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Actu-Environnement

Climat : les écosystèmes les plus inaccessibles de l'océan profond devraient être impactés

Gouvernance  |    |  P. Collet

Une étude scientifique internationale montre que même les écosystèmes les plus inaccessibles de l'océan profond ne sont pas à l'abri des impacts des changements climatiques et que leur biomasse devrait connaître une forte diminution, indique le Laboratoire des sciences du climat et de l'environnement (LSCE) qui a pris part aux travaux.

Cette étude, publiée dans Global Change Biology, "[montre] que la biomasse des organismes peuplant les grands fonds océaniques déclinera au cours de ce siècle de près de 38% dans l'Atlantique Nord et d'environ 5% à l'échelle de l'océan global", explique le LSCE, précisant que "cette diminution s'explique par une réduction des apports de nourriture depuis la surface de l'océan". Les régions de forte biodiversité, telles que certains canyons et monts sous-marins, devraient être affectées.

Perturbation des premiers maillons de la chaîne

L'étude tend à démontrer que le ralentissement de la circulation océanique à grande échelle et la séparation accentuée entre les masses d'eaux de température ou de salinité différentes, deux impacts du réchauffement climatique, modifient le cycle des sels nutritifs et conduisent à une diminution des premiers maillons de la chaîne alimentaire océanique. En conséquence, les résidus végétaux et animaux, qui chutent lentement de la surface vers le fond, diminuent à leur tour, affectant ensuite les organismes des grands fonds.

Pour obtenir ces résultats, les chercheurs se sont appuyés sur des modèles du climat de dernière génération et des modèles empiriques du transport de nourriture depuis la surface vers le fond des océans.

Réactions3 réactions à cet article

Les prétendus scientifiques ne font plus que des prétendues démonstrations par modèles. On fait dire n'importe à des modèles, tout et son contraire. Il serait temps de revenir aux bases de la science : l’observation et les mesures.

Sur cette problématique on lira avec intérêt l'ouvrage de l'écologue Christian Lévêque "L'écologie est-elle encore scientifique ?" aux éditions Quae.

Laurent Berthod | 08 janvier 2014 à 21h27 Signaler un contenu inapproprié

L'observation et les mesures sur le sujet de l'article confirment déjà les modèles qui sont de plus en plus fiables et indispensables dans de nombreux domaines scientifiques pour anticiper, prévoir etc.

Christian Levêque ne remet nullement en cause les modèles ni les scientifiques, c'est tout le contraire, le simple titre de son livre en atteste d'ailleurs. Il s'en prend juste à quelques ONG qui ont parfois une certaine vision de la biodiversité, çà n'a strictement rien à voir.

Les travaux et les équipes internationales de l'étude publiée dans Global Change Biology sont de très bon niveau, on aimerait que celui de Laurent Berthod en cette nouvelle année en soit de même dans ses commentaires qui semblent parfois un peu trop alcoolisés ! Bonne année !

Bertrand Lethuo | 10 janvier 2014 à 03h32 Signaler un contenu inapproprié

Cher Monsieur Lethuo, ce que vous dites est parfaitement i exact. Christian Lévêque ne remets pas en cause seulement certaines ONG mais aussi le manque de rigueur méthodologique et épistémologique, le manque d'observations de terrain et la préférence pour les modèles "en chambre" de trop de ses collègues.

Le lecteurs du livre que je recommande le vérifieront.

Laurent Berthod | 10 janvier 2014 à 17h47 Signaler un contenu inapproprié

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