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Actu-Environnement

Hydrolienne fluviale : l'expérimentation débute à Orléans

La société grenobloise Hydroquest a mis à l'eau une hydrolienne en plein cœur de la Loire à Orléans. De quoi tester la technologie et préparer son développement industriel et commercial.

Reportage vidéo  |  Energie  |    |  B. Clarke

La technologie de l'hydrolien est au cœur de nombreux projets de recherche en mer mais pas seulement. Les fleuves présentent aussi un intérêt. La société grenobloise Hydroquest y croit. Elle vient d'installer une hydrolienne dans la Loire à Orléans (Loiret). Ce site a été choisi pour ses conditions favorables (profondeur et vitesse de courant régulière et supérieure à 2m/s) et sa situation en milieu naturel préservé (site Natura 2000).

Baptisée "Hydrofluv", l'hydrolienne d'Hydroquest est le résultat de neufs brevets internationaux. Elle est composée de plusieurs turbines à axe de rotation vertical qui capteront l'énergie cinétique du cours d'eau. Reliée au réseau électrique par un câble installé sur le fond de la Loire dans une gaine étanche, l'hydrolienne a une puissance estimée comprise entre 30 et 50 kW.

Avec cette expérimentation de deux ans, Hydroquest veut tester sa machine en conditions réelles et estimer les impacts socio-environnementaux liés à son installation. L'expérimentation vise également à orienter le développement industriel et commercial de l'hydrolien fluvial à travers le monde.

Réactions20 réactions à cet article

Le 5/11/2014 le projet a été ainsi décrit ++ L'hydrolienne, d'une largeur de 6 mètres pour une hauteur de 2 mètres, devraient développer une puissance de 30 à 50 kilowatts. Le coût du projet est de 2,46 millions d'euros, dont 50.000 euros de subvention de la mairie d'Orléans. ++ chaque watt produit coute 82 Euro
Le cout du projet est complètement disproportionné pour ne produire que 30KW en barrant la Loire sous un pont. Que deviennent les poissons? De la viande hâchée?

ami9327 | 24 novembre 2014 à 18h08 Signaler un contenu inapproprié

@ami9327.
Je ne comprends pas votre calcul. Qu'appelez-vous le "watt produit" ?

Jean-Claude Herrenschmidt | 25 novembre 2014 à 09h31 Signaler un contenu inapproprié

Il n'y a pas une erreur dans l'article ?
Vous confirmez que le choix d'implantation de ce proto a été fait au sein d'un site Natura 2000 ?

Pascal | 25 novembre 2014 à 09h39 Signaler un contenu inapproprié

Où avez-vous vu que la Loire est barrée ? Le dispositif ne mesure que quelques mètres de largeur.
A cet endroit le lit du fleuve doit bien être large d'une centaine de mètres....

Bob Arctor | 25 novembre 2014 à 09h55 Signaler un contenu inapproprié

Potentiel de 400 000 kWh soit la consommation de 80 foyers moyens hors chauffage. Contrairement aux éoliennes, ces foyers (ou la mairie d'Orléans) bénéficieront de l'électricité produite à au moins 80% du temps d'une année. Concernant les poissons, tout dépend de la vitesse de rotation de la machine. Il y a un retour d'expérience avec l'usine marémotrice de la Rance en Ile et Vilaine où il y eu une modification de la répartition statistique des espèces présentes. Très schématiquement, les gros lents se déplacent peu et les petits rapides passent le barrage.

ITC78 | 25 novembre 2014 à 11h23 Signaler un contenu inapproprié

Bonne idée qui devrait être simplifiée et généralisée . De nombreuses habitations se trouvent au bord de cours d'eau exploitables d'où l'idée d'imiter les bucherons d'Alaska qui s'alimentent en électricité à partir de petites hydroliennes telles les anciens moulins à eau .
Une roue à godets à axe horizontal prendrait moins de place .

gesc67 | 25 novembre 2014 à 13h03 Signaler un contenu inapproprié

bonjour

Les 82 euros/watt annoncés résultent de la division brutale du coût ( 2.46 millions d' euros ) , par la puissance produite ( 30 000 watts ) .
Ça n' a ni queue ni tête et c' est un raisonnement complètement débile qui n' a aucun sens !

claude27 | 25 novembre 2014 à 13h38 Signaler un contenu inapproprié

Fin du XIX et début du XXème siècle il y a avait tout le long des rivières des dizaines de moulins à eau qui produisaient l' électricité pour alimenter localement de multiples petites manufactures , scieries ou autres inndustries .
Avec la disparition de ces petites manufactures ou exploitations et la révolution technologique en marche , ces moulins , dont de nombreux vestiges existent encore - parfois réhabilités au titre de la conservation du patrimoine , mais improductifs - ont été abandonnés .
Les rivières existent et coulent toujours ! . Et bien évidemment de nouvelles installations , comme ce type d' hydrolienne pourraient être installées pour assurer une production locale d' électricité .

claude27 | 25 novembre 2014 à 14h25 Signaler un contenu inapproprié

Fin du XIX et début du XXème siècle il y a avait tout le long des rivières des dizaines de moulins à eau qui produisaient l' électricité pour alimenter localement de multiples petites manufactures , scieries ou autres inndustries .
Avec la disparition de ces petites manufactures ou exploitations et la révolution technologique en marche , ces moulins , dont de nombreux vestiges existent encore - parfois réhabilités au titre de la conservation du patrimoine , mais improductifs - ont été abandonnés .
Les rivières existent et coulent toujours ! . Et bien évidemment de nouvelles installations , comme ce type d' hydrolienne pourraient être installées pour assurer une production locale d' électricité .

claude27 | 25 novembre 2014 à 14h55 Signaler un contenu inapproprié

Bernard Lefebvre: En 1950, des cultivateurs de l'Île Bouchard (entre Verchères et St-Sulpice) (Québec) transformaient leur yacht à moteur à propulsion aquatique en yacht à propulsion hydrolienne à l'approche de l'hiver afin de se déplacer sur les glaces du Fleuve St-Laurent entre cette Île et St-Sulpice. J'ai eu le bonheur de faire ce trajet à plusieurs reprises. Souvenirs inoubliables. Bref, ils installaient l'hélice au même endroit que celui sur l'embarcation montré sur la photo. L'hélice était reliée à un moteur au moyen d'un engrenage de leur composition. Des patenteux de génie. J'ai des photos d'époque. Les Giguère, Payette, Gauthier et Laporte. L'ONF a tourné. un film sur ces machines.

Chantal | 25 novembre 2014 à 15h34 Signaler un contenu inapproprié

à claude27, le cout de développement d'un proto, ce n'est pas son prix de vente.
Genre SEB à dépenser 1 million d'euros pour développer sa nouvelle friteuse.
Claude 27 : Quoi ???? 1 million d'euros, ils en vendront jamais à ce prix là !

traukon | 25 novembre 2014 à 16h30 Signaler un contenu inapproprié

@Claude27. Que du bon sens. J'ai failli l'écrire moi-même, c'est dire !
J'ajouterai seulement que ces ingénieux moulins à eau finissaient pas être assez coûteux en terme de maintenance d'exploitation à cause des fantaisies des rivières elles mêmes : crues, charriage de débris divers, changement de cours, etc.
La solution présentée évite ces inconvénients par sa mobilité intrinsèque. On peut la changer de place pour l'installer toujours, ou presque, à l'endroit le plus intéressant en terme d'efficacité.

Jean-Claude Herrenschmidt | 25 novembre 2014 à 19h41 Signaler un contenu inapproprié

Quand on installe une hydrolienne (ou un moulin au fil de l'eau) dans un site ou le cour d'eau est contrôlé (= obligé d'emprunter un passage) on obtient un rendement prévisible avec lequel on peut décider d'un investissement. Sur la Seine il existait des moulins au fil de l'eau qui n'étaient pas dans cette siutation: résultat petit à petit le cours du fleuve a changé et l'energie produite a décru jusqu'a devenir pratiqument inutilisable.
L'énergie produite par la SEULE vitesse du courant sur un fleuve est dérisoire, cela se traduit par la nécessité d'une grande installation pour générer peu d'énergie. Ce n'est que lorsqu'on établit une différence de niveau que ça devient interessant.
L'inconvénient des moulins jadis employés était le caractère variable (voire intermittent) de l'énergie produite. Quel industriel aujourd'hui accepterait un tel fonctionnement, et quels employés d'être payés juste quand ils produisent?

ami9327 | 26 novembre 2014 à 11h21 Signaler un contenu inapproprié

@ami9327
"L'inconvénient des moulins jadis employés était le caractère variable (voire intermittent) de l'énergie produite. Quel industriel aujourd'hui accepterait un tel fonctionnement, et quels employés d'être payés juste quand ils produisent?"
pardonnez moi, mais la description que vous donnez là correspond plutôt à l'éolien, dont on nous rebat les oreilles. Et pourtant on cherche à en planter partout !

Bob Arctor | 26 novembre 2014 à 11h45 Signaler un contenu inapproprié

Notre "ami9327" a décidément beaucoup de mal à comprendre de quoi il retourne...

Avant de critiquer cette installation en montant en épingle des chiffres issus de votre incompréhension flagrante du concept, essayez plutôt de réfléchir !

L'énergie qui sera récupérée ici correspond au mouvement de la masse d'eau sur la surface de l"hydrolienne. Le site a JUSTEMENT été choisi pour offrir des caractéristiques quasi-constantes de ce point de vue.

Quand au coût de production (estimé pour l'instant) de l'énergie produite par ce biais, il est évoqué dans la vidéo : entre 100 et 200 € le MWh selon les sites d'implantation. Un peu cher, certes...

Bucheron | 26 novembre 2014 à 13h26 Signaler un contenu inapproprié

Sur le principe, cela semble une bonne idée... Mais il y a quelque chose que je ne comprends pas... est-ce que cela présente un danger pour les poissons ?
On parle seulement d'évaluer "l'impact environnemental", notamment par rapport au site... mais l'impact sur les poissons, dans ce genre de projet, me paraît potentiellement plus grave, or personne ne semble se soucier... Il n'en est même pas fait mention. Savez-vous pourquoi ?

Bri | 11 décembre 2014 à 10h57 Signaler un contenu inapproprié

@Bri
si on compare la largeur du dispositif à la largeur du lit de la Loire, il me semble que les poissons ont largement la place de passer de part et d'autre de l'engin.
Ce n'est pas comme un barrage, où là effectivement il faut prévoir des dispositifs spéciaux pour permettre aux poissons d'effectuer des déplacements amont/aval et vice-versa.

Bob Arctor | 11 décembre 2014 à 11h27 Signaler un contenu inapproprié

@ Bri :
Dans "impact environnemental", il bien évident que l'impact sur les poissons est étudié, c'est un tout !

Bucheron | 11 décembre 2014 à 13h06 Signaler un contenu inapproprié

Bucheron: la question est pertinente tellement on reproche aux études d'impacts d'être incomplètes pour les projets d'activités, non?
Alors ce serait évident qu'une EI d'hydrolienne soit bien complète alors que les EI de projets industriels ne le soient pas? Et aussi, car je l'ai entendu et lu, que les projets d'éoliennes soient dispensés d'EI?
Question de "vertu" a priori?

Albatros | 19 décembre 2014 à 17h57 Signaler un contenu inapproprié

J'aimerais bien lire un article qui dit qu'une éolienne est dispensée d'étude d'impact sur l'environnement !!!

Bucheron | 19 décembre 2014 à 19h55 Signaler un contenu inapproprié

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