait qu'il faut juger au cas par cas, et non rejeter entièrement cette technique. Par exemple, pour le Sud-Est français, ils soulignent que la géologie est complexe et mal connue. Ils préconisent donc la réalisation d'un inventaire des sous-sols. En revanche, en Seine-et-Marne, celle-ci a déjà été utilisée… Les parlementaires laissent donc entendre que ces expérimentations pourraient être poursuivies, sous contrôle public, rejoignant ainsi l'avis de la mission interministérielle lancée en 2011. "Une vingtaine de forages pourraient être suffisants pour évaluer les réserves du bassin parisien", notent les élus.

Un cadre juridique dérogatoire

Il faudrait pour cela que la réglementation prévoie transparence et concertation, que le choix des sites de forage soit optimisé, que les puits soient contrôlés pendant et après l'exploitation, qu'une liste établisse les additifs autorisés, que les fuites de méthane soient traquées et que le nombre de puits soit limité (regroupés en "pads") afin de limiter l'impact sur les paysages. Un cadre juridique dérogatoire à la loi de 2011 pourrait être mis en place, pour encadrer ces "exceptions", autorisées pour une durée temporaire et sous le contrôle des autorités compétentes.

Les parlementaires préconisent également la création d'un programme de recherches sur la fracturation hydraulique et sur les techniques alternatives, pouvant "inclure des expérimentations dans un ou plusieurs puits tests, destinées à valider des techniques de stimulation améliorées".

Pour limiter l'opposition à ces expérimentations, les élus recommandent la mise en place d'un dispositif de participation du public mais aussi la création d'un "intérêt local à l'exploitation des ressources du sous-sol", autrement dit faire bénéficier collectivités et propriétaires concernés des retombées financières de ces explorations… Des mécanismes fiscaux spécifiques pourraient également être mis en place afin de "faire financer partiellement la transition énergétique par les éventuelles retombées financières des hydrocarbures non conventionnels".

Réactions23 réactions à cet article

Comme dits sur mes autres posts, la dé-carbonisation de l'économie / prévention des émissions de GES n'est - malheureusement - pas pour maintenant voire pour jamais.

C'est encore prouvé par ce rapport qui semble-t-il n'évoque même pas le sujet...

Devrions-nous muscler les mécanismes de compensation carbone par une loi : 1 kg de CO2equivalent crée par les gaz de schistes doit être compensé par la société productrice par 2 kg de C02equivalent plantés ?

Marco67 | 27 novembre 2013 à 17h11 Signaler un contenu inapproprié

Comme dits sur mes autres posts, la dé-carbonisation de l'économie / prévention des émissions de GES n'est - malheureusement - pas pour maintenant voire pour jamais.

C'est encore prouvé par ce rapport qui semble-t-il n'évoque même pas le sujet...

Devrions-nous muscler les mécanismes de compensation carbone par une loi : 1 kg de CO2equivalent crée par les gaz de schistes doit être compensé par la société productrice par 2 kg de C02equivalent plantés ?

Marco67 | 27 novembre 2013 à 17h12 Signaler un contenu inapproprié

C'est tout nouveau: LEpropane NON INFLAMMABLE, "utilisé pour éteindre les feux et dans le domaine médical" Il s'agit sans doute d'un gaz Fluoré..L'intérêt d'un tel gaz n'est pas évident du tout...

ami9327 | 27 novembre 2013 à 18h06 Signaler un contenu inapproprié

L'Office parlementaire des choix scientifique et technologiques est une des rares institutions de la République parfaitement respectables. Bien que parlementaire, ses avis sont très peu politisés et reposent sur une analyse rationnelle et scientifiquement rigoureusement argumentée.

Et ceux qui prétendent le contraire sont des idéologues.

Laurent Berthod | 27 novembre 2013 à 21h12 Signaler un contenu inapproprié

"les principaux gisements, qui se trouvent en Lorraine et dans le Nord-Pas-de-Calais, pourraient représenter dix années de consommation de gaz en France" : magnifique! Encore une fois on joue sur du court terme.

"les élus recommandent la mise en place d'un dispositif de participation du public mais aussi la création d'un 'intérêt local à l'exploitation des ressources du sous-sol', autrement dit faire bénéficier collectivités et propriétaires concernés des retombées financières de ces explorations…" : et de mieux en mieux. Ou comment prendre les gens par leurs instincts les plus vils en leur faisant miroiter des gains. Cela n'engage qu'eux et leur avis ne remplace en rien celui des citoyens français qui s'opposent à la fracturation hydraulique.

Et le pire comme le dit Marco67, c'est qu'il n'est même pas fait mention dans ce rapport d'énergies renouvelables. Elles sont justes citées pour argumenter sur le fait que les "hydrocarbure non conventionnels" comme ils les appellent (en quoi sont-ils non conventionnels? Encore de la sémantique) "pourraient ainsi
contribuer à financer la transition vers des énergies renouvelables". Encore une fois rien de bien concret, et on peut douter de cet argument au vu du temps que prennent les expérimentations. Alors à quoi bon dépenser autant dans une technologie transitoire? Autant miser directement sur du concret et du véritablement durable (vent, soleil : stock illimité vs. 10 ans de consommation de gaz).

Rudy | 28 novembre 2013 à 09h05 Signaler un contenu inapproprié

Et pourquoi pas une "exploitation expérimentale" pendant que vous y êtes !!
M. BERTHOD, personne ne remet en question l'impartialité de cette institution mais l'approche purement technique et scientifique de l'exploitation de cette ressource. Si certains sont des idéologues, vous, vous ne voyez pas plus loin que le bout de votre nez !
Comme cité précédemment, l'enjeu MAJEUR, URGENT, IRRÉMÉDIABLE ?, est ce foutu Co2 que nous nous évertuons à rejeter en masse sans tenter de faire machine arrière. Face à cette vérité répétée en boucle depuis plus d'une décennie dans les médias, on se pose encore la question de comment exploiter des ressources en énergie fossile. On marche sur la tête sur cette planète, le tout avec des œillères... Alors oui, les EnR bien encadrées est une alternative de transition incontournable. Une opportunité de différenciation et leadership pour la France en la matière. Laissez donc les ressources restantes pour les applications autre qu'énergétique !

allolaterre? | 28 novembre 2013 à 10h05 Signaler un contenu inapproprié

@ Laurent Berthod par rapport à l'office parlementaire des choix scientifique et technologiques

Dans l’argument qui suit, je mets de côté le débat pour ou contre les gaz de schistes :

Nous avons ici un rapport consacré aux alternatives à un procédé X, parlant plus du procédé X que des alternatives. Quel que soit la raison de la structure de ce rapport, ce n’est PAS logique.

Si les auteurs sont convaincus que le procédé X est le meilleur, autant assumer pleinement renommer le rapport : « pour le déploiement du procédé X ».

Marco67 | 28 novembre 2013 à 10h06 Signaler un contenu inapproprié

Non seulement la maison brule mais bientôt les rats vont sortir des cales du bateau...On sent la fin des sytémes, aprés avoir joué les cigales à surconsommer et totalement gaspiller les énergies, dans 50 ans, la planéte commencera à s'assécher de ses abondantes ressources...que feront ces 8-9-10 milliards d' Hommes insensés ??? Quand les rêves se seront envolés, que restera-t-il de tous ces calculs savants et de nos ordinateurs qui n'auront plus qu'à calculer la misére...

BERTRAND | 28 novembre 2013 à 10h09 Signaler un contenu inapproprié

Rien n'est dit sur la crédibilité des rapporteurs:

- Christian BATAILLE ancien d'EDF
- Jean Claude LENOIR ancien lobbyiste d'EDF et de SUEZ, dont le fils est à ce jour Directeur de la communication de GDF-SUEZ, le principal acteur et zélateur de la filière fracturation.

C'est toujours mieux de connaître le pedigree de son chien avant de l'acquérir...

Hamel.

oreeat | 28 novembre 2013 à 11h08 Signaler un contenu inapproprié

Quand les sondages montrent que les français sont pessimistes et qu'on se demande pourquoi, la réponse est là :
Devant une majorité de citoyens, une minorité politique et industrielle gaspille son énergie à nous faire avaler leurs salades empoisonnées.

On n'en veut pas de votre gaz de schistes et tout autres énergie fossiles.
Pourquoi ne pas faire de la France, la leader dans les énergies renouvelables ? (bien qu'on a déjà du retard)

maxime | 28 novembre 2013 à 11h23 Signaler un contenu inapproprié

Où comment manger un oeuf sans casser la coquille. N'y a t-il pas absurdité dans la loi? Ou faux-jetons?
Quand la France se sera casser la gueule, que les Chinois achèterons les Champs Elysées, ceux-ci n'auront pas d'état d'ame à fracturer et frapper tous les opposants idéologues.
A moins que les pauvres hères de France, réduits à se geler, sans travail et rien à manger ne votent front national. L'oposition idéologique finira en prison.
A vous de choisir.

zaravis | 28 novembre 2013 à 14h42 Signaler un contenu inapproprié

Les alternatives ce n'était pas le sujet. D'ailleurs il n'y a pas besoin de rapport pour savoir que les énergies alternatives, à part le charbon et le nucléaire, ça coûte la peau des fesses, tout particulièrement les ENR. L'Europe a un retard de compétitivité lié notamment à son coût de l'énergie. Continuons à nous enfoncer dans le chômage et la misère.

Quant aux prédictions apocalyptiques, depuis le temps que l'apocalypse imminente annoncée n'arrive pas (sans compter les prédictions selon lesquelles elle aurait déjà dû avoir lieu), les gens raisonnables ne peuvent plus y croire croire

Laurent Berthod | 28 novembre 2013 à 15h42 Signaler un contenu inapproprié

Bon j'ai mal lu. Les alternatives ce n'étaient pas les autres énergies mais les autres techniques d'extraction. Il est inexact de dire qu'ils n'ont pas traité le sujet, puisque ils y ont consacré 35 pages. Cela suffit peut-être pour montrer que ces techniques alternatives, qui en sont encore au stade de la recherche, sont moins bien maîtrisées, sur le plan des risques notamment, que la fracturation hydraulique.

Laurent Berthod | 28 novembre 2013 à 16h16 Signaler un contenu inapproprié

Apocalypse ? Notre planète ne s'est pas faite en un jour et c'est à petit feu que nous sommes en train d'y laisser notre peau.
Mais il ne me semble pas utile d'approfondir ce sujet. Une telle bêtise ne peut être autre chose que de la provocation...
M. BERTHOD, blogueur politiquement incorrect... qui nie tout et sombre dans la médiocrité.
Amusez-vous bien

allolaterre? | 28 novembre 2013 à 16h24 Signaler un contenu inapproprié

''Les parlementaires ont recensé differentes techniques qui ont des effets positifs sur l'environnement puisqu'elles ont un moindre impact!'' Quelqu'un peut m'expliquer ça?

Antoine | 28 novembre 2013 à 16h35 Signaler un contenu inapproprié

Je maintiens que parler sur 50 pages d'un sujet qui n'était pas dans le périmètre du rapport est étrange.

Imaginons que le gouvernement oublie les objectifs GES et autorise une exploitation de cet hydrocarbure :

Pour en revenir à la technique actuelle de fracturation, il est prouvé qu'elle crée une forte pollution de l'eau et indirectement de l'air. Cela a un impact sur l'environnement mais SURTOUT sur la santé des riverains.

Les USA ont un avantage : de l'espace. Ils peuvent exploiter les gaz de schistes dans des régions désertes (bien qu'il y ait bcp d'abus). En France la densité de population est telle que la fracture créera quasi forcément une pollution des eaux et une atteinte à la santé humaine.

Je pense que nous serons tous d'accord pour dire qu'un impact sur la santé humaine est inacceptable.

Donc si on doit aller sur les gaz de schistes, il FAUDRA une technologie alternative, quitte à attendre un peu pour la perfectionner.

Marco67 | 28 novembre 2013 à 17h26 Signaler un contenu inapproprié

L'analyse scientifique des conséquences de l'exploitation des gaz de schiste n'a pas été réellement effectuée. Les ecolos font une erreur en insistant uniquement sur les dangers réels de la fracturation. Qu'en sera -t - il quand on aura mis au point un procédé d'extraction sans fracturation ? les mentalités informées essentiellement par ces arguments ne s'opposeront plus aux gaz de schiste
Or ces gaz sont des combustibles fossiles et a long terme ils contribueront gravement a augmenter l'effet de serre. Voila l'argument qui a été oublié. On pense court terme a l'interet immediat (ne serait ce pas la mentalité capitaliste ?) et on oublie l'essentiel. Les gaz de schiste comme les pétroles non conventionnels vont contribuer a augmenter fortement le rechauffement climatique. Qui en sera responsabl vis a vis de nos descendants ?

FLEURENT | 28 novembre 2013 à 18h46 Signaler un contenu inapproprié

Allo l'apocalypse,

Il y a des intervenants qui récitent leur catéchisme écolo éculé, comme d'autre, il n'y a pas si longtemps égrenaient leur chapelet communiste.

Laurent Berthod | 28 novembre 2013 à 23h32 Signaler un contenu inapproprié

Si le discours "écolo" semble rébarbatif et éculé c'est qu'il n'a JAMAIS été entendu et pris en compte. Je ne suis pas écologiste. Vous avez simplement eu des préjugés également stéréotypés sur mon pseudo.Il s'agit simplement de bon sens !!
Prétendre encore aujourd'hui que les GES n'ont aucune influence sur notre économie, notre environnement,... relève du mensonge, de l'ignorance ou pour votre cas de la malhonnêteté intellectuelle.
Peut-être qu'un petit cancer pourrait vous faire prendre conscience de certaines choses... A moins que ce soit dû au discours écolo ??!

Belle stratégie en tout cas de ne jamais écouter, d'obliger à répéter ce que tout le monde s'accorde à constater et de faire passer vos opposants pour des "vert" qui radotent...
Les personnes uniquement focalisées comme vous sur les profits rapides et la croissance économique se foutent des conséquences à long terme. Il a pourtant bel et bien une opportunité économique à faire le pari du contre-pieds.

Votre référence au communisme est parfaitement déplacée et inappropriée. Il n'est point question ici de politique...

Il n'y a qu'à voir vos post et interventions ici et là. Le terme environnement vous donne de l’urticaire... Si la thèse du lien entre le réchauffement climatique et GES est (encore) discutée entre scientifiques, vous ne pouvez pas nier que les hydrocarbures sont des ressources FINIES, non renouvelables à notre échelle de temps et que leur usage émet des polluants en masse dans l'air.
AlloBerthod !!

AlloBerthod! | 29 novembre 2013 à 10h03 Signaler un contenu inapproprié

Pour revenir sur "l'apocalypse":

Définition du Larousse : Catastrophe effrayante qui évoque la fin du monde.

Les pollutions au sens large ont et vont avoir de très sérieux impacts :

- Accidents industiels : qqs exemple : minamata 10 000 morts et des milliers de malades, londres 1952 : 4000 morts du à la pollution de l'air, Bhopal, plus toutes celles qui sont à venir
- Guerres de l'eau
- Problème d’approvisionnement en nourriture
- Perte de biodiversité => moins de potentiel pharmaceutique par exemple...
- Bâtiments écroulés
- Maladies

Et je ne cite pas les pb liés aux GES / réchauffement.

Tout cela pour dire qu'il y a de grands enjeux à prendre en compte et qu'il FAUT TENIR compte de l'environnement dans notre monde POUR notre croissance et notre bien-être.

Ça n'est peut être pas une apocalypse pour l'humanité mais cela mérite que l'on fasse attention !

Autre réflexion : toutes ces catastrophes auront lieu dans les PVD. Ne serait-il pas de notre devoir de participer à leurs protection ?

Marco67 | 29 novembre 2013 à 11h19 Signaler un contenu inapproprié

quand je lis ça je me sens dans une dictature avec des parlementaires corrompu à l avoir, ou menacés de mort par des industriels verreux. personne n'a de c$$$$ au parlement ou quoi ? ? ? des essais ?? ils sont serieux... genre petits essais de rien du tout... comme ça pour voir ... nous prennent vraiment pour des vaches à laits... des cons... des bouffons... des moutons.... ça va peter... si c est pas eux qui font tout peter ça sera nous... c est vraiment une bande salopar , y a un mois c etait NON c etait dit c etait clair NON pas de gaz de pouff du medef qu'a pas un neuronne pour comprendre que c est la meme chose que scier la branche sur laquelle on est assi.se. et les idiots aux parlements putain mais sortez de chez vous bordel... allez voir comment se porte la planete.. allez voir si l eau est toujours potable... si c est pas de cancer du non fumeur qu'en ville on va crever.. si y'a pas un ogm qu'est attéri dans ton assiette bio par erreur.. pour quelque essais... si y'a pas des dechets radioactifs qui trainent un peu partout sous vos idées d 'essais" ... des essais pour plaire à qui ?????????? ????? sous la menace de qui ?????????? ??? quelles idioties amènent à faire des essais ?????????? moi je vous propose d'utiliser votre argent à faire des essais de "nettoyage" /recyclage des dechets radioactifs, des essais d'interdictions des matériaux dangereux et non necessaire, des essais de sauvegarde de la planete , de ses arbres, ses eaux, ses rivieres, son air, sa terre..

rien a foutre | 29 novembre 2013 à 11h40 Signaler un contenu inapproprié

Bonjour @ tous.

A savoir que les USA et autres pays ont beaucoup d'avance sur nous dans l'extraction et la destruction de leur patrimoine, il a été prouvé par un comité scientifique que notre extraction ne pourra pas être compétitive.
De plus certains pays vont atteindre un degrés d'exploitation telle que les prix du gaz vont chuter, et on aura énormément de mal à vendre l'extraction Française. Il a alors été conseillé par des économistes d'attendre 2100 avant d'extraire quoi que se soit en France.

Je n'ose même pas parler des dégâts environnementaux de la fracturation hydraulique, tant on les connait bien.

J'invite tout le monde à regarder le documentaire GAZLAND.

Le commentaire d'oreeat ou Hamel et aussi fortement à prendre en compte.

Le tourisme étant une de nos première richesse, détruire notre environnement reviendrait à détruire une de nos première source de revenu.

Si des décideurs lisent ceci, je vous supplie de ne pas détruire notre patrimoine de renommée mondiale, pour de l'argent qui de toute façon ne comblera pas le vide qui peut se trouver en vous.

Avec un reste d'espoir, bonne journée.

Quent1.

Quent1 | 30 novembre 2013 à 11h38 Signaler un contenu inapproprié

La question qui arrive après toutes ces discussions concernant l'exploitation ou pas l'exploitation des gaz c'est : que feront nous après quand les énergies fossiles seront rares ou difficilement extractible et que nous aurons TOUT RAVAGE AUTOUR (équilibre faune-flore-eau, donc usages anthropiques et santé humaine touchés), TOUT RAVAGE DESSOUS (sols et eau pollués : mélange des aquifères, de la chimie de l'eau et de la géologie : grandes conséquences sur la structure des sols et des usages humains en surface), TOUT RAVAGE DANS L'AIR (CO2, gaz toxiques pour les humains et les animaux).

QUE RESTERA T-IL et QUI RESTERA T-IL ?
Bref, et si tous les chercheurs décidaient de chercher les modes d'exploitation pérennes des énergies que le soleil, l'eau, le vent, l'espace nous prête. Ne peut-on pas récupérer de l'énergie de tout mouvement y compris du magnétisme que nous envoie le soleil surtout aux droit des pôles ?

Et que tous ces politiciens et grands patrons qui achètent nos politiciens aillent observer l'équilibre de la nature, cultiver un potager pour SAVOIR ENFIN ce qu'il leur faut pour manger et boire, bref VIVRE !

Gironde | 02 décembre 2013 à 11h03 Signaler un contenu inapproprié

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