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Actu-Environnement

Haut conseil des biotechnologies : sept associations claquent la porte

Agroécologie  |    |  F. Roussel

Le Haut conseil des biotechnologies (HCB) n'en finit pas de se déliter. Après la démission d'un membre du conseil scientifique, Yves Bertheau, puis celle du vice-président du Comité économique, éthique et social (CEES), Patrick de Kochko, sept associations ont annoncé mercredi 13 avril qu'elle quittait le HCB.

Les Amis de la Terre, la Confédération paysanne, la Fédération nationale de l'agriculture biologique (Fnab), France Nature Environnement (FNE), Greenpeace, Réseau semences paysannes et l'Union national de l'apiculture française (Unaf) estiment que le débat n'est pas possible au sein de cette instance qu'elles accusent d'être "aux mains des lobbyistes de l'agrochimie et des OGM".

L'élément déclencheur de cette vague de protestation est le dernier avis du HCB sur les nouvelles techniques d'obtention de variétés végétales. Dès sa publication le 4 février dernier, les associations dénonçaient une note tronquée, amputée d'un avis contradictoire d'un des membres du conseil scientifique. "Le HCB s'acharne à dissimuler toutes les données scientifiques qui remettent en cause les nouvelles techniques de modification génétique. Résultat : le gouvernement français se base sur un vrai-faux avis scientifique totalement partial, drapé d'une consultation de la société civile qui n'a jamais été menée à son terme", estiment les ONG. Cet avis est par ailleurs mis à disposition de la Commission européenne qui doit statuer prochainement de l'inclusion ou non de ces techniques dans la réglementation OGM.

"Nous ne ferons pas partie de cette mascarade, qui veut nous faire croire à tous que ces nouvelles techniques de modifications génétiques ne sont que de simples mécanismes naturels de mutation. Nos organisations restent cependant prêtes à travailler dans un cadre réellement démocratique et transparent, où les décisions ne sont pas prises avant même que les débats ne soient entamés, où les positions divergentes puissent être entendues et retransmises", déclarent les associations.

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