La présence de kétoprofène et d'ibuprofène dans les eaux destinées à la consommation humaine (EDCH) ne constitue pas un risque pour la santé, annonce l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses). Mercredi 15 juillet, l'Anses a publié un extrait de l'avis (1) rendu le 15 mars 2015 et évaluant les risques liés à la présence de ces deux anti-inflammatoires non stéroïdiens dans l'eau potable.
"Les évaluations menées par les experts à partir des données disponibles permettent de conclure à l'absence de risque sanitaire lié à la présence de kétoprofène et d'ibuprofène dans les eaux destinées à la consommation humaine aux doses d'expositions connues en France", explique l'Anses qui s'était autosaisie du sujet en 2013.
En revanche, les risques associés aux métabolites de l'ibuprofène n'ont pu être évalués. "En l'absence de donnée toxicologique pour les deux métabolites principaux de l'ibuprofène, le 2-hydroxyibuprofène et le carboxyibuprofène, il n'est à l'heure actuelle pas possible de conclure quant au risque sanitaire potentiel lié à leur présence dans les EDCH", explique l'Agence.