Sur les 401,5 milliards de dollars investis dans 6.792 projets de développement, la Banque mondiale a déclaré avoir consacré 59 milliards de dollars à des projets environnementaux et de ressources naturelles.
Mais selon le groupe indépendant d'évaluation, créé pour contrôler les activités de la Banque mondiale, seulement 18,2 milliards de dollars ont été consacrés à ces projets.
Le chiffre de 59 milliards semble surestimer le volume réel des ressources affectées directement à la protection de l'environnement, déclare le groupe indépendant d'évaluation dans le rapport.
Selon l'IEG, outre les prêts à l'appui des politiques de développement associés à l'environnement qui auraient atteint 3,5 milliards de dollars à la fin de l'exercice 2007, les engagements au titre de la gestion de l'environnement et des ressources naturelles dans les projets d'investissement jugés être consacrés à 80 % au moins à l'amélioration de la qualité de l'environnement s'élevaient à 18,2 milliards de dollars.
Les recommandations de l'IEG
Le rapport recommande de faire une plus grande place à la viabilité écologique au sein du Groupe de la Banque mondiale, en veillant à ce que les questions environnementales soient pleinement intégrées aux analyses de ses orientations stratégiques et aux programmes d'assistance aux pays et aux régions.
L'IEG préconise également une meilleure coordination entre les différentes institutions du groupe de la Banque mondiale et les partenaires extérieurs. Il recommande aussi que la Banque Mondiale mette en place des mécanismes de surveillance afin d'évaluer les impacts environnementaux de ses programmes et les améliorer.
Article publié le 24 juillet 2008