Robots
Cookies

Préférences Cookies

Nous utilisons des cookies sur notre site. Certains sont essentiels, d'autres nous aident à améliorer le service rendu.
En savoir plus  ›
Actu-Environnement

Depuis le 20 août l'humanité vit au dessus de ses moyens

Biodiversité  |    |  P. Collet

"Aujourd'hui, 20 août, est un jour triste et solennel : c'est l' « Earth Overshoot Day », littéralement « le jour du dépassement planétaire »", annonce le WWF, rappelant que cette date symbolique signifie concrètement, qu'entre le 1er janvier et le 20 août 2013, l'humanité a consommé toutes les ressources naturelles que la terre pouvait produire en un an.

Calculé annuellement par l'ONG Global Footprint Network, le Jour du dépassement symbolise le fait que sur le plan environnemental "l'humanité vit au-dessus de ses moyens". En l'occurrence, le WWF indique qu'"il faudrait 1,5 Terre pour répondre aux besoins [de la] population humaine" ajoutant qu'"il faudrait 7,1 Japon pour répondre aux besoins des Japonais. Les Italiens consomment quant à eux l'équivalent de 4 Italie, les Egyptiens 2,4 Egypte et les Français, 1,6 France".

Réactions13 réactions à cet article

« ...le WWF indique qu'"il faudrait 1,5 Terre pour répondre aux besoins [de la] population humaine » ?

Le WWF pourrait-il nous dire qui nous fait crédit pour le 0,5 Terre que nous consommerions en trop ?

Wackes Seppi | 20 août 2013 à 20h00 Signaler un contenu inapproprié

Le plus curieux avec ces chiffres est que nous puissions ENCORE vivre au dessus de nos moyens. Exprimé autrement comment est-il possible que nous ayons encore les moyens financiers de nous procurer tout ça? (sachant que de nombreux pays nous concurencent)
La France serait assez bien placée selon ce classement.

ami9327 | 20 août 2013 à 23h37 Signaler un contenu inapproprié

"qui nous fait crédit" ?
On le sait pourtant bien: les générations futures, et celles qui ne verrons pas le jour, et les espèces qui disparaissent et disparaitrons... ne parlons pas de crédit pour quelque chose que nous ne pourrons pas rembourser.

stef | 21 août 2013 à 14h16 Signaler un contenu inapproprié

Quand les ressources s'épuisent il y a d'abord une période ou le prix augmente, cette période dure longtemps, puis vient le moment ou il n'y a vraiment plus rien....De toute façon il est clair pour tous le monde que nous dépensons trop de ressources naturelles, là ou les avis divergent ce sont les sacrifices a faire, sachant que le sujet TABOU est l'explosion démographique qui prend une allure de catastrophe planétaire. Quand on remarque que durant sa vie la population a plus que DOUBLE on mesure l'ampleur du problème, surtout si l'accroissement continue a un tel rythme.
Il est tout aussi clair que la répartition des richesse et des consommations reste bien trop inégales.

ami9327 | 21 août 2013 à 23h08 Signaler un contenu inapproprié

C'est un discours proprement absurde ! Les ressources non renouvelables, par définition, ne sont pas renouvelables et on ne peut donc dire qu'on a consommé plus que ce qui est renouvelé en un an. Pour les ressources renouvelables, les estimations ne tiennent pas compte de l'évolution des techniques. Quand au CO2, alors là je me marre ! Tous cela est absurde. C'est de la pure novlangue escrologiste totalitaire.

Laurent Berthod | 22 août 2013 à 01h27 Signaler un contenu inapproprié

« ...puis vient le moment ou il n'y a vraiment plus rien » ?

Oui, c'est exact ! L'humanité a connu ça pendant très longtemps : ça s'appelait la famine ! Il en existe encore, mais elles sont davantage le résultat d'événements dont l'humanité est elle-même responsable.

« ...puis vient le moment ou il n'y a vraiment plus rien » ?

Le WWF vient d'annoncer, avec le renfort de médias complaisants :

« entre le 1er janvier et le 20 août 2013, l'humanité a consommé toutes les ressources naturelles que la terre pouvait produire en un an »

Je repose ma question sous une autre forme : que consommons nous depuis le 20 août ?

Ce truc, c'est une escroquerie monumentale.

Wackes Seppi | 22 août 2013 à 11h46 Signaler un contenu inapproprié

depuis le 20 aout nous consommons notre capital non renouvelable à court et moyen terme, mais ça manifestement ça passe au-dessus des genoux de Wackes Seppi monsieur science sans conscience, grand pourfendeur des thèses écologistes qu'elles quelles soient.

lio | 22 août 2013 à 13h45 Signaler un contenu inapproprié

Épargnez-nous le "science sans conscience" s'il vous plait. Les anti-écolos ont autant de morale que les écolos et, même,ils en ont plus que le escrolos et les environnementeurs. Ils n'ont pas la même vision du monde et des rapports de l'homme à son environnement, c'est tout.

Laurent Berthod | 22 août 2013 à 14h59 Signaler un contenu inapproprié

À vous lire, la planète aurait donc 133 jours de capital accumulé pour alimenter l'humanité jusqu'à la fin de l'année. Mais c'est extraordinaire.

Vous pouvez nous dire où est ce capital ?

Et tant qu'à faire, dites-nous quelle est son ampleur. Car il ne devrait pas vous échapper que l'humanité consommerait l'équivalent d'un an de capital en moins de trois ans. Et que depuis que nous vivons au-dessus de nos moyens, nous avons dû en bouffer du capital.

Wackes Seppi | 22 août 2013 à 15h51 Signaler un contenu inapproprié

on voit le résultat

lio | 22 août 2013 à 15h52 Signaler un contenu inapproprié

Quel résultat ? Un excellent résultat !

Les pauvres sur la planète sont de moins en moins nombreux, les classes moyennes se développent, le monde s'enrichit l'humanité gagne en longévité, confort de vie et bien-être. cela grâce à la science, à la technique, au capitalisme et contre toutes les prédictions catastrophistes des escrologistes qui ne se sont jamais réalisées aux dates qu'ils nous annonçaient.

Laurent Berthod | 22 août 2013 à 18h58 Signaler un contenu inapproprié

Il semble que nous sommes encore loin d'une vision des enjeux partagée par le plus grand nombre ... tant que les analyses seront autant divergentes (de bonne ou de mauvaise foi) il ne sera pas possible de trouver des solutions acceptables et partagées ... Et si nos certitudes étaient un manque de réflexion ? Le doute pourrait il nous permettre de confronter nos idées à celles des autres ... simplement pour les enrichir de nos différences ?

Olivier CHAILLOT | 26 août 2013 à 14h22 Signaler un contenu inapproprié

Et comment dire … le capital ?
Eh bien le capital c’est notre qualité d’air, notre qualité d’eau, notre qualité de vie. Pour résumer je dirai ceci : « lorsqu’on fait du feu on a moins froid, et tout va bien. Puis vient le jour où on a plus de bois, donc plus de feu. Et tout va mal »
Les « écolos » disent que la planète va se réchauffer et que les conséquences socio-économique seront graves. Très graves.
Ces conséquences sont si importantes quelles ne sont même pas chiffrées. Et pourtant, à chaque catastrophe naturelle on mesure un peu plus les effets.
A tout gaspiller, que ferons nous lorsqu’il n’y aura plus de pétrole, plus de cuivre, plus de fer, plus de nickel, plus de terre rares ? Que feront nous lorsqu’il n’y aura plus de bois, plus de terre cultivable (non polluée donc). Que ferons nous lorsque l’eau potable sera un enjeu de guerre ? …
C’est tout ce capital que nous bouffons jours après jours. Et ne venez pas me parler de ressource non renouvelable. Hormis le pétrole, elles sont toutes recyclables, donc renouvelable.
Où puisons nous ? … Dans tout ce qui est stocké. Dans les mines qui s’épuisent, les espèces qui disparaissent et les forêts qui diminue et les glaciers qui fondent. Ecolos sont des escrocs ? … Nous verrons.

Terra | 27 août 2013 à 12h03 Signaler un contenu inapproprié

Réagissez ou posez une question au journaliste Philippe Collet

Les réactions aux articles sont réservées aux lecteurs :
- titulaires d'un abonnement (Abonnez-vous)
- inscrits à la newsletter (Inscrivez-vous)
1500 caractères maximum
Je veux retrouver mon mot de passe
Tous les champs sont obligatoires