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Actu-Environnement

Herbicides : l'adjuvant POEA serait toxique, selon des scientifiques

Agroécologie  |    |  D. Laperche

Un adjuvant des herbicides à base de glyphosate comme le Roundup, le polyoxy-ethyleneamine (1) (POEA) serait toxique pour la vie aquatique, selon des chercheurs du laboratoire BioMEA (Biologie des mollusques marins et des écosystèmes associés) de l'université de Caen. Leurs travaux sur larves d'huîtres (2) ont montré que la forte toxicité de ce type d'herbicide sur ces organismes semble être essentiellement dûe au POEA.

L'ONG Générations futures, s'appuyant sur une étude de l'équipe du Professeur Gilles Eric Seralini (décembre 2008), avait déjà dénoncé en novembre 2009 le fait que cette substance n'apparaisse pas comme une substance active prise en compte dans l'évaluation de la toxicité des herbicides.

De la même manière, l'association s'était également mobilisée pour que l'acide pélargonique soit pris en compte dans l'analyse de la toxicité du Round Up® Express. Suite à sa requête, le Conseil d'Etat avait estimé que le ministère de l'Agriculture n'avait pas mis en œuvre une méthode d'évaluation appropriée de cet herbicide et qu'il devait réaliser une nouvelle évaluation de cette substance.

1. Un tensioactif utilisé dans de nombreux herbicides pour favoriser la pénétration de la substance active dans les plantes. 2. Lien vers l'étude Effects of a POEA surfactant system (Genamin T-200(®)) on two life stages of the Pacific oyster, Crassostrea gigas, Mottier A, Pini J, Costil K - J Toxicol Sci. 2014 - 39(2):211-5.
http://www.pubfacts.com/detail/24646701/Effects-of-a-POEA-surfactant-system-Genamin-T-200®-on-two-life-stages-of-the-Pacific-oyster-Crassos

Réactions12 réactions à cet article

Wackes seppi a surement une désinformation scientifique à nous apporter sur le sujet

lio | 30 octobre 2014 à 10h01 Signaler un contenu inapproprié

LIO

Comme d'habitude un avis et une attaque personnel gratuite sans raison avec toujours autant d'argument pour se justifier!

whaouuuuu Qu'elle contribution super importante au débat.

Heureusement que nous avons régulièrement un exposé précis des compétences de lio « l’omnisciente des blagues carambar » pour avancer! LOL


D'après Séralini!!!??? Là cela commence pas bien !!

On va regarder cela de près mais l'escrologiste manipulateur qui à enfin laissé son nom dans l'histoire (on parle maintenant d'essai séralinien pour des expé. trafiquer ou sans interets . lol) nous a habituer a ses actions de gros manipulateur plus croyant que scientifique.
Les 6 académies des sciences française l’on bâché comme il se devait et il devient quand même la référence des écolobobo croyant. (Ils n ont que lui pour crédité leurs idées a l’envers).
Logique, il n’y a que des incompétents en sciences pour lui porter le moindre crédit !

Ah oui il y a aussi belpomme qui est en train d’apprendre l’anglais pour ne plus lire les rapports internationaux sans inverser le sens des mot pour nous en faire de jolis livres sur les cancers (livres qui de toutes les façon, ne vous intéresseraient pas lio car ils sont sans images, LOL).

yann | 30 octobre 2014 à 11h42 Signaler un contenu inapproprié

Il est effectivement important de considérer une formulation dans son ensemble et ne pas se focaliser sur le principe actif uniquement. L'acide pélargonique qui existe dans certaines plantes a été récemment employé dans des herbicides mais une recherche rapide sur le sujet montre qu'il n'a jamais été employé seul (donc il n'est pas désherbant en tant que tel) mais en adjuvant a des molécules bien connues glyphosate ou hydrazide maléique. Donc ce sont toujours des sels de cet acide qui sont employés. Naturellement si on l'utilisait sous forme Acide il y aurait un effet désherbant lié au caractère acide. On ne la fait pas.
Assez souvent les adjuvants sont des molécules destinées a favoriser le mouillage et la pénetration dans la plante. La pénetration est augmentée avec des dérivés d'alcool gras (en C8 , avec plus ou moins 8 carbones) d'acide gras en C9 > acide pélargonique.
Les dérivés POEA sont a la fois mouillants et filmogène: il maintiennent une couche contenant le principe actif, et cet effet à lui tout seul, sans principe actif, est toxique pour la plante qui est asphyxiée. La fonction amine permet un accrochage renforcé sur la plantes selon un principe voisin de celui des assouplissant textiles.

ami9327 | 30 octobre 2014 à 11h57 Signaler un contenu inapproprié

Au fait pour que les produits puissent être mis sur le marché dans un des états membre de l'union E. 2 niveaux de sécurité se suivent de façon obligatoire:

Première homologation obligatoire au niveau de l'Europe:
Il est vrai qu'a ce niveau, l'homologation est donné m.a. par m.a. (matière active) et non pas pour des produits formulés.

Si une matière active (ou adjuvant) passe les testes avec succès il est inscrit sur la liste positive pour 10 ans. Sinon aucun état membre ne peu homologuer de produit contenant cette substance.

Si la matière active est homologué au niveau de l’Europe, deuxième niveau de sécurité:
Chaque état membre refait avec ses propres critères et niveaux "d'acceptation de risque" l'homologation de produits commerciaux (sur des produits en formulation complète).
D'ou la différence entre pays de l'union européenne comme entre la France et l'Espagne par exemple.

Certain produit sont utilisable (donc homologués) en Espagne, et pas en France car si le produit passe les niveaux de sécurité espagnole il ne passe pas forcement les niveaux de sécurité (niveau de risque) en France.
Nous avons les règles d’homologations les plus restrictives de la planète....

Pour résumer dire que des produits peuvent être homologué en France sans tenir compte de la formulation complète (qui ne tiendrait pas compte de l'action potentiel des adjuvants) est un mensonge énorme crédible seulement pour ceux qui n'y connaissent rien et incapable de se servir du net pour vérifier .

yannquirigole | 30 octobre 2014 à 12h04 Signaler un contenu inapproprié

Voyez-vous ça ! Des scientifiques qui trouvent qu'un tensioactif est toxique pour des organismes dont les cellules ne sont protégées par aucune barrière autre que leur membrane... extrêmement sensible aux tensioactifs ! Superbe « découverte ».

Que lit-on sur e-phy.agriculture.gouv.fr/spe/8500170-9119.htm pour Genamin T 200 BM : « très toxique pour les organismes aquatiques, peut entrainer des effets néfastes à long terme pour l'environnement aquatique ». Néanmoins, « [p]our protéger les organismes aquatiques, respecter une zone non traitée de 5 mètres par rapport à aux points d'eau sauf si la préparation associée requiert une zone non traitée plus large ». Cinq mètres, c'est la distance minimale pour les traitements phytos...

Le seul apport de ces gugusses a été de donner des indications – déjà connues pour d'autres espèces aquatiques – pour Crassostrea gigas. Big deal !

Et encore ! Du résumé (le texte est derrière un péage) :

«  According to the European toxicity classification, the present results suggest that Genamin T-200® could be considered very toxic to embryo larval development, with an EC₅₀ of 262 µg/l, and toxic to metamorphosis processes with an EC₅₀ of 3,027 µg/l » ?

Quésaco ? Une citation d'autres travaux ou leur propre détermination ?

Et quelle est la concentration dans la mer qui, rappelons-le, est l'habitat de l'huitre ?

[À suivre]

Wackes Seppi | 30 octobre 2014 à 14h57 Signaler un contenu inapproprié

En fait, il s'agit ici d'une nouvelle « séralinade ». De la « science » à objectif socio-politique. En témoigne la dernière phrase du résumé qui s'en prend au glyphosate alors que les surfactants, Genamin y compris, sont utilisés pour beaucoup d'autres produits phytosanitaires... ainsi que pour des produits domestiques tels que les shampooings et les produits à vaisselle.

.

Votre billet est trompeur sur le Conseil d'État. Générations Futures, ex MDRGF a certes gagné sur l'acide pélargonique, mais perdu sur le POEA. M. Veillerette et des médias complaisants avaient fait du tapage sur le premier, mais s'est bien abstenu de passer l'information sur le second.

Et, bien sûr, vous avez « oublié » de faire état de cet échec sur votre site, vraisemblablement parce que l'information a passé sous votre écran radar, mais on peut aussi penser que cela n'allait pas dans le sens de l'écologisme politique.

Wackes Seppi | 30 octobre 2014 à 15h01 Signaler un contenu inapproprié

N'oublions pas les conseils des papys pollueurs(yann,WS, LB) pour une bonne santé (de l'industrie chimique!):" 5 pesticides et phytos par jour"

lio | 31 octobre 2014 à 09h24 Signaler un contenu inapproprié

La publication de Mottier et al. est un non-événement.

Le rapprochement fait dans ce billet avec la petite entreprise de M. Veillerette est incongru.

M. Veillerette aurait « dénoncé en novembre 2009 le fait que cette substance n'apparaisse pas comme une substance active prise en compte dans l'évaluation de la toxicité des herbicides » ? Le Conseil d'État a répondu en bref : le POEA n'est pas une substance active ; l'évaluation avait bien tenu compte des coformulants.

Et que s'est-il passé après la décision du Conseil d'État s'agissant de l'acide pélargonique ?

À la suite de cet arrêt, l'Agence nationale de sécurité sanitaire, de l'alimentation, de l'environnement et du travail, saisie par le ministère, a confirmé dans un avis du 26 juillet 2012, qu'en raison de la faible teneur en acide pélargonique dans la préparation ROUNDUP EXPRESS et de l'existence reconnue d'un effet désinfectant de cette substance, notifiée et adoptée également en tant que substance active biocide, l'acide pélargonique était présent dans le produit ROUNDUP EXPRESS uniquement en tant que co-formulant destiné à assurer la conservation et non en tant que substance active phytopharmaceutique. Le résultat de ces conclusions et l'absence de remise en cause de l'autorisation de mise sur le marché du ROUNDUP EXPRESS ont été communiqués à l'association « Générations Futures ».

[À suivre]

Wackes Seppi | 31 octobre 2014 à 09h50 Signaler un contenu inapproprié

Résumons : sur la base d'une étude (qui n'a pas fait grand bruit) sur des larves d'huitres, « l'adjuvant POEA serait toxique ». M. Veillerette et M. Maret se sont agités sur la base d'une « étude » séralinienne en faisant du juridisme. Ils ont perdu sur le POEA et remporté une victoire à la Pyrrhus sur l'acide pélargonique. La médiasphère s'est arrêtée à la « victoire », et à l'agitation de la peur.

Wackes Seppi | 31 octobre 2014 à 09h52 Signaler un contenu inapproprié

Wackes seppi devrait monter son association :"générations passées" pas sur que ce soit possible sous un pseudo

lio | 31 octobre 2014 à 12h32 Signaler un contenu inapproprié

lio

Courage .essayez encore.
Un jour vous arriverez à nous dire des choses intéressantes.
Pour rappel : vos avis non éclairé sans argument ne serve a rien sauf montrer votre niveau sur le sujet : Zéro
Vous ne savez rien mais vous avez un avis indispensable à la communauté LOL.
Comme les gamins, vous n’avez rien à dire sur le sujet alors vous invectivez gratuitement ceux qui interviennent. Cela vous permet d’exister dans la discutions malgré votre incompétence total.
Un jour ne désespérez pas vous aurez des arguments comme tout adultes qui se respecte pour participer au discutions de grand.

Encore courage, vous arriverez peut être à sortir un jour de votre comportement pitoyable.
PS : je comprends mieux pourquoi vous me qualifiez (avec d’autre) de papy. LOL

yannquirigole | 03 novembre 2014 à 09h02 Signaler un contenu inapproprié

Je vous admire Lio : comment faites vous pour essayer encore d'échanger avec nos trois lobbyistes omniprésents dès que quelqu'un essaye de dire que les pesticides sont toxiques ? Pour ma part, j'ai abandonné ! Je préfère convaincre les gens autour de moi de manger bio. Et ça marche, ce qui explique sans doute l'agressivité de certains.
Belle soirée à vous.

cricri | 16 novembre 2014 à 18h49 Signaler un contenu inapproprié

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