L'objectif du label E+C- (1) : valoriser les constructions qui produisent plus d'énergie qu'elles n'en consomment et qui émettent peu de carbone. La grande nouveauté par rapport à la réglementation thermique de 2012 est d'introduire les émissions carbone dans le calcul des seuils admissibles, que ce soit lors de la phase de construction ou d'exploitation des bâtiments.
Cette expérimentation est menée en collaboration avec les acteurs du bâtiment afin de tester la faisabilité des niveaux d'exigences de la prochaine réglementation. Concernant le volet énergétique, une échelle à quatre niveaux a été fixée. Deux niveaux d'exigences sont admissibles concernant les émissions carbone.
Selon Dominique Desmoulins, directeur général de Promotelec Services, certificateur habilité à délivrer ce label : « Le niveau carbone 2 est très compliqué à atteindre parce qu'il y a un certain nombre de calculs qui n'ont pas été finalisés. On arrive à des limites techniques. » Et pour le constructeur de maisons individuelles Olivier Desbree : « Le niveau E4 est excessivement difficile à atteindre, pour ne pas dire inatteignable. »
Les retours terrains des bâtiments labéllisés sont compilés par un observatoire dédié et serviront à ajuster les normes définies à l'avenir par le ministère.