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Actu-Environnement

Interdiction des contenants plastiques dans les cantines : couac au sein de la majorité

Après de vifs débats, les députés ont rejeté un amendement visant à réintroduire l'interdiction des contenants alimentaires de cuisson, de réchauffe et de service en matière plastique dans les cantines scolaires et universitaires, lors de l'examen du projet de loi sur l'agriculture samedi 26 mai. Ce texte était pourtant proposé par 80 députés de la majorité LREM, dont Lauriane Rossi, Barbara Pompili et Matthieu Orphelin, et soutenu par des élus de l'opposition.

L'amendement, s'appuyant sur les alertes de l'Anses sur la migration des bisphénols lors de la cuisson notamment, demandait une interdiction au plus tard le 1er janvier 2025, et le 1er janvier 2028 pour les collectivités de moins de 2.000 habitants. "Les exemples existants démontrent que la suppression des contenants alimentaires de cuisson, de réchauffe et de service, en matière plastique n'a généré qu'un faible surcoût, voire un impact financier nul", souligne l'exposé des motifs, contrant ainsi les arguments des opposants à cette interdiction. "Au contraire, la suppression des contenants en plastique peut être génératrice d'économies pour les communes, compte tenu de la diminution des coûts de collecte, de traitement ou de stockage des déchets et des gains réalisés sur l'achat de consommables (barquettes, films, vaisselle en plastique) ». Mais finalement, suivant l'avis du gouvernement, les députés ont préféré mettre en place une expérimentation de trois ans pour les collectivités qui le souhaitent.

Les élus ont en revanche adopté un amendement interdisant, au 1er janvier 2020, les bouteilles d'eau plate en plastique dans le cadre des services de restauration collective.

Réactions1 réaction à cet article

Retoquage de l'obligation du nutriscore sur les produits alimentaires, refus d'encadrer les publicités sur les produits gras, salés et sucrés, abandon de l'interdiction du glyphosate ou des contenants plastiques dans les cantines, etc. : preuves que nos élus nationaux ne sont pas les nôtres mais ceux des industries de l'agro-chimie et de l'agro-alimentaire et des grands publicitaires.
Au-delà des questions agricoles, de santé et d'environnement, ce constat est particulièrement grave pour l'avenir de la démocratie car le citoyen lambda ne peut plus guère espérer être représenté conformément à ses attentes dans les instances décisionnelles nationales ou européennes.

Pégase | 31 mai 2018 à 13h58 Signaler un contenu inapproprié

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