Vendredi 6 mai 2011, le Premier ministre japonais, Naoto Kan, a imposé la fermeture de la centrale nucléaire de Hamaoka "pour la sécurité des habitants." Chubu Electric Power, l'opérateur de la centrale située à environ 200 km au sud ouest de Kyoto, doit mettre en œuvre "des mesures sur le moyen et long terme" afin de prévenir tout risque, rapporte l'AFP. Les cinq réacteurs étant situés sur une importante faille sismique, le gouvernement a demandé notamment qu'une protection contre un possible tsunami géant soit construite.
Greenpeace Japon "a acceuilli favorablement la demande du gouvernement d'arrêter la centrale d'Hamaoka dont les réacteurs sont parmi les plus dangereux du Japon."
Concrètement, les réacteurs 1 et 2 sont déjà définitivement arrêtés, le réacteur 3 ne sera pas relancé et les réacteurs 4 et 5 seront arrêtés.
Le gouvernement maintient sa stratégie nucléaire
Le gouvernement n'entend cependant pas renoncer à sa politique électronucléaire. Associated Press indique que Yoshito Sengoku, secrétaire général du Cabinet du gouvernement, a précisé à la télévision publique NHK que le Japon entend "préserver l'énergie nucléaire comme élément de sa politique énergétique." Il a par ailleurs indiqué que le gouvernement ne prévoit pas d'arrêter d'autres réacteurs.
Samedi, des milliers de militants anti-nucléaires ont manifesté à Tokyo pour demander la sortie du nucléaire.