"Je pense que les gaz non conventionnels ont besoin d'un haut niveau d'acceptation. Nous devons avoir de hautes exigences en matière de sécurité et de normes environnementales", a déclaré Günther Oettinger, commissaire européen à l'Energie, lors d'une réunion du Parti populaire européen (PPE) à Wroclaw, en Pologne.
C'est pourquoi il propose la mise en place de normes communes, notamment sur la protection de l'environnement : "La meilleure façon de procéder est d'européaniser les standards. Nous allons donc présenter aux Etats membres des propositions au printemps prochain".
Deux pays seraient particulièrement concernés par les gaz de schiste en Europe : la Pologne avec un gisement estimé à 5.290 milliards de mètres cubes et la France avec 5.000 Mds m3. La Lituanie, la Suède, l'Irlande, La Grande-Bretagne posséderaient également des gisements, mais dans une moindre mesure. Dans tous ces pays, des recherches exploratoires ont commencé ou pourraient commencer prochainement.
Alors que la Pologne est plutôt pro-gaz de schiste, en France, la signature de permis d'exploration en 2010 a entraîné une forte opposition, menant à l'adoption d'une loi interdisant l'utilisation de la fracturation hydraulique pour explorer et exploiter les gisements de gaz de schiste.