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Actu-Environnement

Intégrer l'agroforesterie dans les stratégies agricoles nationales : un guide pour les décideurs

Agroécologie  |    |  D. Paquet

La FAO publie un guide à l'attention des décideurs, des conseillers politiques et des responsables d'ONG et d'institutions gouvernementales pour promouvoir l'agroforesterie comme solution à la sécurité alimentaire.

Selon l'organisme, « des millions de personnes pourraient échapper à la pauvreté, à la faim et à la dégradation de l'environnement si les pays déployaient plus d'efforts pour promouvoir l'agroforesterie, un mode d'occupation du sol associant arbres et production agricole (cultures, pâtures) ».

Ce guide (Advancing agroforestry on the Policy Agenda (1) ), disponible en anglais, explique comment intégrer l'agroforesterie dans les stratégies nationales tout en adaptant les politiques aux conditions spécifiques de ce mode d'occupation du sol. L'ouvrage éclaire le lecteur sur les meilleures pratiques en matière d'agroforesterie, cite des exemples de réussite et tire les leçons des défis et échecs.

Une dizaine de pistes sont ainsi proposées parmi lesquelles : la sensibilisation des agriculteurs et de la communauté internationale aux systèmes agroforestiers; la réforme des normes et réglementations défavorables aux secteurs forestier, agricole et  rural; la clarification des politiques relatives à l'utilisation des terres. Selon le guide, les agriculteurs qui introduisent des arbres dans les exploitations agricoles devraient être récompensés par des incitations financières ou d'autres formes d'encouragement, notamment des subventions, des exonérations fiscales, des programmes de partage des coûts, de programmes de microcrédit ou de prestations en nature …

Le manuel a été élaboré par la FAO en collaboration avec le Centre d'agroforesterie mondial (ICRAF), le Centre agronomique tropical de recherche et d'enseignement supérieur (CATIE) et le Centre international de recherche agronomique pour le développement (CIRAD).

1. Télécharger le guide de la FAO sur l'agroforesterie
http://www.fao.org/docrep/017/i3182e/i3182e00.pdf

Réactions3 réactions à cet article

J'ai lu avec beaucoup d'intérêt votre note sur le rôle de l'agroforesterie dans le développement agricole durable.Je suis le directeur exécutif de l'Association pour la Promotion de l'Agroforesterie au Sénégal (APAF) dont le siège social est à Mbouleme, village de 2000 habitants situé à 7 km de la ville balnéaire de Mbour. Ce terroir comme la majeur partie des zones agroécologiques du Sénégal est aujourd'hui fortement touché par une dégradation sévère des sols consécutive aux mauvaises pratiques anthropiques qui ont pour nom: monoculture, utilisation forte d'engrais chimique, déboisement, culture sur brulis, absence de jachère, surpâturage, faible pluviosité.... C'est en Mai 2012 que j'ai pris l'initiative de regrouper les villageois à complanter avec leurs cultures agricoles des ligneux légumineux dans leurs champs pour restaurer durablement la fertilité des sols et en même temps assurer leur autosuffisance en bois domestiques, en fourrages... C'est ainsi qu'en 2012, nos paysans ont planté 2335 arbres légumineux.Aujourd'hui compte tenu de l'engouement suscité par ces tests, nous avons monté un projet pilote pour la plantation de 33200 arbres légumineux chez 40 paysans au titre de la prochaine campagne hivernale 2013 dans ce même village. A ce jour, nous attendons des promesses fermes de financement pour dérouler les activités de ce projet d'un coût de 13 300 000 frs à l'issue desquelles nous ambitionnons de nous étendre progressivement sur l'ensemble des régions du pays.

mansour ndiaye | 21 mars 2013 à 01h07 Signaler un contenu inapproprié

Vous êtes la preuve s'il en fallait, que les populations savent prendre leur destin en main. Au vue de votre bilan (2335 arbres en 2012), votre projet de 830 (33200/40) arbres par paysan est plus que cohérent. Sur une base de +ou- 83/ha, chaque paysan devrait reboiser 10 hectares. L'impact écologique et économique est énorme en regard du budget €275719, puisqu'en se basant sur une superficie totale de 400 ha, le coût par l'hectare est de €90.
Votre détermination vous ouvrira certainement de bonnes portes pour réaliser ce projet forestier dont les retombées sociales seront encore là pour des dizaines d'années.

ouedraogo | 17 avril 2013 à 15h10 Signaler un contenu inapproprié

Ingénieur ECAT retraité les agricolos de jadis experts agri africains
Tunis je félicite Monsieur Mansour Ndiaye bel exemple si au moins nos paysans de France pouvaient s'en inspirer mais il faut le super big tracteur les longues enrayures pour la moisse bat et des tonnes d'engrais
Heureusement le prix de la chimie augmente......

FIRMINOU | 03 décembre 2014 à 11h34 Signaler un contenu inapproprié

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