Gisèle Gautier, sénatrice de Loire-Atlantique (UMP) a remis le jeudi 20 janvier à la ministre de l'Ecologie Nathalie Kosciusko-Morizet un rapport ''sur les nouveaux métiers des énergies marines renouvelables''.
Ce rapport s'inscrit dans le cadre des objectifs du Grenelle de la mer. Un plan "énergie bleue'' prévoyait la production de 6.000 mégawatts (MW) d'énergies marines en 2020 en utilisant l'énergie marémotrice, les éoliennes flottantes, la force motrice des courants avec les hydroliennes ou l'énergie thermique des mers.
Selon le rapport, les énergies marines constituent ''aujourd'hui un important gisement d'emplois en exploitation et en maintenance. Le secteur maritime est directement concerné à travers la construction navale, les ports et les services à la mer''. La sénatrice mise en particulier sur l'éolien offshore alors que l'appel d'offres français est attendu fin du premier semestre 2011 et vise à installer les 6.000 MW en éolien offshore d'ici 2020. Dans l'Union européenne, ces générateurs en mer vont créer 150.000 nouveaux emplois d'ici à 2025, selon elle.
Gisèle Gautier propose également ''la mise en place d'un plan de formation spécifique, la conduite d'actions de sensibilisation et de communication ou le développement du tourisme éolien en mer, à l'image de l'exemple danois''.
''Le Grenelle de la mer a montré que les océans représentaient un potentiel de croissance et de création d'emplois exceptionnels. Il est temps pour la France d'investir massivement dans le développement des énergies marines et de créer les conditions d'une «croissance bleue». Avec le deuxième espace maritime mondial, la France doit prendre dans ce secteur la place de leader qui lui revient naturellement'', a déclaré Nathalie Kosciusko-Morizet.