En juillet dernier, Louis Le Pensec s'était vu confier la mission d'évaluer les conditions d'une gestion durable des pêcheries de grand fond et d'étudier les pistes de diversification et de reconversion des entreprises de pêche concernées.
Le député breton justifie sa démission en expliquant que la France a déjà arrêté sa position en faveur de l'arrêt des pêches profondes et qu'elle la défendra devant l'Assemblée générale de l'ONU, les 17 et 18 septembre prochain. Selon lui, le sort de ces pêches est scellé. Qui peut penser qu'ensuite, elle prendrait une autre position pour la zone économique exclusive ?, se demande-t-il.
Article publié le 01 septembre 2009