Robots
Cookies

Préférences Cookies

Nous utilisons des cookies sur notre site. Certains sont essentiels, d'autres nous aident à améliorer le service rendu.
En savoir plus  ›
Actu-Environnement

Oettinger : l'Europe doit aussi miser sur le pétrole et les gaz de schiste

Energie  |    |  Euractiv.fr

La réticence de l'Europe à prendre des risques sur l'exploitation du pétrole en mer, de sables bitumineux, et de gaz de schiste met l'UE en position de désavantage concurrentiel, selon le commissaire à l'énergie, Günther Oettinger. Dynamiser l'industrie des énergies fossiles au lieu de la délaisser peut rendre l'Europe plus compétitive face aux autres pays.

Lors d'une conférence sur l'énergie le 17 juillet, Günther Oettinger a formulé sa demande d'ajout d'un quatrième objectif aux trois déjà établis pour l'énergie en 2020, un souhait qu'il avait déjà exprimé auparavant. Le commissaire en charge de l'énergie propose une contribution de l'industrie de 20% au PIB d'ici 2020.

Grande dépendance des importations

A une question portant sur la manière dont cet objectif pourrait être atteint, le commissaire à l'énergie a répondu que l'UE européenne avait trois désavantages dans sa concurrence avec les Etats-Unis, et d'autres pays industrialisés : une grande dépendance des importations de pétrole et de gaz, et donc des prix de l'énergie plus élevés.

"Aux Etats-Unis, le processus se fait avant tout par la réindustrialisation avec le pétrole. Peu importe qui gouverne à Washington, un gallon ne peut pas excéder quatre dollars”, a-t-il déclaré.

Washington applique aussi une taxe initiale moins élevée.

"Ils acceptent de prendre certains risques en exploitant leurs propres ressources dans le golfe du Mexique et ils...

© Tous droits réservés Actu-Environnement Reproduction interdite sauf accord de l'Éditeur ou établissement d'un lien préformaté [16254] / utilisation du flux d'actualité.

Réactions3 réactions à cet article

De la même manière que la régulation financière se fera sur toute la planète, ou bien jamais, l'atteinte des résultats de la maîtrise des GES, poursuivie dans un seul pays (cf. notre Grenelle national), est une pure chimère. Mais personne ne veut avouer que la partie est définitivement perdue...

philippeb81 | 23 juillet 2012 à 09h54 Signaler un contenu inapproprié

C'est quand même fou que le commissaire européen à l'énergie, Günther Oettinger ose tenir un discours pro énergie fossile en prenant l'argument d'un désavantage compétitif de l'europe vis à vis des états unis dans ce domaine. En gros, selon lui il vaut mieux s'aligner sur la politique des états unis et décider volontairement de polluer en extrayant des gaz et pétrole de schistes et en en prenant des risques énormes en creusant de plus en plus profond.
J'aurais préféré qu'il soit un peu plus innovant qu'ULTRA classique et fasse des propositions pour déconnecter le développement européen d'un usage toujours croissant des ressources énergétiques qui sont en quantité limitée.
Son discours est proche des républicains américains, c'est lamentable.
Au niveau européen aussi, il va falloir faire le ménage.

yahoobruce | 23 juillet 2012 à 10h07 Signaler un contenu inapproprié

Il ferait mieux de demander la "dynamisation" des recherches sur les biocarburants de 3ème génération se cultivant en bioréacteur industriel (et ne prenant donc pas la place des cultures vivrières) ! Là ça nous donnerait, à échelle industrielle européenne, un immense avantage concurrentiel sur le monde concernant les énergies de type carburants et les principales ressources de bases pour les plastiques.

Lionel | 23 juillet 2012 à 12h29 Signaler un contenu inapproprié

Réagissez ou posez une question

Les réactions aux articles sont réservées aux lecteurs :
- titulaires d'un abonnement (Abonnez-vous)
- inscrits à la newsletter (Inscrivez-vous)
1500 caractères maximum
Je veux retrouver mon mot de passe
Tous les champs sont obligatoires