Robots
Cookies

Préférences Cookies

Nous utilisons des cookies sur notre site. Certains sont essentiels, d'autres nous aident à améliorer le service rendu.
En savoir plus  ›
Actu-Environnement

Lancement du dialogue compétitif pour le canal Seine-Nord Europe

Transport  |    |  F. Roussel

En visite dans la Somme, le Président de la République Nicolas Sarkozy a annoncé le lancement du dialogue compétitif pour le canal Seine-Nord Europe. Cette procédure, mise en place pour des marchés publics très complexes, est la dernière étape avant le lancement des travaux. Voies navigables de France, maître d'ouvrage du projet, a retenu les dossiers de deux groupements conduits par Bouygues Travaux Publics et Vinci Concessions pour le financement, la conception, la construction, l'exploitation, l'entretien et la régénération du canal. "Le dialogue compétitif, va permettre d'optimiser les modalités techniques et financières du projet, pour arriver à la meilleure proposition de synthèse de ces deux domaines, en vue du choix du titulaire du contrat", explique VNF.

Ce canal, le premier construit en France depuis plus d'un siècle, mesurera 106 km de long, 54 m de large, et conduira à la construction de 360 hectares de zones portuaires. Accessible aux unités fluviales de 4.400 tonnes, cet ouvrage doit relier le Grand Bassin parisien au Nord-Pas-de-Calais, et au-delà, aux 20.000 km du réseau fluvial européen de grand gabarit. Selon le ministère de l'écologie, environ 15 millions de tonnes de marchandises seront transportées sur le nouveau canal à l'horizon 2020, ce qui équivaut à 500.000 poids-lourds par an en moins sur les autoroutes. L'ensemble du projet va générer entre 10.000 et 11.000 emplois pendant la période des travaux, selon Voies Navigables de France.

Mais la fédération France Nature Environnement s'inquiète pour le financement du projet : "l'équilibre financier de ce projet, dont la construction coûtera plus de 4 milliards d'euros, était incertain au moment des études du projet en 2007. Il semble plus robuste dans sa configuration actuelle mais reste néanmoins très fragile", explique la fédération. Pour France Nature Environnement, l'investissement considérable dans ce canal grand gabarit ne pourra trouver sa pertinence "que si l'engagement pour le transfert modal est résolu et inflexible, ce qui nécessite une rupture dans les décisions gouvernementales de soutien au mode routier de marchandise".

RéactionsAucune réaction à cet article

Réagissez ou posez une question à la journaliste Florence Roussel

Les réactions aux articles sont réservées aux lecteurs :
- titulaires d'un abonnement (Abonnez-vous)
- inscrits à la newsletter (Inscrivez-vous)
1500 caractères maximum
Je veux retrouver mon mot de passe
Tous les champs sont obligatoires

Partager