Comme prévu, l'exploitant Kansai Electric Power (Kepco) a annoncé avoir mis à l'arrêt dimanche 15 septembre pour maintenance de l'unité 4 de la centrale nucléaire d'Ohi, rapporte l'AFP. Il s'agit du seul réacteur en activité au Japon après l'arrêt le 2 septembre du réacteur 4 de cette même centrale située au centre du Japon sur la façade maritime ouest.
La Japon est actuellement privé d'électricité nucléaire pour une période inconnue, selon l'agence de presse qui rappelle que les 50 réacteurs nippons avaient été progressivement mis hors service sine die par précaution suite à la catastrophe de Fukushima causé par le séisme et le tsunami du 11 mars 2011 dans le nord-est du Japon. Le redémarrage d'un réacteur nucléaire sous peu serait "matériellement impensable", même si des compagnies, dont Kepco, ont postulé pour que la sûreté de plusieurs installations soit certifiée par l'autorité de régulation à l'aune de nouvelles normes plus strictes entrées en vigueur le 8 juillet. En cause, notamment, la réalisation des travaux de sûreté prévus dans toutes les centrales pour que les équipements soient mis en conformité.
Compte tenu de l'opposition des populations locales au redémarrage des réacteurs en maintenance, le Japon a mis à l'arrêt, en mai 2012, l'ensemble de son parc nucléaire. Une première depuis 1970 qui se reproduit aujourd'hui pour la deuxième fois. Cependant, ce premier arrêt total des réacteurs avait été de courte durée puisque, le 16 juin, le gouvernement japonais autorisait le redémarrage des réacteurs 3 et 4 de la centrale d'Ohi, après que Kepco a obtenu le feu vert des autorités locales. Il s'agissait alors du premier redémarrage de réacteurs mis en maintenance depuis la catastrophe de Fukushima en mars 2011.