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Actu-Environnement

Les parlementaires européens demandent une étude indépendante sur le glyphosate

Agroécologie  |    |  M. Calmet

Dans une résolution adoptée à une large majorité le mardi 22 mars, la Commission environnement, santé publique et sécurité alimentaire du Parlement européen a déclaré que "tant que les craintes subsisteront sur le caractère cancérigène et de perturbateur endocrinien du glyphosate, […] la Commission ne devrait pas renouveler son autorisation".

Cette décision intervient alors que la Commission européenne soutient, dans le cadre de la procédure de renouvellement de l'autorisation du glyphosate en Europe, une reconduction de cette durée pour 15 ans.

Les membres de la Commission environnement réclament une nouvelle étude indépendante sur les effets du glyphosate et demandent également que soient publiées les preuves scientifiques utilisées par l'Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa) qui ont servi à l'évaluation du glyphosate. En effet, une polémique est née autour de la fiabilité des conclusions émises en novembre par cette autorité. Celles-ci soulignent qu'il est "improbable que le glyphosate présente un danger cancérogène pour l'Homme". Or, ces déclarations viennent contredire les résultats de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), qui a classé le glyphosate comme "cancérogène probable pour l'Homme".

Selon "l'ONG Corporate Europe Observatory (CEO), 80% des experts de l'Efsa n'ont pas publié leur déclaration d'intérêts et l'Efsa a fondé ses conclusions en partie sur des études de l'industrie non rendues publiques. Malgré la demande de CEO d'avoir accès à ces études, l'Efsa a fait savoir qu'elle ne pouvait les publier du fait de leur caractère confidentiel", explique Michèle Rivasi, députée européenne écologiste. De quoi alimenter les soupçons.

Pour le député Pavel Poc (Alliance Progressiste des Socialistes et Démocrates), "il faut que ces études soient rendues publiques et nous devrions attendre de les avoir à notre disposition. Toute incertitude doit être évitée avant de procéder à l'approbation d'une substance si largement utilisée. C'est de cette manière que le principe de précaution devrait être appliqué".

Le texte adopté par la Commission environnement sera soumis au vote en session plénière du Parlement européen entre le 11 et le 14 avril prochain.

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