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Actu-Environnement

“Nous souhaitons que le ministre de l'Agriculture se positionne sur le colza VTH avant août”

Un an après l'appel de 9 associations contre les variétés végétales tolérantes aux herbicides, retour sur les enjeux et avancées des discussions, avec Guy Kastler, agriculteur bio membre de la Confédération paysanne.

Interview  |  Agroécologie  |    |  D. Laperche
   
“Nous souhaitons que le ministre de l'Agriculture se positionne sur le colza VTH avant août”
Guy Kastler
Agriculteur bio membre de la Confédération paysanne
   

Actu-environnement : Dans une lettre ouverte à Stéphane Le Foll, ministre de l'Agriculture, vous dénonciez le 30 juillet dernier, les risques des variétés végétales tolérantes aux herbicides (VTH). Où en sont vos démarches ?

Guy Kastler : Les dernières rencontres avec le cabinet de Philippe Martin alors ministre de l'Ecologie ont eu lieu au début de l'année. Il étudiait la possibilité juridique de faire une mesure de suspension sur le colza tolérant aux herbicides. Depuis, nous n'avons pas de nouvelles : avec le changement de gouvernement (1) , nous allons devoir attendre un peu avant de reprendre les discussions (2) .

AE : Quelles autres VTH sont utilisées en France ? Disposez-vous de chiffres sur les surfaces cultivées de colza VTH ?

GK : Pour l'instant, il y a essentiellement du maïs, tournesol, colza VrTH (3) . Nous n'avons pas réellement de chiffres sur la présence de colza VrTH. Un article paru dans Agrafil (4) mentionne 15.000 hectares cultivés l'an dernier.

AE : Pourquoi le colza tolérant aux herbicides pose plus de problèmes que d'autres variétés tolérantes aux herbicides (VTH) ?

GK : Le colza se dissémine facilement autant par le pollen que par la graine. Comme il se ressème très facilement, il va devenir une mauvaise herbe dans les cultures suivantes.

Il pourra également se croiser avec des plantes sauvages, comme la ravenelle très présente sur les terres agricoles françaises, mais aussi avec des plantes cultivées d'autres espèces par exemple des plantes de la famille des choux, blettes etc. Les consommateurs ne sont pas forcément disposés à manger des choux tolérants aux herbicides.

La contamination par le colza VrTH d'autres plantes pourrait être irréversible. C'est la raison pour laquelle la France et l'Europe ont refusé sans aucune controverse la culture de tous les colzas OGM tolérants aux herbicides.

Le tournesol, qui n'est pas une plante originaire d'Europe, ne présente pas ces particularités.

Le maïs VrTH s'avère moins utilisé car c'est une plante facile à désherber de manière mécanique : en général, les agriculteurs appliquent un herbicide avant le semi et ensuite procèdent à un arrachage mécanique.

Le ministère est beaucoup plus sensible aux questions autour du colza VrTH qu'à celles du tournesol.

AE : Pourquoi le colza tolérant aux herbicides devient une mauvaise herbe dans les cultures suivantes ?

GK : Après la récolte de colza VrTH, rendu tolérant au même herbicide que le blé, près de 10% des graines restent dans le champ. Un pourcentage important de ces graines vont repousser dans mon champ l'année suivante.

Si je cultive du blé, je désherbe avec le même herbicide que le colza VrTH : alors que le colza non VrTH est normalement détruit par cet herbicide, les repousses de colza VrTH de ma culture précédente deviennent des mauvaises herbes tolérantes à mon herbicide.

AE : Quels sont les risques pour l'environnement ?

GK : Les repousses de colza deviendront des mauvaises herbes tolérantes aux herbicides et cette tolérance se transmettra à d'autres plantes cousines du colza comme la ravenelle.

De plus, ce colza est tolérant au même herbicide que celui utilisé pour le blé ou le tournesol : cultiver chaque année avec le même herbicide va favoriser l'apparition de résistances.

Cette pression provoquera des mutations d'autres mauvaises herbes qui deviendront, à leur tour, tolérantes. Plus il y aura de plantes tolérantes aux herbicides, plus il faudra en mettre ou utiliser des familles de produits beaucoup plus agressives.

AE : Qu'en est-il de la question des brevets en cas de contaminations de champs par des VTH ?

GK : Ces variétés sont brevetées : la tolérance à l'herbicide est un marqueur de la propriété intellectuelle y compris en cas de contamination. Il y a cependant eu une petite avancée dans la loi d'avenir agricole en première lecture au Parlement : en cas de présence fortuite d'une "information génétique brevetée", la protection du brevet ne s'applique pas : un agriculteur pourra vendre sa récolte contaminée. Par contre, il ne pourra pas l'utiliser comme semence, dans la mesure où dans ce cas la présence n'est plus fortuite mais volontaire.

Nous souhaitons que le ministre se positionne contre la culture du colza VrTH avant les prochains semis en août.

1. Lire les propositions de Ségolène Royal lors de la campagne présidentielle de 2007
https://www.actu-environnement.com/ae/dossiers/presidentielles_2007/Segolene_Royal.php4
2. Le ministère de l'Ecologie ne s'est pas encore positionné sur la question.3. Ces plantes sont désignées par différentes appellations : - dans son expertise, l'Inra parle de variétés végétales tolérantes aux herbicides (VTH) - la Confédération paysanne, notamment, les nomme variétés rendues tolérantes aux herbicides (VrTH) http://www6.paris.inra.fr/depe/Projets/Varietes-Vegetales-Tolerantes-aux-Herbicides4. Lien vers Agrapresse, média spécialisé dans l'agriculture
http://www.agrapresse.fr/

Réactions25 réactions à cet article

Traduction VTH=OGM résistant a UN herbicide.
Finalement tout tourne autour de l'usage d'UN SEUL herbicide. Quand on sait le nombre d'herbicides qui existent on peut se demander à quoi bon employer ces VTH qui coutent forcément beaucoup plus cher. Le gain obtenu n'est même pas d'éviter un traitement herbicide.
Il y a un autre point qui pose problème: il n'est pas normal que, par exemple, le blé VTH soit résistant AU MÊME herbicide. La remarque du cultivateur est fondée.
En conclusion les VTH n'ont pas d'avantage décisif et posent pas mal de problèmes.
Encore que si la résistance aUN SEUL herbicide se propage la seule conséquence importante sera qu'on cessera de l'employer, on passera a d'autres molécules. ET la vente des VTH dédiés a cet herbicide cesseront "naturellement".(tout ça si on continue sans tenir compte des remarques qu'a émises le cultivateur.)

ami9327 | 09 avril 2014 à 12h01 Signaler un contenu inapproprié

Ce type est d'une rare malhonnêteté intellectuelle. Depuis le temps qu'il grenouille dans le domaine des semences, on ne peut plus lui imputer une ignorance crasse.

Exemple : « Les consommateurs ne sont pas forcément disposés à manger des choux tolérants aux herbicides. »

Le colza a beau être un hybride naturel entre la navette et le chou, il est extrêmement improbable qu'il y ait un croisement impromptu entre un colza – VTH ou pas – et un chou. Je n'ai pas vérifié, mais je me demande même si cela est encore possible.

Pour que le caractère VTH en question soit transmis à des choux, il faudrait qu, 'un chou soit fécondé par un colza VTR (comme chacun sait, les choux en fleur fleurissent à chaque coin de potager...) ; que la semence soit récoltée et réutilisée (comme chacun sait, c'est courant...) ; que l'hybride ainsi obtenu soit viable ; qu'il fleurisse ; que les semences soient récoltées et ressemées (comme chacun sait...) ; qu'il y ait des séries de nouvelles hybridations avec le chou pour produire in fine ce fameux chou VTH ; que le producteur de semences de chou soit suffisamment maladroit pour laisser ce processus s'accomplir.

Par ailleurs, comme M. Kastler feint de ne pas le savoir, le chou est tolérant à des herbicides, utilisés couramment sur les cultures de choux. Les herbicides en question sont dits « sélectifs ».

Wackes Seppi | 09 avril 2014 à 14h19 Signaler un contenu inapproprié

Vous êtes mal renseignés. Il n'y a pas de culture OGM (c'est à dire de plante dont le génome a été modifié par transgénèse ou cisgénèse en introduisant une nouvelle séquence dans le génome originel) autorisée en France à cette date et vous le savez très bien. Je pense que vous faites allusion aux "OGM cachés" combattus par les faucheurs dont fait partie M. Kastler, et qui n'ont rien d'OGM au sens de la définition, dans la mesure où ces variétés ont été obtenues par mutagénèse. C'est à dire une mutation dans la séquence du génome de la variété mère obtenue en laboratoire de manière plus ou moins dirigée selon les cas. Je ne suis plus au fait de la technique, laquelle a d'ailleurs permis l'obtention de plusieurs variétés cultivées certifiées bio (comme cette variété de patate dont les chips vendus chez biocoop ont dû permettre aux faucheurs de payer certaines de leurs amandes après leurs différentes condamnation - justifiée, cela va de soi).
Après ça n'enlève en rien à la réalité technique des questions posées par la résistance aux herbicides, que l'on soit sur de la résistance induite ou de la résistance introduite.

BrunoV | 09 avril 2014 à 14h42 Signaler un contenu inapproprié

Vous n'y êtes pas entièrement, mon Ami.

« ... à quoi bon employer ces VTH » ?

L'agriculteur les emploiera s'il y trouve son avantage. Et il se trouve qu'il y a de gros avantages.

C'est « un seul herbicide » comparé à un cocktail (qui peut être défini par l'agriculteur en fonction de la flore adventice)... ou à l'absence de solution de désherbage en post-levée ; des conditions d'emploi plus favorables que celles du cocktail ; d'un profil écotoxicologique plus favorable pour certaines molécules ; de la possibilité d'agir en post-levée, donc seulement si nécessaire ; de la possibilité de contrôler des adventices non ou difficilement contrôlables par les cocktails existants ; etc.

Dans le cas du tournesol, c'est aussi une solution contre l'orobanche et, surtout, l'ambroisie.

Les VTH posent des problèmes ? Les problèmes se gèrent.

Mais le « problème » du « cultivateur » (que cultive-t-il, M. Kastler ?) est qu'il est opposé par idéologie au progrès technique et, dans le cas présent, génétique... et que tous les moyens sont bons pour s'opposer aux VTH.

Y compris le vandalisme... Les allergiques à l'ambroisie peuvent lui être reconnaissants...

Wackes Seppi | 10 avril 2014 à 09h44 Signaler un contenu inapproprié

Merci à la Société Civile de faire contre-pouvoir face aux lobbys (FNSEA, UIPP,GNIS,...) et d'informer l'opinion publique cobaye aux dérives cachées empoisonneuses de la brevatisation du vivant organisé par une oligarchie sur l'autel du profit à court terme au détriment de la biodiversité naturelle de dame nature, la terre.

Eau Pure | 10 avril 2014 à 11h09 Signaler un contenu inapproprié

« Merci à la Société Civile... »

Que signifie « dérives cachées empoisonneuses de la brevatisation du vivant... » ?

C'est du délire !

Du reste, un grand merci à A.-E. pour avoir offert une tribune à ce M. Kastler pour lui permettre d'étaler sa phénoménale capacité à mentir dès lors que son bobard fait effet sur les naïfs et les crédules.

« Ces variétés sont brevetées » a-t-il écrit ? M. Kastler sait pertinemment qu'en Europe – France comprise – les variétés ne sont pas brevetables.

Il serait aussi bien en peine de citer des brevets qui protégeraient indirectement des variétés devenues tolérantes à un herbicide par suite d'une mutation naturelle (spontanée), ou même par suite d'une mutation provoquée.

Puisqu'il est un « spécialiste » de la propriété intellectuelle pour cette fameuse « Société Civile », il doit aussi savoir qu'il ne saurait y avoir contrefaçon en cas de présence fortuite, accidentelle.

Et il sait aussi qu'en Europe les variétés de colza protégées par un COV ou couvertes par un brevet peuvent faire l'objet de semences de ferme conformément à la législation en vigueur. Le tournesol étant hybride à 100 % (sauf chez les adeptes de l'agriculture de l'autre siècle), la question ne se pose pas.

Wackes Seppi | 10 avril 2014 à 12h41 Signaler un contenu inapproprié

Que de discutions ! diantre ...Beaucoup devraient réviser leur botanique !Certains confondent l' X naturelle et OGM .Brrrrr Dans la nature , seules les espèces présentant des caractères d'affinités dot de mêmes espèces et variétales peuvent s'hybrider ! (à savoir qu'une variété est issue d'une hybridation NATURELLE )
Par contre avec les O.G.M étant donné la MODIFICATION de leur gènes artificiel tout est possible désormais !!!!! Le problème est très grave et donc normal qu'il soit soulevé .

asters9160 | 10 avril 2014 à 13h26 Signaler un contenu inapproprié

@Wackes Seppi

C'est sur qu'avec vos mensonges présents partout sur la toile, c'est du délire paranoïaque grassement rémunéré pour désinformer l'opinion publique.

Continué à faire du vent, y'a longtemps que vous avez perdu la bataille de la communication car les conflits d'intérêts et lobbys démasqués vous discréditent à jamais.

Contrairement à vous, la Société Civile à de la mémoire et n'oubliera jamais.

- Que signifie « dérives cachées empoisonneuses de la brevatisation du vivant... » ?

" Lettre ouverte à Stéphane Le Foll : OGM cachés, demande d’opposition au développement des colzas et tournesols tolérants aux herbicides

29.07.2013 Monsieur le Ministre, Au moment de la floraison du tournesol et à quelques semaines des semis du colza, nos organisations veulent attirer votre attention sur le développement dans les champs français de nouvelles plantes : les variétés tolérantes aux herbicides (VTH). A l'instar de la plupart des OGM, ces plantes ont été génétiquement manipulées pour pouvoir survivre tout en étant traitées avec des herbicides. Mais ce sont des OGM cachés car elles ont été arbitrairement exclues du champ d'application de la réglementation sur les OGM. "

Les naïfs et les crédules vous REMERCIE POUR VOTRE MALHONNETE SANS FAILLE DEPUIS DES ANNEES.

Eau Pure | 10 avril 2014 à 15h12 Signaler un contenu inapproprié

C'est sûr que la bataille de la communication a été perdue depuis longtemps, compte tenu de l'incroyable manque de scrupules de ces gens qui se prétendent investis de la représentation de la « Société Civile » et des tout aussi incroyables naïveté et crédulité de ceux qui les écoutent. Mais la vérité finira par prévaloir.

« Un mensonge fait la moitié du tour du monde avant que la vérité n’ai eut le temps de mettre son pantalon. » C'est du Winston Churchill, que l'on peut préférer à d'autres mentors de M. Kastler et Cie.

Et les vôtres peut-être aussi. Car quand qulqu'un écrit : « la Société Civile à de la mémoire et n'oubliera jamais », on peut craindre le pire.

C'est bien de citer ces gens et d'illustrer mon propos par un autre de leurs mensonges flagrants. Non, ces variétés ne sont pas des OGM. Il y a, dans le lot, des variétés issues de mutations spontanées, et d'autres produites par des mutations induites. Aucune manipulation génétique là dedans.

Wackes Seppi | 10 avril 2014 à 16h31 Signaler un contenu inapproprié

@Wackes Seppi

Sauf que la Société Civile est désintéressée elle alors que vous, vous êtes rémunéré grassement sous pseudonyme ce qui en dit long sur votre malhonnêteté intellectuelle.

Rien ne vous empêche de réclamer un référendum sur le sujet.

De passer du statut de menteur rémunérer à celui de volontaire cobaye sous contrôle de la Société Civile.

De venir débattre contre vos contradicteurs lanceurs d'alerte à visage découvert et face à l'opinion publique.

Pour cela encore faut'il avoir un minimum de respect avec soi-même.

La Société Civile sera toujours là pour défendre l'intérêt général et sa vous pouvez le craindre !!!

Eau Pure | 10 avril 2014 à 18h34 Signaler un contenu inapproprié

M. Wackes Seppi, comment pouvez-vous parler, quasiment dans la même phrase, de mutations induites et nier la manipulation génétique ?

Le but d'une mutation induite est de modifier le génome. Il n'y a effectivement pas de transgenèse (donc au regard de la loi, ce n'est pas un OGM) mais d'un point de vue biologique, il s'agit bien d'un organisme dont le génome à été modifié.

Thomas | 11 avril 2014 à 10h59 Signaler un contenu inapproprié

De toute manière les problèmes de santé dus aux pesticides vrth ogm ne sont plus à démontrer. L,appel des médecins est éloquent. Allez sur leur site et vous comprendrez facilement mais toutes ces s******* rapportent gros a certains d,entre vous et pour ces raisons vous essayez de nous les imposer en ne respectant pas les consommateurs. Ange de vie.

ange de vie | 11 avril 2014 à 11h56 Signaler un contenu inapproprié

ami9327
Si vos intervention sur "les déchets ou les ENR " m’intéressaient, maintenant je vais les relire à deux fois car là vous vous permettez des affirmations qui montre votre "non connaissance et compréhension" de ces sujets de façon rédhibitoire pour vos conclusion pourtant ferme.

La mutagenèse ou la transgenèse sont des sujets complexes que vous pourriez découvrir avec intérêt sûrement, mais qui du faite de leur multidisciplinarité ne sont malheureusement pas approchable par tous comme le montre eau pure qui ajoute a sont blocage intellectuel des croyances par définition indémontable (croyance non pas besoin de preuve). (Je ne vous compare pas à eau pure car je continuerai de vous lire avec un intérêt sur les sujets que vous semblez maîtriser)

La réalité : les tournesol et les colza clearfield ou sun express sont des « outils » de production très intéressant dans certain cas et ne posent aucun soucis .Ils permettent même d’être un plus pour l’environnement.
Les délires de problèmes future du à la création de résistances dans la nature marche avec ceux qui ne connaissent rien à ce problème….

suite

yannquirigole | 13 avril 2014 à 13h59 Signaler un contenu inapproprié

La mutagenèse est une technique utiliser depuis plus de 50ans et qui permet même au bio d’avoir des variétés avec un peu de potentiel de rendement moyen plus élevé (rustique ; exemple le blé RENAN 1/3 des surface bio certaine années passées).
Nombreuse production (riz, blé, triticale qui lui n’existerait pas sans la mutagenèse …..) sont à ce niveau de production et avec des tolérances maladies (qui limite les traitements) grâce à la mutagenèse.

Même si les politiques sont capable, sans honte , d’adopter facilement un discoure sécuritaire démago avec les PGM ou certain traitement de semences par exemple, ils ne se permettent quand même pas de remettre en doute l’intérêt que représente les techniques de mutagenèses pour nos filières en sélection variétale .

Même le foll n’ose pas dire du mal des sois disant ogm caché et monte au créneau pour remettre un peu de vérités malheureusement trop complexes pour beaucoup.

« C’est pour dire : même Le foll !!! Alors quand même » LOL

yannquirigole | 13 avril 2014 à 14h00 Signaler un contenu inapproprié

M. Eau Pure m'a lancé une diatribe le 10 avril 2014 à 18h34.

M. Eau Pure peut s'abstenir de me donner des leçons de moralité dans une vaine tentative de me présenter comme un être amoral, voire immoral, au service de pouvoirs occultes qui me rémunèreraient « grassement ». Il en sait des choses... M. Eau Pure.

Un M. Eau Pure qui me reproche d'écrire sous pseudonyme et dont les nom et prénom sont certainement Eau et Pure...

« ...la Société Civile est désintéressée... » ?

Ce serait de la naïveté si M. Eau Pure n'était pas au courant des dessous fangeux sinon nauséabonds de certaines entités qui se sont autoproclamées « Société Civile ».

Mais ce genre de « commentaire » est plutôt bienvenu. Ce genre de rhétorique mêlant attaque personnelle, désignation d'un bouc émissaire, déification d'un majorité toute puissante, menace, illustre à merveille l'intolérance, voire le totalitarisme du courant de pensée dont M. Eau Pure se fait le porte-parole.

Wackes Seppi | 14 avril 2014 à 16h10 Signaler un contenu inapproprié

M. Thomas a écrit le 11 avril 2014 à 10h59 :

« ...comment pouvez-vous parler, quasiment dans la même phrase, de mutations induites et nier la manipulation génétique ? »

L'induction de mutations consiste à provoquer des modifications du génome identiques à celles qui se produisent naturellement, et ce, avec un « rendement » bien plus élevé que celui de la nature.

Alors oui, il y a « manipulation » si vous pensez qu'imiter la nature est une manipulation.

« ...mais d'un point de vue biologique, il s'agit bien d'un organisme dont le génome à été modifié » ?

À ce tarif, vous et moi sommes des organismes dont le génome a été modifié. Par la rencontre de deux gamètes et la réunion de deux compléments chromosomiques, et par les mutations naturelles qui n'ont pas manqué de se produire lors de cette fusion, puis lors de toutes les multiplications cellulaires.

Wackes Seppi | 14 avril 2014 à 16h11 Signaler un contenu inapproprié

C'est trop drôle, toujours les même individus qui se débattent au secours de leur pseudo-science, tantôt en prétendant que les OGM permettent de préserver l'environnement et la biodiversité, tantôt en défendant les OGM ou autres VTH qui favorisent l'usage des pesticides.
Toujours en niant les effets réels, sans pouvoir justifier du moindre intérêt de ces techniques, parce qu'il faut encore le répéter, il n'y en à aucun, pas de gain de productivité, pas d'amélioration de qualité, pas d'intérêt économique à part celui de ces firmes. Mais surtout rien en faveur de l'environnement.
Du scientisme de bazar, au rabais comme leurs arguments!

JFK | 19 avril 2014 à 13h28 Signaler un contenu inapproprié

@Wackes Seppi

Va falloir que votre société d'intelligence économique revoie les armes mensongères de sa désinformation ! Déjà utilisé à l'époque pour le tabac, l'amiante, la manipulation sur l'opinion publique ne fonctionne plus ! Si vous me croyez pas, réclamé donc un référendum sur les OGM, pesticides !

Armes utilisé par les lobbys :

- tracts parlant de 'terrorisme vert'
- faux journalistes
- stigmatisation des médias
- attaques personnelles
- noyautage des forums sur internet...
-...................................

Contrairement au sectarisme mensonger de l'escrolo ingénieur agrochimique @Wackes Seppi d'autres lobbys ont choisi une nouvelle stratégie manipulatrice !

Exemple : le Groupement National Interprofessionnel des Semences et plants (GNIS)

Selon Mr. Jean-Pierre Beaudoin, conseiller stratégique de l'agence Burson-Marsteller, " le monde agricole doit reprendre la main sur sa communication et non se contenter de chercher à contrer les dires de ses détracteurs". Car selon lui " Il faut établir un vrai projet de filière, positif, qui englobe tous les partenaires, de l'amont et de l'aval, pour capter l'attention du grand public. Car aujourd'hui, l'opinion est un marché. Ce qui se vend, c'est l'attention des gens. Qu'ils se sentent impliqués dans ce projet est un gage de réussite. Il est important de rester dans la communication positive ». "

L'intolérant totalitaire désintéressé vous salut pas @Wackes Seppi ! Faisons le savoir au plus grand nombre !!!

Eau Pure | 21 avril 2014 à 18h30 Signaler un contenu inapproprié

@yannquirigole Vous parlez de mutagénèse, alors est-ce pour souligner que les VTH ne seraient PAS des OGM?
Dans la pratique que la tolérance a UN herbicide soit due à la mutagénèse ou a une manipulation génétique ne change pas grand chose: dans les deux cas le patrimoine génétique est modifié.

Depuis plusieurs années les fabricants de phytosanitaires ont beaucoup amélioré la qualité des informations aux utilisateurs. Ils l'ont fait d'abord pour que leurs produits restent plus longtemps efficaces et que les résistances n'apparaissent plus si facilement. En particulier ils décrivent les modes d'action et les CIBLES biologiques. Cela permet deux choses: 1°éviter qu'un agriculteur ne change de produit et se retrouve finalement avec un autre qui agit pareillement >favoriser l'apparition de résistances, 2° il peut attaquer successivement les parasites avec de moyens chaque fois différents > conservant ainsi une bonne efficacité + évitant un risque d'accumulation a des teneurs décelable, d'un produit en particulier. Je sais que certains ne voient pas cette méthode d'un "bon oeil" ayant l'impresssion d'une "ruse" pour rester dans les normes. Mais si on a crée des normes c'est pour qu'elles soient 1°appliquées, 2° acceptées.

ami9327 | 23 avril 2014 à 13h46 Signaler un contenu inapproprié

ami9327

Ok toutes les variétés d'une même espèce sont des pgm si l'on part du principe qu’elles ont toutes des variations génétiques.
Les PGM qui soulèvent tant de pb sont issu de la transgénèse et non de la mutagénèse.
C’est votre « Traduction VTH=OGM résistant a UN herbicide » qui ma fait réagir et il est vrai négliger le reste de votre commentaire.
Entièrement d’accord sur l’intérêt de l’alternance des familles chimique utilisé pour limité les résistances.
Même les firmes phyto le signal (et même si pour ce faire elles doivent parler des produits de leurs concurrent (sortir des méchante firme qui ne pense qu’a l’argent)
La démarche HRAC est une habitude maintenant sur les cultures comme le blé.
Les tournesols incriminés sont un outil super intéressant (un outil, pas la solution à toutes les cultures de tournesol)
Les clearfield permettent de faire des tournesols dans des terres ou se trouve l’ambroisie (devenu impossible dans de nombreuse situation du sud de la France ou les agri avait même arrêté les tournesol).Une culture de plus pour eux pour augmenter le nombres de culture dans la rotation et par la même augmenter la rotation des familles chimiques utilisés.
suite

yannquirigole | 23 avril 2014 à 18h27 Signaler un contenu inapproprié

suite
Les tournesols « sun express » eux permettent de gérer les chardons dans les tournesols.Avant si parcelle infeste de chardon = pas de tournesol.
Les variétés VTH sont un super outils de plus pour gérer nos bio agresseur dans les champs et il faut être un jfk qui semble pourtant avoir quelque connaissances en agro pour nier se fait par réaction épidermique plus que réfléchi.
Votre message parlait en fait surtout plus des pb de résistance après relecture et vous n’avez pas tord sur l’intérêt de l’alternance, mais justement ces nouveaux outils offrent des solutions nouvelles complémentaires pour certain agri qui peuvent à nouveau refaire du tournesol (ambroisie, chardon) et donc permettent d’augmenter leur nombres de cultures dans leurs assolement.
Pour d’autre s’est une solution de désherbage efficace avec des ift inférieur au mélange (pas toujours efficace) que l’on utilisait avant en préventif (en plus)
Ils refont donc du tournesol a cause de cela.Une culture de plus = plus alternance d’une année sur l’autre pour les famille chimique (pas de mono culture de tournesol à ma connaissance).
J'ai beau le tourner dans tous les sens je ne trouve que des avantages techniques à ces nouvelles solutions de gestion des desherbages.
Même au niveau "risque" les matières active utilisées ont des profiles tox et écotox bien meilleur que les "mélange" que l'on avait avant (pas efficace en plus dans beaucoup de cas)

yann | 23 avril 2014 à 18h36 Signaler un contenu inapproprié

Ce qui est curieux c'est d'avoir de telles oellières, surtout quand on prétend être à la recherche de solutions alternatives. Solutions que vous n'évoquez jamais, à part entretenir des confusions comme au sujet du BRF ou ne proposer que des solutions d'un autre temps. Le choix de l'assolement peut se faire en fonction de ces contraintes, nul n'est obligé de produire du tournesol dans une parcelle qui ne s'y prête pas. L'ambroisie, le chardon ça se gère, tout comme les carrences, le pH, sans recours systématique à la chimie, c'est la qu'intervient la compétence.

JFK | 24 avril 2014 à 10h08 Signaler un contenu inapproprié

Vous évoquez la réflexion, alors que vous ne faites que ressasser votre apprentissage au sujet des pesticides, comme ci vous consacriez votre temps à valider ce que les firmes on déjà fait.
Si vous aviez comme vous le prétendez la moindre préoccupation concernant les solutions agronomiques, vous en proposeriez, vous ne faites qu'en rechercher les limites supposées. Mais c'est vrai que sa demande du travail et un effort de réflexion. Et puis il faut bien donner l'impression, à l'instar de WS de s'incrire dans une forme de modernité.

JFK | 24 avril 2014 à 10h25 Signaler un contenu inapproprié

JFK
Quand je parle vth je ne parle pas methode alternative.
J'ai signalé que c'était un outil (pas La seul solution pour faire du tournesol)
Vous comprenez la difference oui ou non
Je me demande quelle interprétation vous allez encore me faire.
La grosse difference entre vous et moi me semble t'il est que je doit intervenir sur des des zones de productions très variées.Toutes les solutions ne s'addapte pas à toutes les situations de productions (condition pédoclimatique divers,equipement présent ou pas .......).
Vous etes fatigant avec vos explication simpliste et vos conclusion toujours négatives de mes propos.
Votre situation de production n'est peut etre pas celle de tout le monde même si en vous relisant il est claire que vous semblez etre le centre du monde avec des connaissances absolu indiscutable.et sans remise en question de vos certitude qui ne sont bien sure que des vérités
Pourquoi je vous repond d'ailleur??

yannquirigole | 24 avril 2014 à 17h37 Signaler un contenu inapproprié

C'est vrai pourquoi vous répondez, pourquoi intervenir sur un site consacré à l'environnement? Aucun de vos commentaires ne tient compte des contraintes environnementales, aucun de vos commentaires ne propose de solution alternative, par contre, dès qu'il s'agit de faire des raccourcis!
Vous êtes fatigants à toujours faire la promotion de vos solutions en vous prenant pour un super technicien! LOL

JFK | 24 avril 2014 à 19h22 Signaler un contenu inapproprié

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