La disparition de la banquise au pôle Nord va nous conduire inévitablement vers une période de chaos climatique, notamment dans l'hémisphère Nord, souligne l'explorateur.
La sauvegarde de la banquise est un enjeu majeur pour lequel chaque citoyen a sa part de responsabilité, ajoute-t-il, proposant de faire de la banquise l'indice de la capacité de l'humanité à juguler les émissions de gaz à effet de serre à l'échelle mondiale.
Jean-Louis Etienne appelle la France, dans le cadre de la Présidence du Conseil de l'Union Européenne, à classer la banquise de l'océan Arctique comme zone d'intérêt commun pour l'humanité, en proposant à l'Assemblée générale des Nations unies le vote d'une résolution.
C'est un projet politique pertinent et non conflictuel, qui engage la communauté internationale sans porter atteinte à la souveraineté des Etats de la circonférence polaire arctique, explique l'explorateur.
Selon des observations satellites effectuées en août 2007 par le National Snow and Ice Data Center (NSIDC), la superficie de la banquise en Arctique était de 5,26 millions de km2 alors qu'en septembre 2005, la superficie enregistrée par les satellites était de 5,32 millions de km2.