Les préfets demandent toutefois que le plan de surveillance de SOCATRI soit maintenu. Ils rappellent également que certains forages privés utilisés pour l'alimentation en eau potable présentent toujours des dépassements ponctuels de la norme O.M.S. de 15 microgrammes d'uranium par litre. Ces puits feront l'objet d'une surveillance par l'IRSN. Le dispositif permettra de réagir en cas de détection d'un dépassement durable et significatif de la valeur guide de l'OMS (15 µg/L) et de mettre en place des dispositions appropriées, explique l'institut. L'IRSN assurera la centralisation des résultats de la surveillance et informera les autorités en cas d'augmentation anormale des teneurs en uranium.
Les préfets ont prévu de réunir demain les maires des communes concernées ainsi que AREVA, la Chambre d'Agriculture, le Syndicat des eaux pour examiner les préjudices subis suite à l'accident de la société SOCATRI. Le préfet du Vaucluse étudiera plus particulièrement les mesures permettant de raccorder au réseau d'eau public les foyers qui ne le sont pas encore.
Article publié le 23 juillet 2008